« Victime ou accusée ? » ft. Alice
Alice S. Hargreaves
Messages : 93
Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Ven 27 Nov - 15:13
I've turned into a monster, and it keeps getting stronger
Victime ou accusée ?
Tapie dans une cellule, sans comprendre ni avoir la moindre notion du temps qu’il était, Alice avait peu à peu repris ses esprits. L’infâme personne l’habitant avait une nouvelle fois usé d’elle et s’en allait lâchement, pourrissant son chemin. Posant sa tête contre le fer froid des barreaux, sa requête était visiblement tombée dans l’oreille d’un sourd. Ne voyaient ils pas sa détresse ? Lorsque l’agent se détourna d’elle sans dire un mot, Alice ploya le menton. Des sillions d’eau firent leur chemin sur les joues de la jeune femme et les gouttelettes allèrent s’écraser sur sa robe. En silence, elle laissa échapper ce qu’elle avait l’habitude de garder pour elle. Elle ne savait pas comment allaient se dénouer la situation mais elle n’aimait définitivement pas la tournure que les événements avaient pris. Elle n’aurait sans doute pas de chance de s’en sortir, tombée dans les filets d’une société qui préfère le sacrifice humain pour le bien commun. Ils agissaient de la même manière que ses parents avaient agi, simple pantin que l’on se refilait entre médecins et psychiatres avant de l’enfermer pour être sure que le monstre enfermé au fond d’elle ne dérange personne. Alors il n’y avait plus qu’à attendre que le temps fasse son travail et ternisse son visage avec l’espoir secret que ce démon demeure prisonnier de son corps lorsque la mort l’aurait emportée.
Alors c’est là que l’on en était ? Elle pouvait presqu’entendre la voix morne des psychiatres lui dire d’oublier et d’imaginer un monde merveilleux où ces voix démoniaques n’auraient pas d’emprise mais elle était totalement piégée par les cauchemars qu’orchestrait cet homme.
Jusqu’à ce que la porte cède sous l’arrivée d’une autre personne. Alice frotta son visage, ne préférant pas montrer l’inquiétude et l’angoisse marquer son visage et leva les yeux vers la lumière pour entrevoir la silhouette qui revenait vers elle. Elle avait eu l’espoir un instant que ce soit le policier qui revenait avec un téléphone mais ses espoirs furent vite écrasés. Alice déglutit en voyant qu’il s’agissait du lieutenant qui l’avait prise en charge avec l’intention mensongère de lui venir en aide ; jusque là elle n’avait pas vu le moindre coup de pouce de sa part. Elle voyait en lui un homme au cœur dur qui ne prendrait sans doute pas sa requête en considération, peut être la penserait il encore sous le contrôle de l’esprit qui l’habitait. Le visage de la jeune femme se figea, malgré l’envie de continuer de pleurer alors que ses yeux s’humidifiaient de nouveau Elle ravala les larmes, respira difficilement et réitéra sa demande alors qu’il lui demanda ce qu’elle voulait, la voix tremblante.
« Je voudrais prévenir quelqu’un que je suis ici, pour qu’il aille s’occuper de mon chien au cas où je ne sors pas ce soir. »
Elle n’essayait pas de préciser que c’était un chiot, ne souhaitant pas attirer la pitié en parlant de Sirius. Il avait besoin de plus d’attention qu’un adulte et alors sa demande lui semblait tout à fait légitime. Un appel, simplement, peu lui importait son sort tant que le seul être l’attendant chez elle était pris en charge. N’ayant pas de famille ni de réel amis proches, Alice craignait déjà que son seul recours ne soit pas disponible. Elle ne souhaitait pas demander à David, n’ayant pas envie de le mêler à cette histoire ? Qu’il se fasse un faux jugement d’elle et qu’il l’empêche de revoir Olive.
Au travers des barreaux, Alice avança son visage à la lumière, observant le lieutenant qui était l’un des premiers à avoir eu une conversation avec ce type.
« S’il vous plait, dites moi ce qu’il vous a dit. »
Alors c’est là que l’on en était ? Elle pouvait presqu’entendre la voix morne des psychiatres lui dire d’oublier et d’imaginer un monde merveilleux où ces voix démoniaques n’auraient pas d’emprise mais elle était totalement piégée par les cauchemars qu’orchestrait cet homme.
Jusqu’à ce que la porte cède sous l’arrivée d’une autre personne. Alice frotta son visage, ne préférant pas montrer l’inquiétude et l’angoisse marquer son visage et leva les yeux vers la lumière pour entrevoir la silhouette qui revenait vers elle. Elle avait eu l’espoir un instant que ce soit le policier qui revenait avec un téléphone mais ses espoirs furent vite écrasés. Alice déglutit en voyant qu’il s’agissait du lieutenant qui l’avait prise en charge avec l’intention mensongère de lui venir en aide ; jusque là elle n’avait pas vu le moindre coup de pouce de sa part. Elle voyait en lui un homme au cœur dur qui ne prendrait sans doute pas sa requête en considération, peut être la penserait il encore sous le contrôle de l’esprit qui l’habitait. Le visage de la jeune femme se figea, malgré l’envie de continuer de pleurer alors que ses yeux s’humidifiaient de nouveau Elle ravala les larmes, respira difficilement et réitéra sa demande alors qu’il lui demanda ce qu’elle voulait, la voix tremblante.
« Je voudrais prévenir quelqu’un que je suis ici, pour qu’il aille s’occuper de mon chien au cas où je ne sors pas ce soir. »
Elle n’essayait pas de préciser que c’était un chiot, ne souhaitant pas attirer la pitié en parlant de Sirius. Il avait besoin de plus d’attention qu’un adulte et alors sa demande lui semblait tout à fait légitime. Un appel, simplement, peu lui importait son sort tant que le seul être l’attendant chez elle était pris en charge. N’ayant pas de famille ni de réel amis proches, Alice craignait déjà que son seul recours ne soit pas disponible. Elle ne souhaitait pas demander à David, n’ayant pas envie de le mêler à cette histoire ? Qu’il se fasse un faux jugement d’elle et qu’il l’empêche de revoir Olive.
Au travers des barreaux, Alice avança son visage à la lumière, observant le lieutenant qui était l’un des premiers à avoir eu une conversation avec ce type.
« S’il vous plait, dites moi ce qu’il vous a dit. »
Aodh Ò Murchadah
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Mon personnage :
Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
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Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
par Aodh Ò Murchadah Lun 30 Nov - 15:45
Victime ou accusée ?
Alice & Aodh
“La victime meurt face à un assassin. L'assassin, lui, meurt face au monde entier.” ▬ Victoria Thérame
Elle avait pleuré. On pouvait sécher les traces humides de son mieux, les yeux restaient toujours un peu rouges, les paupières comme tordues sous la pression qu'elles avaient exercé lors de sanglots, et la bouche d'Alice gardait cette mollesse qu'on avait lorsqu'on pleurait, malgré sa voix qui avait repris une certaine fermeté. Le lieutenant la regarda longuement, gardant une distance respectueuse, même s'il ne craignait pas vraiment pour lui, il ne désirait pas être chopé au col et éclaté sur les barreaux sur l'esprit revenait d'un coup. Il croisa les bras sur son torse, l'écouta en silence, puis poussa un soupir. Il jeta un regard vers la porte, s'assura qu'elle fut close et parla, d'une voix ténue, adoptée expressément lors de choses à ne pas dévoiler aux oreilles indiscrètes :
- Pas grand-chose qui me soit très utile, dans l'immédiat. Mais vous avez gagné le gros lot, croyez-moi. Il se fiche totalement de votre sort, tout ce qui lui importe est d'arriver à ses fins et ce par tous les moyens. Si j'ai bien compris, s'il vous arrive de sérieux problèmes, il n'aura qu'à trouver un nouvel hôte pour continuer sa route telle qu'il se l'est tracée.
Son regard sombre perdit quelque peu de sa sévérité. Aodh n'avait pas spécialement de la compassion mais il comprenait mieux, à présent, la différence qu'il y avait entre l'âme malfaisante à laquelle il avait eu affaire un peu plus tôt et cette jeune femme qui lui offrait un air des plus pitoyables, mais surtout dépourvu de fourberie. Elle n'y était vraiment pour rien... Le contraste entre les deux, habitant pourtant le même corps, le perturbait plus qu'il ne se le serait avoué, et il se força à paraître plus aimable, plus digne de son statut de policier et de membre de la Garde, né pour surveiller, servir et protéger les citoyens de Dublin.
- Je ne suis pas en mesure de vous aider, si ce n'est trouver une excuse pour vous enfermer et tenter de briser ses chances d'aboutir dans ses projets, quels qu'ils soient. Et sachez que je n'en ai pas connaissance, il n'a pas semblé vouloir m'en donner des précisions. Sa bouche se tordit, maussade, trahissant son agacement face à cette situation qui lui échappait. Je devrais en parler à mes supérieurs. Ma propre position est limitée dans les actions que je peux mettre en place, dans votre cas.
Il décroisa les bras, s'approcha prudemment et chuchota un peu plus :
- Je peux vous faire sortir. Là, frappez-moi. De quoi provoquer une preuve physique pour le juge, si vous voyez ce que je veux dire... J'aurais alors une bonne raison de vous garder en cellule le temps de trouver une solution pour vous. Il soupira, légèrement désolé, juste assez pour montrer sa part d'humanité. Je devine que vous voudriez rentrer chez vous, mademoiselle, mais... Vous êtes dangereuse. Enfin, pas vous, mais... lui. Qu'il ait pu tuer un vampire... Il a de la force, de la ruse, ce n'est pas un novice en matière de meurtre, j'espère que vous comprenez les mesures que je dois prendre. J'ai peu de choix s'offrant à moi.
Aodh toussota, porta à nouveau son regard sur la porte, guettant un bruit de pas ou autre. Passablement rassuré, il revint à Alice.
- Je vous fais sortir, vous appelez quelqu'un pour votre chien et ensuite, refusez de retourner en cellule. Soyez convaincante. Voilà ma seule proposition dans l'immédiat qui me permettra, qui plus est, de garder un œil sur vous et surtout sur ce sale type qui vous possède.
- Pas grand-chose qui me soit très utile, dans l'immédiat. Mais vous avez gagné le gros lot, croyez-moi. Il se fiche totalement de votre sort, tout ce qui lui importe est d'arriver à ses fins et ce par tous les moyens. Si j'ai bien compris, s'il vous arrive de sérieux problèmes, il n'aura qu'à trouver un nouvel hôte pour continuer sa route telle qu'il se l'est tracée.
Son regard sombre perdit quelque peu de sa sévérité. Aodh n'avait pas spécialement de la compassion mais il comprenait mieux, à présent, la différence qu'il y avait entre l'âme malfaisante à laquelle il avait eu affaire un peu plus tôt et cette jeune femme qui lui offrait un air des plus pitoyables, mais surtout dépourvu de fourberie. Elle n'y était vraiment pour rien... Le contraste entre les deux, habitant pourtant le même corps, le perturbait plus qu'il ne se le serait avoué, et il se força à paraître plus aimable, plus digne de son statut de policier et de membre de la Garde, né pour surveiller, servir et protéger les citoyens de Dublin.
- Je ne suis pas en mesure de vous aider, si ce n'est trouver une excuse pour vous enfermer et tenter de briser ses chances d'aboutir dans ses projets, quels qu'ils soient. Et sachez que je n'en ai pas connaissance, il n'a pas semblé vouloir m'en donner des précisions. Sa bouche se tordit, maussade, trahissant son agacement face à cette situation qui lui échappait. Je devrais en parler à mes supérieurs. Ma propre position est limitée dans les actions que je peux mettre en place, dans votre cas.
Il décroisa les bras, s'approcha prudemment et chuchota un peu plus :
- Je peux vous faire sortir. Là, frappez-moi. De quoi provoquer une preuve physique pour le juge, si vous voyez ce que je veux dire... J'aurais alors une bonne raison de vous garder en cellule le temps de trouver une solution pour vous. Il soupira, légèrement désolé, juste assez pour montrer sa part d'humanité. Je devine que vous voudriez rentrer chez vous, mademoiselle, mais... Vous êtes dangereuse. Enfin, pas vous, mais... lui. Qu'il ait pu tuer un vampire... Il a de la force, de la ruse, ce n'est pas un novice en matière de meurtre, j'espère que vous comprenez les mesures que je dois prendre. J'ai peu de choix s'offrant à moi.
Aodh toussota, porta à nouveau son regard sur la porte, guettant un bruit de pas ou autre. Passablement rassuré, il revint à Alice.
- Je vous fais sortir, vous appelez quelqu'un pour votre chien et ensuite, refusez de retourner en cellule. Soyez convaincante. Voilà ma seule proposition dans l'immédiat qui me permettra, qui plus est, de garder un œil sur vous et surtout sur ce sale type qui vous possède.
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Alice S. Hargreaves
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Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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par Alice S. Hargreaves Jeu 3 Déc - 21:15
I've turned into a monster, and it keeps getting stronger
Victime ou accusée ?
Ce qu’il lui annonça ne l’avait pas plus avancée. Elle se savait habitée par un homme dangereux et jusque là avait cru pouvoir vivre normalement a condition de garder une parfaite maitrise d’elle-même. Son erreur avait été d’être honnête, elle était derrière les barreaux sans perspective de sortie dans l’immédiat et remettait bien des choses en doute depuis le début de la soirée. On pouvait dire clairement qu’elle touchait le fond, probablement aurait elle préféré mille fois se faire tuer pour de bon plutôt que de subir les plaies de ce démon. Elle ploya le menton un court instant sur ces premières déclarations, rien de bon donc, rien qui pourrait lui faciliter les choses et lui permettre d’arranger sa situation.
Alors, le lieutenant s’approcha un peu plus, lui déclarant qu’il n’avait d’autre choix que de la garder enfermée le temps de trouver une solution et empêcher cet esprit de faire du mal autour de lui. Un nouveau coup dur pour elle, un poignard directement planté dans le dos et qui aurait sans doute eu tendance à l’enfoncer plus bas que terre. C’était comme un cercle infernal, tout s’enchainait de telle sorte qu’on lui maintenait la tête sous l’eau et jamais rien de concret. Elle comprenait que la diviser de cet esprit était chose complexe, ce qui toutefois l’empêcha de sombrer totalement était le fait de penser aux autres et le nombre de vies qu’elle sauverait des griffes de cet individu en demeurant scellée. Mais Alice releva les yeux vers le lieutenant alors que dans sa voix, une nouvelle motivation l’interpella tandis qu’il lui proposa quelque chose avec une finalité de l’aider. Elle était choquée qu’il lui demande de le frapper alors qu’elle n’avait jamais levé la main sur quelqu’un.
« Quoi… ? » s’étrangla t-elle.
La mise en scène ne lui allait absolument pas, elle n’allait faire que remuer le couteau dans la plaie si elle lui donnait un coup en plus de donner une fausse image d’elle auprès du juge. Pourtant l’air moins sévère du lieutenant lui laissait croire qu’il cherchait vraiment à l’aider. Quel choix avait-elle ? Elle était complètement novice dans ce monde et ne pouvait que se fier à ceux qui le connaissaient déjà. Alice accepta donc, hochant la tête avec le cœur lourd.
Elle téléphona donc à une de ses collègues après avoir été autorisée a sortir, une amie en qui elle avait suffisamment confiance pour lui avoir confié le double des clefs de chez elle en cas de problème. Alice prétexta donc avoir eu une panne de voiture alors qu’elle se trouvait assez loin de Dublin et se voyait dans l’impossibilité de revenir. Son amie accepta volontiers de s’occuper de Sirius, lui annonçant qu’elle allait le chercher pour qu’il reste chez elle jusqu’à ce qu’elle puisse revenir. Puis, Alice raccrocha, déglutissant. Au moins elle avait fait le nécessaire pour lui, maintenant elle devait se convaincre de s’appliquer au plan du lieutenant. Lorsqu’elle croisa de nouveau le regard du lieutenant, comme prévu il lui demanda de retourner en cellule.
« Non. » Fit-elle, a priori tremblante.
Puis le lieutenant insista, Alice prit donc sur elle pour refuser fermement d’y retourner. Elle avait dit cela bien assez fort pour que ses collègues l’entendent résonner dans le couloirs et alors le plan se mit en place ainsi qu’il avait été prévu. Alice se débâtait et se fit davantage hargneuse lorsque les renforts arrivèrent pour la maitriser et aider à la remettre en cellule. Cela ressemblait beaucoup à ce que lorsque les infirmiers l’emmenaient voir le psychiatre en fin de compte, jouer la comédie n’avait pas été difficile pour elle et dès qu’elle fut de nouveau enfermée, son bras blessé bien plus douloureux à cause des violents gestes, elle se maudissait d’avoir agit ainsi. L’adrénaline redescendit aussi vite qu’elle était montée, Alice se terra sur un côté et se recroquevilla dans le fond le temps que les autres hommes s’en aillent. Elle avait coopéré, se convaincant d’avoir eu raison malgré les premières retombées qui se faisaient voir.
Alors, le lieutenant s’approcha un peu plus, lui déclarant qu’il n’avait d’autre choix que de la garder enfermée le temps de trouver une solution et empêcher cet esprit de faire du mal autour de lui. Un nouveau coup dur pour elle, un poignard directement planté dans le dos et qui aurait sans doute eu tendance à l’enfoncer plus bas que terre. C’était comme un cercle infernal, tout s’enchainait de telle sorte qu’on lui maintenait la tête sous l’eau et jamais rien de concret. Elle comprenait que la diviser de cet esprit était chose complexe, ce qui toutefois l’empêcha de sombrer totalement était le fait de penser aux autres et le nombre de vies qu’elle sauverait des griffes de cet individu en demeurant scellée. Mais Alice releva les yeux vers le lieutenant alors que dans sa voix, une nouvelle motivation l’interpella tandis qu’il lui proposa quelque chose avec une finalité de l’aider. Elle était choquée qu’il lui demande de le frapper alors qu’elle n’avait jamais levé la main sur quelqu’un.
« Quoi… ? » s’étrangla t-elle.
La mise en scène ne lui allait absolument pas, elle n’allait faire que remuer le couteau dans la plaie si elle lui donnait un coup en plus de donner une fausse image d’elle auprès du juge. Pourtant l’air moins sévère du lieutenant lui laissait croire qu’il cherchait vraiment à l’aider. Quel choix avait-elle ? Elle était complètement novice dans ce monde et ne pouvait que se fier à ceux qui le connaissaient déjà. Alice accepta donc, hochant la tête avec le cœur lourd.
Elle téléphona donc à une de ses collègues après avoir été autorisée a sortir, une amie en qui elle avait suffisamment confiance pour lui avoir confié le double des clefs de chez elle en cas de problème. Alice prétexta donc avoir eu une panne de voiture alors qu’elle se trouvait assez loin de Dublin et se voyait dans l’impossibilité de revenir. Son amie accepta volontiers de s’occuper de Sirius, lui annonçant qu’elle allait le chercher pour qu’il reste chez elle jusqu’à ce qu’elle puisse revenir. Puis, Alice raccrocha, déglutissant. Au moins elle avait fait le nécessaire pour lui, maintenant elle devait se convaincre de s’appliquer au plan du lieutenant. Lorsqu’elle croisa de nouveau le regard du lieutenant, comme prévu il lui demanda de retourner en cellule.
« Non. » Fit-elle, a priori tremblante.
Puis le lieutenant insista, Alice prit donc sur elle pour refuser fermement d’y retourner. Elle avait dit cela bien assez fort pour que ses collègues l’entendent résonner dans le couloirs et alors le plan se mit en place ainsi qu’il avait été prévu. Alice se débâtait et se fit davantage hargneuse lorsque les renforts arrivèrent pour la maitriser et aider à la remettre en cellule. Cela ressemblait beaucoup à ce que lorsque les infirmiers l’emmenaient voir le psychiatre en fin de compte, jouer la comédie n’avait pas été difficile pour elle et dès qu’elle fut de nouveau enfermée, son bras blessé bien plus douloureux à cause des violents gestes, elle se maudissait d’avoir agit ainsi. L’adrénaline redescendit aussi vite qu’elle était montée, Alice se terra sur un côté et se recroquevilla dans le fond le temps que les autres hommes s’en aillent. Elle avait coopéré, se convaincant d’avoir eu raison malgré les premières retombées qui se faisaient voir.
Aodh Ò Murchadah
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Race : Lycan
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Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
Date d'inscription : 21/08/2015
Mon personnage :
Race : Lycan
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Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
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Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
par Aodh Ò Murchadah Jeu 17 Déc - 0:19
Victime ou accusée ?
Alice & Aodh
“La victime meurt face à un assassin. L'assassin, lui, meurt face au monde entier.” ▬ Victoria Thérame
Les choses se déroulèrent comme prévu. Aodh la fit sortir et garda un œil sur elle, faussement suspicieux, tandis qu'elle passait son appel téléphonique pour qu'on vienne s'occuper de son chien. Alors qu'il la ramenait vers la cellule, fidèle à leur plan plus ou moins improvisé, la jeune femme refusa. Fidèle à ce qu'il devait montrer dans son rôle de flic, il insista ; et elle le frappa, quoique une lueur de crainte et d'incertitude défila dans les yeux clairs d'Alice tandis qu'elle se mit à se débattre entre ses bras qui feignaient de vouloir la contrôler. Il laissa volontairement les choses lui échapper, bien visible pour le reste des policiers présents, pour que ceux-ci interviennent. On la maîtrisa, sans trop de mal puisqu'il ne lui suffisait que de faire preuve d'une certaine rébellion, pour qu'il ait, aux yeux de tous, une réelle bonne raison de la garder sous clef.
Une fois à nouveau dans la cellule du commissariat, Aodh envoya d'un mouvement nerveux ses collègues qui retournèrent, sans un mot de plus, à leurs précédentes occupations. Le lieutenant, après s'être assuré qu'ils soient à nouveau seuls, lui souffla rapidement qu'il allait passer quelques coups de fil pour savoir ce qu'il pourrait faire pour l'aider, sans pour autant lui promettre de solution rapide et satisfaisante. Il lui offrit un regard lourd de sous-entendus et s'en alla d'un pas sec, claquant la porte derrière lui. Il traversa les bureaux sans daigner jeter un regard aux autres qui le suivaient des yeux, intrigués, et s'enferma dans son bureau personnel. Il alla s'avachir sans aucune grâce dans son fauteuil, se frottant le front d'une main moite ; il ne savait vraiment pas ce qu'il pourrait faire de concret pour venir en aide à cette jeune femme dont la situation était des plus compliquées... Il aurait eu du mal à l'admettre sur le moment, mais elle lui faisait pitié et ça lui paraissait insupportable de se sentir impuissant.
Aodh cessa de se morfondre et bondit littéralement sur son téléphone, composant alors le numéro de David. Il expliqua la situation brièvement et Il décrivit les antécédents de la jeune femme, dépeignant avec moults détails le danger qu'elle représentait et le fait qu'elle avait pu faire une rechute, se trouvant être dans l'incapacité morale de la libérer. David lui donna raison et lui donna l'ordre de l'embarquer demain matin et de l'amener à lui directement. Une fois que cela fut chose faite, une demi-heure étant passée, il retourna à la cellule où patientait, mal en point, Alice. Il frappa doucement sur les barreaux, l'éveillant, car elle semblait s'être assoupie.
- J'ai parlé de votre cas à une personne qui pourra vous aider efficacement, et je ne parle pas bien sûr d'un simple humain... Vous êtes un être surnaturel, votre cas réfère l'intervention de personnes sachant de quoi il s'agit. N'ayez crainte à ce niveau-là, on ne vous fera aucun mal.
C'était là un petit mensonge car, en réalité, Aodh n'avait aucune idée de ce qu'on faisait pour "aider" une personne possédée. Allait-on l’exorciser... ou l'exécuter ? Il n'en savait rien mais il ne voyait pas l'utilité d'effrayer la fille plus qu'elle ne devait l'être actuellement. Lorgnant les blessures qu'elle avait et la douleur qui se lisait sur son visage congestionné, il lui dit, avant de sortir :
- Je vais appeler un médecin. Je reviendrais avec lui. Tâchez de vous... reposer.
Pauvre créature... pensa-t-il en sortant, se dirigeant vers le téléphone pour appeler les services d'un docteur.
Une fois à nouveau dans la cellule du commissariat, Aodh envoya d'un mouvement nerveux ses collègues qui retournèrent, sans un mot de plus, à leurs précédentes occupations. Le lieutenant, après s'être assuré qu'ils soient à nouveau seuls, lui souffla rapidement qu'il allait passer quelques coups de fil pour savoir ce qu'il pourrait faire pour l'aider, sans pour autant lui promettre de solution rapide et satisfaisante. Il lui offrit un regard lourd de sous-entendus et s'en alla d'un pas sec, claquant la porte derrière lui. Il traversa les bureaux sans daigner jeter un regard aux autres qui le suivaient des yeux, intrigués, et s'enferma dans son bureau personnel. Il alla s'avachir sans aucune grâce dans son fauteuil, se frottant le front d'une main moite ; il ne savait vraiment pas ce qu'il pourrait faire de concret pour venir en aide à cette jeune femme dont la situation était des plus compliquées... Il aurait eu du mal à l'admettre sur le moment, mais elle lui faisait pitié et ça lui paraissait insupportable de se sentir impuissant.
Aodh cessa de se morfondre et bondit littéralement sur son téléphone, composant alors le numéro de David. Il expliqua la situation brièvement et Il décrivit les antécédents de la jeune femme, dépeignant avec moults détails le danger qu'elle représentait et le fait qu'elle avait pu faire une rechute, se trouvant être dans l'incapacité morale de la libérer. David lui donna raison et lui donna l'ordre de l'embarquer demain matin et de l'amener à lui directement. Une fois que cela fut chose faite, une demi-heure étant passée, il retourna à la cellule où patientait, mal en point, Alice. Il frappa doucement sur les barreaux, l'éveillant, car elle semblait s'être assoupie.
- J'ai parlé de votre cas à une personne qui pourra vous aider efficacement, et je ne parle pas bien sûr d'un simple humain... Vous êtes un être surnaturel, votre cas réfère l'intervention de personnes sachant de quoi il s'agit. N'ayez crainte à ce niveau-là, on ne vous fera aucun mal.
C'était là un petit mensonge car, en réalité, Aodh n'avait aucune idée de ce qu'on faisait pour "aider" une personne possédée. Allait-on l’exorciser... ou l'exécuter ? Il n'en savait rien mais il ne voyait pas l'utilité d'effrayer la fille plus qu'elle ne devait l'être actuellement. Lorgnant les blessures qu'elle avait et la douleur qui se lisait sur son visage congestionné, il lui dit, avant de sortir :
- Je vais appeler un médecin. Je reviendrais avec lui. Tâchez de vous... reposer.
Pauvre créature... pensa-t-il en sortant, se dirigeant vers le téléphone pour appeler les services d'un docteur.
FIN
© Gasmask