Aodh est le genre d'homme, qu'il rit ou qu'il hurle de colère, effraie tout autant son entourage. Il peut vous sembler sympathique mais son caractère et ses convictions le rendent dangereux pour quiconque ; il n'octroie que rarement sa confiance et se méfiera toujours de vous, et si vous avez le malheur de faire quelque chose ou de dire quelque chose pouvant affirmer ses soupçons, il n'est pas du genre à vous rater. Derrière ses grands yeux bleus et son air placide se cache une bête prête à tout pour faire respecter sa propre loi. Intransigeant, il n'a que peu de respect pour ceux qui le déçoivent, ne donnant que rarement de seconde chance, la piétaille, les esprits lents et limités, ceux qui n'arriveront jamais à se faire valoriser à ses yeux et ceux qui sont nés pour le servir. S'il paraît être un gentleman d'âge mûr et sage, un homme civilisé doté de classe et extrêmement patient, ce n'est là qu'un masque dissimulant sa véritable nature. Il est un loup blanc le jour, noir dans l'ombre. Si la violence n'est pas son moyen de communication favori, il en use pourtant régulièrement, n'hésitant pas à tuer celui osant le braver ou lui mettre des bâtons dans les roues. A la limite de l'orgueil, il ne supporte pas l'humiliation ni l'échec, et se bat crocs et griffes pour venir à bout de ce qu'il a décidé d'entreprendre.

Soyons clairs, Aodh n'a pas que des amis. Son attitude hautaine, ses remontrances "violentes", son mépris pour les "petites gens" et son sens de la morale toute relative lui valent bon nombre d'injures, du rejet et de la haine d'autrui. Evidemment, Aodh n'en a cure. Cela est bien là son erreur : il a tendance à sous-estimer la plupart de ceux qu'il rencontre, à ce que croire toujours apte à vaincre quiconque se mettant en travers de son chemin - ce qui lui a valu, par le passé, de solides complications. A trente-quatre ans, étant donné sa position hiérarchique dans la meute et son efficacité en tant que Spécialiste, il se croit roi de son périmètre et rien ne semble pouvoir le dissuader de cette idée. Personne ne peut le rendre plus humble, au grand agacement de son entourage qui se sent écrasé par lui. Cette confiance en soi ne vient pas de nulle part, certes ; en effet, Aodh s'avère doué dans ce qu'il fait, c'est-à-dire éliminer ceux qui gênent la Garde. Sa notoriété en tant que Spécialiste n'est plus à construire puisque cela fait douze ans qu'il exerce cette profession avec brio. Excellent sang-froid, calculateur, manipulateur, charmeur si besoin, vif d'esprit et de corps,... Tant de qualités adéquates pour mener à bien les missions qu'on lui donne. Son seul bémol est cette manie de dédaigner la majorité des gens ; que cela soit au sein de son équipe, où il a tendance à vouloir dominer chacun, attirant parfois leurs foudres et provoquant de temps à autres des disputes intestines lors desquelles Aodh doit se faire violence pour ne pas exploser, que lors de ses missions. Aodh a, parfois, des instructions l'obligeant à protéger une personne qu'en temps normal il ne supporterait pas, par pur "racisme". Seule sa formation en béton a réussi à abolir en grande majorité ce trait de caractère qui, à ses débuts, avait amené de sérieuses complications. Aodh est hautain, autoritaire, mais pas rebelle ; il aime utiliser sa force naturelle pour la protection d'autrui et, séduit par la philosophie de la Garde, il a fini par se faire une raison et à accepter des détails qu'en d'autres circonstances il aurait eu du mal à intégrer dans sa vie.

Son mode de vie le rend difficilement approchable, dénué de sentiments, et presque paranoïaque certains soirs. Son petit secret qu'il n'avouera jamais serait que, certaines nuits, il rêve de ceux qu'il a massacré et revoit leurs visages le supplier...

Aodh a conscience de toutes les races surnaturelles. Il a un sens de la famille profondément ancré en lui et considère tous les lycans comme des proches, qu'il se devrait de défendre même si, de façade, il ne semble montrer parfois que du mépris pour certains de ses congénères. Au fond de lui, il sait qu'il défendrait la pire crapule si celle-ci est un lycan, et uniquement pour cette raison. Pour ce qui est des vampires... Rien d'étonnant qu'au simple énoncé de cette race, Aodh dévoile ses dents en un grognement de pur dégoût. Il ne supporte absolument pas ces blancs-becs immortels. S'il le pouvait, il les anéantirait tous dès demain... mais ne le peut, étant fidèle aux principes de la Garde ; à ce sujet, il mord son frein. Les humains ne sont, pour lui, que des sous-fifres, des âmes faibles dans des corps faibles, du bétail. Il n'a jamais rencontré aucun humain ayant, à ses yeux, plus de valeur qu'un insecte. Les possédés, il les voit comme des humains si faibles qu'ils se sont vus dépouiller de leur self control, habités intérieurement par une autre personne, ce qui est, pour lui, un comble de la faiblesse. En fait, il n'y comprend pas grand-chose, et s'est fait un jugement hâtif du phénomène et il ne serait pas étonnant qu'il en vient à se rendre compte de son erreur. S'il vient à devoir protéger un humain, sous les ordres du Conseil, il s'y pliera ; on ne peut dire qu'il le fera à contrecœur mais n'aura pas spécialement de sympathie pour la victime sauvée. Au final, cela lui semble presque normal d'en venir à défendre un humain ; ces créatures, sans lui, ne seraient rien du tout - voilà un bel exemple de son esprit orgueilleux.
Les autres races, il les connait moins, n'ayant pas pu en côtoyer beaucoup de chaque. Les sorciers, il s'en méfie ; s'il en rencontre un, il l'observera avec suspicion, de peur d'être face à un sorcier puissant pouvant le battre. Il se peut, cependant, qu'il y trouve des alliés. C'est une race pour laquelle il a le moins de mépris, chez qui il se ferait plus aisément des amis selon leurs puissances, leurs caractères et leur vision des lycans, évidemment. Les thérians est une race qui l'intrigue et, là aussi, son affinité avec un thérian dépendra surtout de son caractère. Il peut autant s'en faire un ennemi qu'un ami, un allié. Il ne les déteste pas spécialement, mais ne s'en méfie, par contre, pas du tout, ne voyant aucune menace chez eux, à moins qu'il ne soit le thérian d'une créature mythologique ou légendaire... Là, ça change beaucoup de choses, et il préféra s'en faire un ami qu'un adversaire.

Membre de la Garde, il a donc en grande estime envers tous ses membres et méprisent les ennemis de son Organisation. Il a un sens de la Justice, certes - sinon, que foutrait-il là ? - mais beaucoup d'autres membres de la Garde trouve sa morale assez limite et ses manières discutables. Adhérant à la philosophie de son Organisation, ayant été séduit par les paroles de son enrôleur, il a tout de même du mal à mettre totalement de côté ses pensées personnelles concernant chacune des races. S'il défendra avec ferveur ses congénères lycans, les sorciers, les thérians, il entreprendra la même chose concernant les vampires avec un certain dégoût. Ce détail lui a valu énormément de sermons de la part du Conseil ; finalement, assez loyal, Aodh apprit à faire preuve d'un peu plus de bon sens. Disons qu'avec l'âge, sa vigueur de jeune homme disparaît pour faire place aux prémices de la sagesse... Gagnant en maturité, son dédain s'érode légèrement, non totalement mais assez pour lui éviter d'autres soucis au sein de la Garde. 

Aodh, durant ses douze années de service en tant que Spécialiste, a déjà fait la connaissance impromptue de certains membres du Conclave, lors de missions qui se croisaient... Plus jeune, il avait haï ces "enfoirés", comme il les nommait si tendrement, en grande partie car la Garde n'appréciait pas beaucoup leurs actes, surtout ceux étant criminels. Gagnant en âge et devenant de moins en moins ignorant de ce qu'étaient vraiment les choses, parfois bien plus nuancées qu'on le pense de prime abord, il sut que la Garde entretenait parfois des rapports relativement positif avec le Conclave. Durant plusieurs longs mois, Aodh garda quand même une certaine dent contre le Conclave, simplement et stupidement par fierté. Mais toutes choses évoluent au fil du temps et, à l'aube de ses trente ans, il commença à changer de point de vue. Au final, les agissements de certains membres de la branche Criminelle ne différaient pas énormément de ce que lui-même faisait... Les buts eux-mêmes pouvaient avoir des similitudes. Loin de là à les aimer comme des frères tout de même, Aodh vit son aversion se ternir, passant à une espèce d'indifférence mêlée d'une compréhension secrète pour eux.

Le Cercle, pour sa part, rend terriblement curieux Aodh. En tout cas, lorsqu'il était plus jeune, contrairement à ceux de son âge qui s'en foutaient totalement. Depuis le temps, ayant eu la chance hasardeuse de rencontrer certains philosophes ou artistes, surtout des écrivains et des peintres, qui faisaient partie du Cercle, il se prit d'une certaine affection pour ces amoureux de l'art et de la connaissance. Il partage leur soif du savoir et il n'est pas étonnant qu'Aodh annonce qu'il va voir un ami du Cercle pour passer de longues heures, buvant du café-cognac aux amandes, à discuter d'un tas de choses - mais ce genre d'occasion reste extrêmement rare, vu l'emploi du temps d'Aodh. On peut dire que c'est grâce à ses relations avec quelques figures du Cercle qu'il a la culture qu'il a aujourd'hui, plutôt riche, et son ouverture d'esprit en matière d'arts en tout genre. Les lycans ne sont généralement pas très attirés par ce genre de choses, toutefois, Aodh apprécie la musique et la lecture. Le côté scientifique, par contre, n'éveille pas trop son intérêt.

 

Durant toute son enfance, Aodh n'a rien démontré du tout qui pouvait le prédestiner à atteindre la Garde, ni à avoir les responsabilités d'un parrain de sa famille, ni même encore d'atteindre le poste de lieutenant policier. Il était un bambin tout ce qu'il y a de plus normal, ni plus intelligent ni plus féroce qu'aucun autre, et tout laissait à penser qu'il ne serait qu'un membre anodin de sa famille, sans aucune gloire à l'appui. Pourtant, sans que rien ne paraisse avoir pu déclencher cela, il devint ce qu'il est aujourd'hui, un lycan d'une certaine importance, avec des responsabilités multiples sur les épaules qu'il gère avec sang-froid.

Si on doit chercher absolument une raison à ce caractère si dur, si coriace et si imperturbable, peut-être pouvons-nous chercher la petite bête lors d'un jour bien particulier, celui du fameux "accident"... A l'âge de dix ans, il eut une transformation tout aussi difficile et ingérable que toutes celles auparavant, qui le mit dans un tel état second, rempli de rage et de violence, qu'il alla jusqu'à assassiner sauvagement un humain qui avait eu le malheur de croiser  sa route, alors que le jeune Aodh déambulait telle une bête enragée dans les rues de Dublin. La raison fut que sa surveillance comprenait une faille ; son propre père, chargé en grande partie par l'entraînement ayant pour but de le soumettre et de l'assagir, épuisé par son boulot et par ses nuits blanches à le veiller, s'était assoupi quelques minutes, le temps pour le garçon qu'était Aodh, épris d'un besoin de sauvagerie immédiate, s'échappe de la maison. Sa mère l'ayant découvert l'avait poursuivi mais l'avait perdu de vue ; elle était alors partie retrouver un Parrain de leur Famille, qu'il puisse intervenir. Ce fut cet homme, Adhaman, qui avait déjà eu le plaisir de jouer et de s'occuper d'Aodh tout petit, qui sut le retrouver et, malgré qu'il ne put empêcher l'assassinat qui venait d'être accompli lorsqu'il arriva sur les lieux du crime, il sut le maintenir et le ramener à la maison. Dès ce jour funeste, le Parrain pris très sérieusement en charge le gamin, secondé par Aisleen et Eoin Ó Murchadah.

Aodh devint définitivement un gamin taciturne, renfermé, anxieux et nerveux, avec un penchant pour la violence que sa famille proche, donc ses parents, dut canaliser pour atténuer ses pulsions, mais aussi toute sa Famille qui s'en mêla vu l'ampleur du problème et du danger qu'Aodh représentait pour tous. Ce fut une réussite, sous un certain jour ; l'impulsivité destructrice d'Aodh fut cloisonnée au plus profond de son être, mais jamais ne s'effaça. Il gardera toujours en lui ces désirs macabres, cette hargne volcanique qui se mua, au fil du temps, en colère froide et tapie dans l'ombre... Adhaman  s'occupait très attentivement de lui à chaque pleine lune, veillant inlassablement sur le moindre de ses agissements, surveillant ses moindres faits et gestes tout le temps et le soumettant à un entraînement rude dans le but de disloquer son impulsivité destructrice. Il mit du temps, beaucoup de temps, mais tout ces efforts se soldèrent par une victoire. Aodh devint, finalement, un adolescent sachant gérer son esprit lors des transformations ; seul un goût tenace pour le sang lui resta. Toutefois, dès lors, il put vivre tranquillement au sein de sa Famille qui fut, bien sûr, extrêmement soulagée de le voir « guéri ».

De petit garçon, il devint adolescent, un adolescent réussissant à atténuer son caractère tumultueux comme dit précédemment, à se forger un esprit lucide, réfléchi, calculateur. Il devint certes inquiétant pour certains, mais terriblement efficace, et eut, à la fin de son adolescence, la proposition de devenir parrain et de s'occuper activement des adoptés et des jeunes lycans. La proposition vint d'Amadhan lui-même qui le connaissait finalement aussi bien que son propre fils, s'étant occupé de lui personnellement durant de longues années. Il le savait encore violent au fond de lui, certes, mais ne lui connaissait aucune fourberie, aucun autre vice, et un sens de la famille très fort, ce qui l'incita à le choisir. Sans hésitation, Aodh accepta et devint aussi un parrain, à l'âge de 30 ans. Lorsque le parrain actuel décéda, un an seulement après, Aodh en fut très touché ; il avait une énorme estime pour lui et sa mort l'affecta profondément. Ses agissements en tant que parrain se calquèrent sur la bienveillance, l'instinct très protecteur et paternel qu'avait eu Adhaman pour lui, le prenant pour un exemple.

Entre temps, Aodh n'avait pas chômé. Le jeune homme, sans le savoir, devint tristement célèbre à cause de l'accident qui avait perturbé sa jeunesse et par son caractère qui, quoique répondant en effet au type même des lycans, était d'une telle singularité qu'on parlait de lui un peu partout. Un jour, un inconnu, âgé d'une quarantaine d'années, vint lui parler avec un air fort sympathique ; à l'odeur, Aodh le reconnut comme un lycan et ne se méfia pas trop. Lui ayant demandé s'il acceptait de boire un café en sa compagnie, Aodh avait accepté assez vite et tous deux s'étaient installés dans une brasserie du quartier. Ils discutèrent longuement, l'étranger mena clairement la conversation qui ressemblait fort, au final, à un interrogatoire. Aodh, pas idiot mais ignorant, l'avait écouté et lui avait répondu, parfois sincèrement, parfois avec une certaine réticence à tout lui révéler, mais toujours stoïque. Après une heure ainsi, l'homme le salua et le quitta, sans lui préciser le but de cette entrevue, ce qui laissa Aodh pantois. Le jeune homme, qui n'avait que 24 ans à l'époque, était parti à son tour, se posant tout de même quelques questions sur les raisons de cette rencontre. Il fallut un mois pour qu'il sache qui était cet homme ; il se nommait Gary O'Neill, il faisait partie de la Garde et tentait de repérer des nouvelles recrues pour l'Organisation. Il revint le voir, dans des circonstances similaires, et se présenta à lui, cette fois, ajoutant à cela sa proposition d'intégrer la Garde, lui expliquant les motifs de cette entrevue et la motivation du Conseil à l'introduire parmi eux. Selon ses dires, Aodh, malgré son penchant antipathique envers les vampires, avait un caractère très intéressant. Selon Gary, il pourrait même faire un bon Spécialiste s'il le désirait. Après avoir expliqué en quoi consistait ce rôle, Aodh étant curieux de savoir ce que faisait Gary et la raison pour laquelle il le pensait apte à bien tenir ce poste, ainsi qu'après un discours enjôleur sur les principes merveilleux de la Garde, le jeune homme fut totalement séduit mais n'en montra rien. Il demanda quelques temps de réflexion, durant lequel germa en lui des désirs de grand Justicier, et finit par donner son accord. L'entraînement d'Aodh commença, en compagnie d'autres nouvelles recrues parmi lesquelles il se trouva des amis comme des ennemis. Le quarantenaire et Aodh s'entendirent à merveille, excepté sur leur point de vue sur les vampires, le premier n'ayant pas autant d'aversion. Il tâcha, d'ailleurs, d'amoindrir cela chez Aodh, lui expliquant la nécessité de ne pas trop en faire à sa tête à ce sujet s'il voulait que le Conseil veuille toujours de lui. Ils restèrent amis, encore aujourd'hui, son aîné étant l'un des seuls à comprendre le penchant douteux d'Aodh pour le sang. Le futur membre de la Garde se résigna à mettre de côté ses à priori, sous les conseils de Gary. Deux ans plus tard, il devint un Spécialiste à son tour, car ce fut là son désir et que Gary, en effet, ne s'était pas trompé sur son compte. Sa facilité à violenter des personnes sans états d'âme plaisait aux hauts placés de la Garde et, en contrepartie, Aodh était ravi de servir tout en laissant libre cours à ses pulsions primaires...

A partir de son intégration dans la Garde, le Conseil décida pour Aodh qu'il devrait trouver une couverture à ses activités, une profession qui lui permettrait, à lui à l'organisation, de garder un œil efficacement sur les agissements de certains citoyens - surnaturels ou non. On le somma de se trouver une place de choix dans la police, ce qu'Aodh fit. Il posa sa candidature et entama une carrière de simple agent de quartier, gravissant les échelons aussi vite qu'il le put. A 34 ans, donc aujourd'hui, il atteignit le poste de lieutenant, ayant assez de contacts et de responsabilités pour répondre aux exigences du Conseil. De plus, ce poste plutôt important li permettait également de protéger sa famille, ce qui était un bonus qui lui plaisait beaucoup. D'une pierre deux coups, comme on disait. La vie d'Aodh se résume donc à surveiller les faits et gestes de la population dublinoise, le jour, et à commettre parfois des meurtres, la nuit, au nom de la Garde, une vie double, en fait. Avec l'âge, il prit en maturité sur certains points, mais il devint de plus en plus orgueilleux, se jugeant lui-même plus apte que les autres à faire la plupart des choses. Autant de responsabilités lui montaient doucement à la tête. Le Conseil appréciait son efficacité, autant par son poste d'autorité à la police que par ses compétences personnelles, mais commençait à en avoir un peu marre de son attitude désinvolte et hautaine envers certains de ses collègues. Aodh, bien évidemment, niait totalement le fait qu'il puisse causer un problème, assuré que c'était le Conseil lui-même qui n'avait plus toute sa tête.