The witch and the werewolf
Aodh Ò Murchadah
Messages : 124
Date d'inscription : 21/08/2015
Mon personnage :
Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
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par Aodh Ò Murchadah Lun 30 Nov - 15:37
Witch & Werewolf
Amanda & Aodh
“Rien ne nous trompe autant que notre jugement.” ▬ Léonard de Vinci
Son ton n'avait rien eu de menaçant, certes, mais lorsqu'Amanda prit la peine de lui expliquer qu'elle n'était pas une ennemie, disons, facile à vivre, Aodh eut un haussement de sourcils surpris. Voilà donc la raison de ces secrets autour d'elle ; elle savait que sa position sociale, hiérarchique, pouvait lui attirer des opposants, et son attitude trahissait un vécu qui laissait entrevoir des souvenirs de cette nature. Le lieutenant se tut, le visage un peu froncé, tout attentif à ce qu'elle allait lui annoncer. Elle se déclara enfin sous son vrai jour et, après qu'elle ait déclaré son statut, son rôle dans le monde surnaturel, le lieutenant revint s'asseoir tel un chat des rues dans un sofa de soie, et lui offrit une mine amusée.
- En effet, ce n'est pas un aveu à offrir à tout le monde, lui dit-il alors entre deux lampées de vin. Mais tu n'as strictement rien à craindre de moi.
Pour ce qui était de l'inverse, il n'en était pas aussi sûr... Pourtant, ce n'était pas un mauvais joueur, et dès lors qu'Amanda lui avait avoué ce qui était le plus à cacher au public à son sujet, il s'était juré de ne pas la laisser sur sa faim ni éviter de lui rendre la pareille. Il acheva son verra d'un coup sec, essuya une gouttre pourpre coulant sur son menton du pouce et entreprit de se resservir lui-même sans même en demander une quelconque permission. Aodh avait cette manie, à la fois disgracieuse et dérangeante, de se sentir chez lui partout où il allait, et de ne pas connaître la gêne de se comporter comme tel. Il ne se soucia pas de savoir si cela offenserait son hôte et ne chercha pas à le voir sur ses traits si cela venait de se produire. Par contre, étant assez courtois, il avança le goulot de la bouteille teintée vers le verre à demi-vide d'Amanda, lui proposant par ce geste de le lui remplir. Elle accepta, il le fit, but, tous ces mouvements réfléchis pour faire perdurer un léger silence qui laissait présager ses intentions. Enfin, ayant fini de la faire attendre, il la regarda et dit, avec une certaine solennité :
- Pour ma part, je sers la Garde. Je fais partie d'une équipe, en tant que Spécialiste.
Il venait tout bonnement d'avouer qu'il avait du sang sur les mains, que violenter, voire tuer, était là son rôle principal, qu'anéantir ceux qui se trouvaient sur le chemin du Conseil était son activité quotidienne... Son sourire en coin venait ajouter une touche de morbide à cette déclaration. Il était loin d'en ressentir de la honte, du regret ou un quelconque malaise, bien au contraire. Même au sein de la Garde et de la société lycane, éprouver une infime once de plaisir lors d'un meurtre ou d'actes barbares restaient mal vus et dérangaient la moralité. Est-ce qu'Amanda le verrait du même oeil ? Serait-elle dégoûtée, effrayée, ou bien indifférente ? Bien sûr, il ne s'attendait pas à ce qu'elle trouve ça charmant, ou... sexy. Aucune personne saine d'esprit ne pouvait prendre totalement son pied avec quelqu'un qui souriait quand il vous disait répandre le sang d'autrui...
- En effet, ce n'est pas un aveu à offrir à tout le monde, lui dit-il alors entre deux lampées de vin. Mais tu n'as strictement rien à craindre de moi.
Pour ce qui était de l'inverse, il n'en était pas aussi sûr... Pourtant, ce n'était pas un mauvais joueur, et dès lors qu'Amanda lui avait avoué ce qui était le plus à cacher au public à son sujet, il s'était juré de ne pas la laisser sur sa faim ni éviter de lui rendre la pareille. Il acheva son verra d'un coup sec, essuya une gouttre pourpre coulant sur son menton du pouce et entreprit de se resservir lui-même sans même en demander une quelconque permission. Aodh avait cette manie, à la fois disgracieuse et dérangeante, de se sentir chez lui partout où il allait, et de ne pas connaître la gêne de se comporter comme tel. Il ne se soucia pas de savoir si cela offenserait son hôte et ne chercha pas à le voir sur ses traits si cela venait de se produire. Par contre, étant assez courtois, il avança le goulot de la bouteille teintée vers le verre à demi-vide d'Amanda, lui proposant par ce geste de le lui remplir. Elle accepta, il le fit, but, tous ces mouvements réfléchis pour faire perdurer un léger silence qui laissait présager ses intentions. Enfin, ayant fini de la faire attendre, il la regarda et dit, avec une certaine solennité :
- Pour ma part, je sers la Garde. Je fais partie d'une équipe, en tant que Spécialiste.
Il venait tout bonnement d'avouer qu'il avait du sang sur les mains, que violenter, voire tuer, était là son rôle principal, qu'anéantir ceux qui se trouvaient sur le chemin du Conseil était son activité quotidienne... Son sourire en coin venait ajouter une touche de morbide à cette déclaration. Il était loin d'en ressentir de la honte, du regret ou un quelconque malaise, bien au contraire. Même au sein de la Garde et de la société lycane, éprouver une infime once de plaisir lors d'un meurtre ou d'actes barbares restaient mal vus et dérangaient la moralité. Est-ce qu'Amanda le verrait du même oeil ? Serait-elle dégoûtée, effrayée, ou bien indifférente ? Bien sûr, il ne s'attendait pas à ce qu'elle trouve ça charmant, ou... sexy. Aucune personne saine d'esprit ne pouvait prendre totalement son pied avec quelqu'un qui souriait quand il vous disait répandre le sang d'autrui...
© Gasmask
par Amanda J. Anderson Lun 30 Nov - 16:38
Witch & Werewolf
Voilà qui avait été dit, ses paroles lui avaient résonné dans la tête alors que sa conscience l’avait implorée de ne pas aller si loin. Les instincts sont souvent les meilleurs conseils à suivre, Amanda n’était pas non plus de ces chiens en laisse, si elle voulait dire quelque chose à quelqu’un elle le faisait. Là encore elle se prouvait que son attache au conclave était purement par intérêt. Elle avait beau servir leurs valeurs, elle demeurait un électron libre de sa vie. Une femme telle qu’elle ne peut pas avoir de chaines. Le fait de se dévoiler sembla ravir Aodh de la même manière qu’elle lui avait laissé libre cours d’admirer ses jambes, son sourire fut contagieux et elle l’observa revenir s’asseoir près d’elle, lui assurant qu’il n’avait rien à craindre de lui, de la même manière qu’elle l’avait fait un peu plus tôt. Des paroles en miroir, qu’elle apprécia cependant et qui eurent un sacré effet de montée d’adrénaline.
Aodh passa donc à son tour aux aveux, nommant son post à la garde sans le moindre problème pour le lui avouer. Elle comprenait parfaitement ce que sa position impliquait et de quoi serait faite son histoire. Il n’avait franchement pas ce charisme grâce à ses talents de comédiens mais bien par une véritable expérience, un vécu dont chaque détail resterait sous secret professionnel. Elle n’était pas là pour le juger, ni lui dire si ce qu’il fait est bien ou mal même si le sourire qu’il lança aurait pu glacer le sang de n’importe qui. Chacun se fait sa place comme il le peut quitte à parfois faire des choses pas très nettes et en désaccord des droits de l’homme. Elle-même était aussi blanche qu’une brebis qui se roule dans la boue, mais elle omettrait de lui avouer que certains procès étaient complètement truqués et écrits selon son bon vouloir et celui du conclave de A à Z même si tout innocente l’accusé. Personne dans ce monde n’a les mains propres, certains les ont plus tâchés que d’autre mais pour cela elle n’avait pas pensé un seul instant à lui jeter la pierre. Amanda se contenta d’un fin sourire tout en laissant un moment de silence s’installer entre eux alors qu’elle dégustait ce vin.
« Avec des capacités telles que les tiennes, la garde me semblait logique. Je travaille étroitement avec ton organisation comme la justice est un des nos principaux terrains d’entente. »
Un sous-entendu qui glisserait entre deux mots le fait qu’ils seraient sans doute amenés à se croiser plus souvent qu’ils ne le penseraient. Une perspective pour le moins plaisante si l’on tirait du positif des aveux qu’ils venaient de se faire en plus que cela les rapprocherait bien plus. La jeune femme se foutait pas mal que cela implique qu’il ait des activités douteuses ou pas, pour elle, il avait simplement un joli sourire et puis il avait fait l’effort de porter un costume pour l’accompagner ce qui n’était pas non plus à mettre de côté – et ça, ça tuait absolument tout en matière d’avis.
Ils ne seraient donc pas ennemis, voilà quelque chose qui la rassurait puisqu’elle lui avait ouvert sa porte et s’état montrée sous un autre jour. C’était une sensation étrange que de se savoir mise à découverte de toute part, elle qui préférait garder de près son jardin secret, elle n’avait jamais été jusque là avec quelqu’un d’autre que sa sœur ne faisant pas parti de son organisation. La suite promettait alors d’être intéressante, Amanda tenta alors de se détendre un peu plus, même si crispée par le fait d’avoir enfreint certains principes de son organisation et ne craignait que cela ne finisse par leur remonter aux oreilles. Entre les murs de sa maison il n’y avait plus rien de l’extérieur qui existait, se créant une véritable bulle, un espace vital où flottait une douce senteur d’encens dans l’air. Ce monde là était à part, il n’y avait pas ces organisation là et en l’ayant entrainé dans la danse, elle souhaitait lui transmettre cela.
« Quoi que tu aies fait ou que tu fasses Aodh, que tu le penses bien ou mal, ici tu n’es pas dans un tribunal. Je bois un bon vin en bonne compagnie, c’est tout ce qui compte. » Fit elle en levant son verre à son attention pour qu’ils trinquent comme un pacte scellé entre eux.
© TITANIA
Aodh Ò Murchadah
Messages : 124
Date d'inscription : 21/08/2015
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Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
Date d'inscription : 21/08/2015
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Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
par Aodh Ò Murchadah Lun 30 Nov - 20:50
Witch & Werewolf
Amanda & Aodh
“Rien ne nous trompe autant que notre jugement.” ▬ Léonard de Vinci
Ils trinquèrent, Aodh le faisant avec une joie non dissimulée. Ils n'avaient aucune raison d'être ennemis, au contraire ; ceux qu'ils servaient, les causes pour lesquelles ils se battaient, étaient proches et alliées face à la même adversité. Cette idée plut tant au lycan qu'après avoir fait tinter les cristaux l'un contre l'autre, il prit le verre d'Amanda et, avec le sien, les déposa sur la table basse en bois sombre. Il s'avança alors vers la femme-juge, le regard avide comme jamais et, sans crier gare, plaqua sa bouche sur celle aux lèvres pulpeuses, tentatrices. La pensée même qu'ils puissent être liés non seulement par leur attirance physique mais par leurs convictions ébranlait son désir à un point où nier son envie dévorante ne lui disait plus rien. Il n'avait pas envie de feindre plus longuement, de jouer à la parlotte alors qu'au final, c'était un homme d'action, peu doué pour discuter et encore moins toute forme de diplomatie. Il agissait plus qu'autre chose, en toutes situations. Certes, il n'était pas non plus du genre à ne jamais réfléchir, mais il avait toujours été une bête impulsive et si, avec le temps, il avait réussi à éviter de se manger des murs de déception ou d'échec, il n'en restait pas moins ardent comme un incendie.
Dans son élan pour embrasser Amanda, il la renversa littéralement sur le divan, accompagnant ce mouvement de leurs deux corps de souplesse et d'une certaine prudence qui trahissait l'habitude d'un tel acte. La femme, allongée en douceur, Aodh à moitié sur elle, il se permit un ultime regard, à la fois sauvage et tendre, avant de venir picorer son cou gracile à la blancheur laiteuse de baisers piquants. L'une de ses mains voyageait sur les courbes, à travers le fin tissu qui glissait, glissait, laissant bientôt se dévoiler des jambes d'une finesse et d'une longueur à couper le souffle. Ses doigts vinrent tirer, insistants, vers le corsage de la belle qui se laissait mais qu'Aodh devinait, dans le fond, tout à fait maîtresse de la situation. La poitrine, quoique encore grandement cachée, fut un peu plus découverte et l'homme y enfoui le bas de son visage, déposant d'autres baisers ayant la chaleur d'un cœur de volcan. Amanda lui rendait son étreinte avec la même force, la même impatience, et tout en tendresse pourtant, ce qui rendait Aodh totalement fou.
Après quelques minutes, cependant, il s'arrêta brusquement. Sa chemise noire était à moitié ouverte, sa respiration était saccadée, et il se mit à quatre pattes au-dessus de la femme, sur le dos, qui lui offrit un air aguichant. Malgré son envie irrépréssible de reprendre aussitôt, la question qu'il se posait la taraudait bien trop pour qu'il s'y jette à corps perdu. Sa voix fut hésitante, comme s'il se sentait idiot de demander une telle chose, mais il finit par demander, autant pour Amanda que pour lui-même ou les murs :
- Je ne me sens pas en train de changer... A la soirée, pourtant, j'ai bien failli... Comment cela se fait-il... ?
Dans son élan pour embrasser Amanda, il la renversa littéralement sur le divan, accompagnant ce mouvement de leurs deux corps de souplesse et d'une certaine prudence qui trahissait l'habitude d'un tel acte. La femme, allongée en douceur, Aodh à moitié sur elle, il se permit un ultime regard, à la fois sauvage et tendre, avant de venir picorer son cou gracile à la blancheur laiteuse de baisers piquants. L'une de ses mains voyageait sur les courbes, à travers le fin tissu qui glissait, glissait, laissant bientôt se dévoiler des jambes d'une finesse et d'une longueur à couper le souffle. Ses doigts vinrent tirer, insistants, vers le corsage de la belle qui se laissait mais qu'Aodh devinait, dans le fond, tout à fait maîtresse de la situation. La poitrine, quoique encore grandement cachée, fut un peu plus découverte et l'homme y enfoui le bas de son visage, déposant d'autres baisers ayant la chaleur d'un cœur de volcan. Amanda lui rendait son étreinte avec la même force, la même impatience, et tout en tendresse pourtant, ce qui rendait Aodh totalement fou.
Après quelques minutes, cependant, il s'arrêta brusquement. Sa chemise noire était à moitié ouverte, sa respiration était saccadée, et il se mit à quatre pattes au-dessus de la femme, sur le dos, qui lui offrit un air aguichant. Malgré son envie irrépréssible de reprendre aussitôt, la question qu'il se posait la taraudait bien trop pour qu'il s'y jette à corps perdu. Sa voix fut hésitante, comme s'il se sentait idiot de demander une telle chose, mais il finit par demander, autant pour Amanda que pour lui-même ou les murs :
- Je ne me sens pas en train de changer... A la soirée, pourtant, j'ai bien failli... Comment cela se fait-il... ?
© Gasmask
par Amanda J. Anderson Lun 30 Nov - 23:12
Witch & Werewolf
Ce qu’ils avaient laissé en suspend reprit dès que les accords furent clairs. Entre eux, il ne pouvait y avoir qu’une certaine entente qui s’était déjà laissée supposées par leurs premiers baisés échangés. Aodh n’avait donc pas perdu de temps pour retrouver le contact qui électrisa sa peau. Puisqu’ils étaient dans l’intimité, tout allait très vite basculer. Alors elle se laissa volontiers guidée, surplombée de la carrure de cet homme qu’elle avait très vite voulu pour elle, toutes les sensations revint alors très vite, un simple enchainement de gestes avait suffit pour qu’elle soit en haleine entre ses mains. Tandis que la tension était montée d’un cran Aodh coupa court à leurs échange, s’étonnant de ne pas ressentir la bête lui déchirer les entrailles.
Amanda délia le bracelet qu’elle avait noué à son poignet lorsqu’elle avait été chercher la bouteille de vin plus tôt, puis l’attacha délicatement au poignet d’Aodh. Il serait bien plus efficace s’il était celui qui le porterait mais déjà il avait pu constater l’étendue de sa puissance. Alors pour qu’il ne trouve pas cela trop bizarre, n’ayant peut être pas l’habitude d’objets magiques, elle s’empressa de lui expliquer ses propriétés.
« C’est un talisman, il t’évitera de te transformer sans amoindrir tes capacités. »
Ce n’était efficace que pour une fois, Amanda avait souvent pour habitude de lancer des charmes sur des talismans et les gardait dans un coin dans l’attente de s’en servir. Certains charmes étaient longs à faire, là au moins elle n’avait pas perdu de temps et grâce à cela, ils pourraient profiter l’un de l’autre sans craindre d’incident.
Ceci dévoilé, la danse sensuelle reprit de plus belle alors qu’Aodh pouvait librement profiter des sensations sans tenter de maitriser le loup tapi au fond de lui puisque l’objet le faisait pour lui. Ainsi le temps ne fut plus qu’un terme futile à leurs yeux, alors qu’avançait la nuit, ils se découvraient l’un et l’autre dans une course effrénée. C’était comme s’ils se connaissaient déjà, et qu’ils se retrouvaient après un trop long moment d’absence. Chaque parcelle de son corps le réclamait avec une avidité qui lui avait été jusque là méconnue. Amanda se délectait de leurs étreintes, avec gourmandise, goutait à la saveur de sa peau. Les hostilités continuèrent, déjà essoufflés par un désir primitif et animal, la peau du lycan était rougie de griffures en écho à ce qu’il lui avait infligé. La maison trembla sous leur union, les gestes étaient assurés, il n’y avait plus le moindre secret entre eux et rendit cette nouvelle facette de leur relation plus explosive. Pas de doute, l’addiction pour Aodh se fit très vite ressentir chez Amanda à l’entente de ses gémissements car cette dernière ne s’était jamais autant sentie reine entre les bras d’un homme - peut être à cause de la pleine Lune? Amanda ne se posa pas la question, son esprit était vidé de toute pensée et n’avait d’yeux que pour lui. L’entente était parfaite, a tel point qu’ils réitérèrent, délaissant le canapé pour se laisser envelopper dans les draps de soie de son lit alors que les les seules lumières les éclairant provenaient d'au dehors et se glissaient sur leurs silhouettes dansantes à rythmes irréguliers, alors les frissons sous-jacents appelaient à approfondir cet instant d'ivresse et électrique, c'était comme si elle ne parvenait pas à se sentir complètement rassasiée de lui, demandant toujours plus.
Les plaintes s’adoucirent lorsqu’ils eurent suffisamment consommé l’autre et perturbé le lourd silence de la demeure, éreintés et freinés par la fatigue appelée par l’alcool, ils se laissèrent transporter dans un lourd sommeil. La nuit fut courte mais agréable et réparatrice, la présence d’Aodh dans son lit réchauffait ses rêves et lorsque les premiers rayons du soleil passèrent entre les volets, la juge se leva en douceur pour ne pas perturber le sommeil de son amant. Elle se dirigea dans sa salle de bain, sans doute l’un des endroits les plus luxueux de sa maison. La douche lui fit le plus grand bien et l’aida à finir de se réveiller. Elle repensait à cette nuit, chaque instant lui revenait en tête et elle espérait secrètement qu’il ne serait pas ici que pour une seule fois. Après s’être enroulée dans une serviette chaude, elle se passa une crème hydratante sur le visage alors que l’eau perlait de ses cheveux mouillés. Amanda entendit à ce moment là du bruit provenant de la chambre et indiquant qu’il était réveillé. La juge ouvrit la porte, l’entrevit dans les draps sombres.
« Ca va ? » Fit-elle un petit sourire taquin sur les lèvres. « J’imagine que tu ne dirais pas non à du café ?»
© TITANIA
Aodh Ò Murchadah
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Situation amoureuse : Célibâtard
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Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
Date d'inscription : 21/08/2015
Mon personnage :
Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
par Aodh Ò Murchadah Mar 1 Déc - 12:37
Witch & Werewolf
Amanda & Aodh
“Rien ne nous trompe autant que notre jugement.” ▬ Léonard de Vinci
Un talisman ? Dans son arrêt, face à cette révélation bienvenue, Aodh eut un sourire, à la fois ravi et soulagé et il riait quand il se remit à dévorer sans pudeur le corps d'Amanda. Leurs corps s'enroulaient et ondulaient sur le divan, plus nus à chaque instant, jusqu'à ce qu'ils soient tous deux dans leur plus simple appareil. Le temps semblait s'être figé, seul spectateur de leurs ébats torrides s'étalant sous le soleil de la passion, et ils ne virent aucunement la nuit passer, les heures défiler l'une après l'autre, tant leurs deux êtres s'appelaient mutuellement, encore et encore, ne paraissant pas vouloir leur laisser un infime moment de répit. Aodh se donnait pleinement pour satisfaire Amanda, attentif à la moindre chose pouvant lui faire plaisir plus qu'une autre, et ne se laissait faire à son tour qu'à contre-cœur, au début, ayant une préférence pour la domination. Pourtant, tandis que la femme prenait les rênes, il ne regrettait jamais d'avoir accepté ; il en vint à apprécier, pour la première fois de sa vie, à se laisser aller dans les bras d'une femme...
Sensuelle, experte, à la tendresse bouillante, Amanda était loin des jeunes femmes effrontées qu'il avait pu connaître auparavant. Si la plupart s'avéraient timides, un peu coincées, mais qu'il arrivait vite à débrider en dirigeant tout de A à Z, certaines n'étaient que des furies en matière de sexe, prenant les devants avec une sorte de hargne qui pouvait déstabiliser. Elles sautaient sur Aodh comme sur un quartier de viande et ne cessait qu'une fois repue, après de longues heures, le corps tremblant sous l'effort accompli. Si le lycan avait pu s'amuser avec les unes comme les autres, il n'avait jamais pris son pied autant que maintenant. C'était à la fois intense et fou, mais terriblement contrôlé, un rythme endiablé qui s'alternait avec une douceur incomparable. Aodh en perdait toutes ses habitudes et sentit que, malgré son âge, il devait revoir ses gestes et ses attentes.
L'aube pointait son nez quand ils cessèrent enfin, leurs jambes et bras étendus en croix sur le grand lit où ils avaient migré sans qu'Aodh ne puisse dire quand exactement. Au son de la respiration profonde d'Amanda, Aodh s'était lui aussi endormi, serrant contre son torse moite la créature troublante qu'il venait de découvrir une nuit entière. Ce fut un sommeil apaisé qu'il trouva, aucun cauchemar comme il lui arrivait souvent d'en faire. Il ne s'éveilla, seul, qu'au bruit reconnaissable d'une douche. Restant allongé, il profita clairement de cet instant de repos, même s'il savait qu'il devrait rapidement rejoindre le commissariat et se remettre au travail, ainsi que se tenir au courant des nouvelles à la Garde. Il s'étira, tel un chat paressant au soleil, et accueillit Amanda avec un sourire endormi :
- Oui, ça me tente bien.
La voyant partir, vers les cuisines certainement, il se leva, toujours aussi nu comme au premier jour. Il alla au salon, chercha son slip et l'enfila avant de rejoindre Amanda qui commençait déjà à préparer le café. Il se posta derrière elle, l'enlaça et l'embrassa dans la nuque avant de chercher les tasses.
- Je devrais y aller tout de suite après. Entre mon job de lieutenant et ma nécessité de me tenir toujours au courant à la Garde, j'ai peu de temps devant moi... Enfin, je crois que tu es bien placé pour me comprendre, fit-il, ramenant deux mugs.
En effet, elle se montra compréhensive, et ils burent ensemble leur café avec une cigarette en s'installant dans les fauteuils de grande qualité du salon. Ils ne se pressèrent pourtant pas, malgré leurs emplois du temps chargés, et prirent le temps de discuter encore, de banalités sans importance, savourant juste l'instant présent et simple qui s'offrait à eux. Après quoi, avec un regret non-feint, Aodh alla s'habiller et prévint Amanda de son départ imminent. Elle l'accompagna jusqu'à la porte ; Aodh la prit dans ses bras durant plusieurs secondes, lui caressa la joue, lui déposa un baiser et la salua, lui jetant un dernier regard lorsqu'il fut dans sa voiture. Il démarra, à son aise, n'ayant, en vérité, aucune envie de partir si vite. Il lui adressa un signe de la main avant de lui être hors de vue puis s'élança sur la route sur le chemin de Cabra.
Sensuelle, experte, à la tendresse bouillante, Amanda était loin des jeunes femmes effrontées qu'il avait pu connaître auparavant. Si la plupart s'avéraient timides, un peu coincées, mais qu'il arrivait vite à débrider en dirigeant tout de A à Z, certaines n'étaient que des furies en matière de sexe, prenant les devants avec une sorte de hargne qui pouvait déstabiliser. Elles sautaient sur Aodh comme sur un quartier de viande et ne cessait qu'une fois repue, après de longues heures, le corps tremblant sous l'effort accompli. Si le lycan avait pu s'amuser avec les unes comme les autres, il n'avait jamais pris son pied autant que maintenant. C'était à la fois intense et fou, mais terriblement contrôlé, un rythme endiablé qui s'alternait avec une douceur incomparable. Aodh en perdait toutes ses habitudes et sentit que, malgré son âge, il devait revoir ses gestes et ses attentes.
L'aube pointait son nez quand ils cessèrent enfin, leurs jambes et bras étendus en croix sur le grand lit où ils avaient migré sans qu'Aodh ne puisse dire quand exactement. Au son de la respiration profonde d'Amanda, Aodh s'était lui aussi endormi, serrant contre son torse moite la créature troublante qu'il venait de découvrir une nuit entière. Ce fut un sommeil apaisé qu'il trouva, aucun cauchemar comme il lui arrivait souvent d'en faire. Il ne s'éveilla, seul, qu'au bruit reconnaissable d'une douche. Restant allongé, il profita clairement de cet instant de repos, même s'il savait qu'il devrait rapidement rejoindre le commissariat et se remettre au travail, ainsi que se tenir au courant des nouvelles à la Garde. Il s'étira, tel un chat paressant au soleil, et accueillit Amanda avec un sourire endormi :
- Oui, ça me tente bien.
La voyant partir, vers les cuisines certainement, il se leva, toujours aussi nu comme au premier jour. Il alla au salon, chercha son slip et l'enfila avant de rejoindre Amanda qui commençait déjà à préparer le café. Il se posta derrière elle, l'enlaça et l'embrassa dans la nuque avant de chercher les tasses.
- Je devrais y aller tout de suite après. Entre mon job de lieutenant et ma nécessité de me tenir toujours au courant à la Garde, j'ai peu de temps devant moi... Enfin, je crois que tu es bien placé pour me comprendre, fit-il, ramenant deux mugs.
En effet, elle se montra compréhensive, et ils burent ensemble leur café avec une cigarette en s'installant dans les fauteuils de grande qualité du salon. Ils ne se pressèrent pourtant pas, malgré leurs emplois du temps chargés, et prirent le temps de discuter encore, de banalités sans importance, savourant juste l'instant présent et simple qui s'offrait à eux. Après quoi, avec un regret non-feint, Aodh alla s'habiller et prévint Amanda de son départ imminent. Elle l'accompagna jusqu'à la porte ; Aodh la prit dans ses bras durant plusieurs secondes, lui caressa la joue, lui déposa un baiser et la salua, lui jetant un dernier regard lorsqu'il fut dans sa voiture. Il démarra, à son aise, n'ayant, en vérité, aucune envie de partir si vite. Il lui adressa un signe de la main avant de lui être hors de vue puis s'élança sur la route sur le chemin de Cabra.
F I N
© Gasmask