Running Man ft Aodh
Danner Farag
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Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Sam 5 Déc - 0:00
Runing Man
This is television. That's all this is
Les rues n'étaient éclairé que partiellement par le soleil crépusculaire. Peuplées par la foule de l'hiver, elles commençaient à sentir la canelle autant que le givre, et la fumée des voitures s'épaisissait dans l'air foird du soir. C'était des moments calmes, des moments appréciables, ou tout un chacun peu se sentir la partie d'un tout plus grand, un être dans le grand corps de la ville.
Danner profitait honteusement du moment, sa respiration formant de grands nuages gris derrière sa nouvelle écharpe. Il l'avait trouvé dans un magasin de seconde main, un endroit sympathique où il pouvait renouveller sa garde-robe pour seulement quelques pièces. Le gérant était un type sympa, un espèce de punk idéaliste qui le laisait trainer de temps en temps dans sa boutique et aimait discuter philosophie hégelienne.
S'enfonçant dans les rues, Danner commença à se diriger vers sa nouvelle destination : Le Medloch, un vieux bar de quartier où il était sûr de pouvoir se poser un moment histoire de prendre un café. C'était un de ses lieux de descente régulier, et surtout un des endroits où il lui arrivait de donner rendez-vous à ses petits camarades. Inviter des gens dans ses planques nocturnes n'était plus d'actualité, il fallait donc bien trouver d'autres endroits discrets et relativement délibéré de surnaturels.
Il n'avait pas spécialement donné de rendez-vous, mais il était toujours possible que quelqu'un l'ai demandé, une vérification n'était donc pas optionnel. Et le café chaud et noir rajoutait l'agréable à l'utile.
Après vérification, personne ne l'avait demandé. Danner en profita pour discuter quelque minutes avec la serveuse, mère célibataire de son état et toujours prône à lancer quelques blagues avec lui lorsqu'il était de passage. Etonnament, les humains normaux était souvent bien plus polis à son égard que nombres de surnaturels. C'était même une loi mathématique : plus la personne était surnaturelle, moins elle l'appréciait... étonnament.
Mais bon. Le bar était loin d'être vidé, et rester trop longtemps là attirerait l'attention en plus de gêner le patron. Ces lieux où il pouvait passer sans ennuis étaient bien rares, les chouchouter devenait un effort nécessaire. Il laissa un billet en pourboire à la serveuse et sortit tranquillement, l'esprit ravivé par le froid qui s'infiltrait sous son blouson.
Le planning de la soirée, sans être éprouvant, restait chargé. Il allait devoir s'organiser avec Joyce et Damian sur leurs prochaines actions, devait voir un vieux mercenaire pour quelques infos, et noam l'avait convaincu de sortir avec lui pour le reste de la nuit, offre qu'il n'avait pas osé refusé devant le sourire de son ami. Bref, une journée et une nuit ordinaire.
Aodh Ò Murchadah
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Mon personnage :
Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
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par Aodh Ò Murchadah Ven 19 Fév - 15:43
Running Man
Danner & Aodh
“Rien ne sert de courir...”
Aujourd'hui était un peu spécial. Devant les cernes d'un noir d'encre qui encerclaient le regard d'Aodh, son supérieur l'avait contraint à prendre quelques jours de repos. Face à son insistance, le lieutenant avait fini par céder, après une bonne heure à lutter, argumentant et contre-argumentant, dans le bureau de son patron, pour qu'il oublie cette idée. Vainement. Ce fut ainsi que le lycan, perdu parmi ces heures qu'il ne pouvait user à combattre le Mal sous toutes ses formes et qu'il devait tuer à défaut d'éliminer un ennemi de la paix, se retrouva à errer dans les ruelles de Dublin, traînant sa face de déterré mourant d'ennui. Il s'était aussi tôt que d'habitude, ce matin, bouffi d'ambition comme à l'accoutumée, mais son sursaut enthousiaste s'était rapidement éteint lorsqu'il se fut souvenu de son congé forcé. Avec un soupir de profonde lassitude, il s'était replongé dans son lit, mollement, pareil qu'un corbac dont on avait brisé les ailes. Si celui-ci ne pouvait plus traquer, dépecer de ses serres, dévorer les yeux perfides de ce monde, que lui restait-il ? Son nid n'avait d'ailleurs jamais été conçu pour divertir qui que ce soit durant plusieurs journées. Ni télévision, une bibliothèque dont il connaissait déjà par cœur chaque ouvrage, le seul ordinateur dont il fut le possesseur se trouvant à son bureau. Très vite, le tic-tac de l'horloge menaça de le rendre fou de façon irréversible, et il bondit de son lit tel un diable hors de sa boîte. Enfilant une veste longue et cintrée, une écharpe de laine grise et des chaussures étanches, il sortit de son immeuble, préférant affronter le froid vous gelant la moelle que le silence lugubre de son logis.
Déambuler ainsi, Aodh ne l'avait plus fait depuis belle lurette. En tout cas, jamais seul. La dernière fois avait été avec Amanda, cette douce sorcière dont la conversation lui réchauffait le cœur autant que son corps lui raidissait l'entrejambe. A cette pensée, il eut un léger sourire, et fut tenté de l'appeler. Il chercha son numéro dans son répertoire avant de se rappeler des obligations qu'elle avait pris la peine de lui communiquer quelques jours avant ; elle ne serait pas libre avant un bon moment, ayant une importante affaire à régler au tribunal. Elle devait se concentrer uniquement là-dessus, avait-elle dit, sans omettre pour autant de lui susurrer chaleureusement que le revoir après tout ce temps serait la plus délicieuse des choses qui pourrait leur arriver. Malgré cette pensée réconfortante, Aodh se sentit épris d'une certaine déception et rangea son portable dans la poche intérieur de sa veste. Il eut un frisson, s'ajoutant au givre qui lui enveloppait l'âme. Il lui fallait trouver un endroit où se réchauffer avant que ses doigts ne manquent de tomber un par un. Foutu pays nordique, glacial et humide à souhait.
Le lieutenant ne chercha pas bien longtemps ; au moins, si le climat était discutable au niveau de sa chaleur, le pays se rattrapait sur les nombreux lieux où il était possible de fuir les fréquentes intempéries. La bouffée d'air chaud qui lui souffla au visage lorsqu'il pénétra dans un pub, un peu au hasard, lui fit un bien fou. L'endroit était pittoresque mais agréable. De toute façon, il n'allait pas faire son difficile en cet instant. Il se dirigea sans hésiter vers le comptoir, demanda un café noir, sans sucre, et alla s'installer à une table barrée de coups de couteau et autres. Sa commande ne tarda pas à arriver. Aodh put se mettre dans l'attitude d'observateur, chose à laquelle il était doué, passant son regard d'un visage à l'autre. Un groupe de jeunes discutaient et riaient, un peu trop bruyamment, plusieurs chopes d'un demi-litre vides devant eux, encore auréolées d'une mousse aplatie. Un couple, les deux penchés sur un iPhone, semblaient regarder des photos - des touristes, peut-être. Un vieil homme rabougri se tenait au comptoir, juché sur un tabouret branlant, ayant du mal à tenir sa tête droite malgré l'aide de son bras. La serveuse, qui nettoyait des verres, lui lançait régulièrement des regards soucieux. A l'autre bout du comptoir, sur un autre tabouret, se dessina le dos de ce qu'il devina être un jeune homme, à la tignasse cendrée et en bouclettes éparses, emmêlées. A l'instant même où Aodh s'attardait sur ce garçon, celui-ci sortit un billet racorni de sa poche qu'il laissa à la barmaid avant de se laisser tomber de son perchoir et, mains dans les poches, il s'avança vers la sortie.
La lumière, quoique blafarde et ténue par la fumée de cigarettes en ces lieux, lui permit de distinguer les traits de ce jeune homme. Avec un sourire qui dévoilait ses canines, Aodh reconnut cet air effronté. Si le nom ne lui revenait pas, il savait que celui-ci baignait dans des affaires qui allait à l'encontre des objectifs de la Garde, et donc des siens ; pour sûr, il agissait dans les intérêts du XIII, selon Amanda. Il ne lui fallait pas se presser et continuer le plus normalement possible ce qu'il faisait ; il but le reste de son café d'un trait et, d'apparence calme, se leva, remit sa veste et son écharpe et, après avoir laissé l'argent exact de sa consommation, il sortit à son tour, retrouvant le vent mordant du nord. Un regard circulaire lui suffit à repérer la silhouette de dos de celui qu'il avait décidé de traquer. S'il ne travaillait plus pour la police en ce moment, c'était toujours le cas en tant que Spécialiste de la Garde. Jamais, d'ailleurs, la Garde ne se permettrait d'octroyer des... congés à ses membres. Les vacances n'existaient pas, car le Mal ne dormait jamais. Récupérant toute la volonté, oubliant en un clin d’œil l'obligation qu'il avait de se reposer, il talonna discrètement, jouant avec les ombres sur les trottoirs, le garçon en question. Quel était son nom, déjà... ?
Déambuler ainsi, Aodh ne l'avait plus fait depuis belle lurette. En tout cas, jamais seul. La dernière fois avait été avec Amanda, cette douce sorcière dont la conversation lui réchauffait le cœur autant que son corps lui raidissait l'entrejambe. A cette pensée, il eut un léger sourire, et fut tenté de l'appeler. Il chercha son numéro dans son répertoire avant de se rappeler des obligations qu'elle avait pris la peine de lui communiquer quelques jours avant ; elle ne serait pas libre avant un bon moment, ayant une importante affaire à régler au tribunal. Elle devait se concentrer uniquement là-dessus, avait-elle dit, sans omettre pour autant de lui susurrer chaleureusement que le revoir après tout ce temps serait la plus délicieuse des choses qui pourrait leur arriver. Malgré cette pensée réconfortante, Aodh se sentit épris d'une certaine déception et rangea son portable dans la poche intérieur de sa veste. Il eut un frisson, s'ajoutant au givre qui lui enveloppait l'âme. Il lui fallait trouver un endroit où se réchauffer avant que ses doigts ne manquent de tomber un par un. Foutu pays nordique, glacial et humide à souhait.
Le lieutenant ne chercha pas bien longtemps ; au moins, si le climat était discutable au niveau de sa chaleur, le pays se rattrapait sur les nombreux lieux où il était possible de fuir les fréquentes intempéries. La bouffée d'air chaud qui lui souffla au visage lorsqu'il pénétra dans un pub, un peu au hasard, lui fit un bien fou. L'endroit était pittoresque mais agréable. De toute façon, il n'allait pas faire son difficile en cet instant. Il se dirigea sans hésiter vers le comptoir, demanda un café noir, sans sucre, et alla s'installer à une table barrée de coups de couteau et autres. Sa commande ne tarda pas à arriver. Aodh put se mettre dans l'attitude d'observateur, chose à laquelle il était doué, passant son regard d'un visage à l'autre. Un groupe de jeunes discutaient et riaient, un peu trop bruyamment, plusieurs chopes d'un demi-litre vides devant eux, encore auréolées d'une mousse aplatie. Un couple, les deux penchés sur un iPhone, semblaient regarder des photos - des touristes, peut-être. Un vieil homme rabougri se tenait au comptoir, juché sur un tabouret branlant, ayant du mal à tenir sa tête droite malgré l'aide de son bras. La serveuse, qui nettoyait des verres, lui lançait régulièrement des regards soucieux. A l'autre bout du comptoir, sur un autre tabouret, se dessina le dos de ce qu'il devina être un jeune homme, à la tignasse cendrée et en bouclettes éparses, emmêlées. A l'instant même où Aodh s'attardait sur ce garçon, celui-ci sortit un billet racorni de sa poche qu'il laissa à la barmaid avant de se laisser tomber de son perchoir et, mains dans les poches, il s'avança vers la sortie.
La lumière, quoique blafarde et ténue par la fumée de cigarettes en ces lieux, lui permit de distinguer les traits de ce jeune homme. Avec un sourire qui dévoilait ses canines, Aodh reconnut cet air effronté. Si le nom ne lui revenait pas, il savait que celui-ci baignait dans des affaires qui allait à l'encontre des objectifs de la Garde, et donc des siens ; pour sûr, il agissait dans les intérêts du XIII, selon Amanda. Il ne lui fallait pas se presser et continuer le plus normalement possible ce qu'il faisait ; il but le reste de son café d'un trait et, d'apparence calme, se leva, remit sa veste et son écharpe et, après avoir laissé l'argent exact de sa consommation, il sortit à son tour, retrouvant le vent mordant du nord. Un regard circulaire lui suffit à repérer la silhouette de dos de celui qu'il avait décidé de traquer. S'il ne travaillait plus pour la police en ce moment, c'était toujours le cas en tant que Spécialiste de la Garde. Jamais, d'ailleurs, la Garde ne se permettrait d'octroyer des... congés à ses membres. Les vacances n'existaient pas, car le Mal ne dormait jamais. Récupérant toute la volonté, oubliant en un clin d’œil l'obligation qu'il avait de se reposer, il talonna discrètement, jouant avec les ombres sur les trottoirs, le garçon en question. Quel était son nom, déjà... ?
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Danner Farag
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par Danner Farag Mer 2 Mar - 19:54
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Les rues n'étaient éclairées que par une faible lumière, reste de l'anémique soleil du nord perçant à travers les trop nombreux nuages, le tout accompagné de l'aide naissante des lampadaire. Il faisait froid et moche, mais ça ne dérangeait pas Danner. Il avait connu la chaleur du soleil du désert et l'aprêté du vent sablé, souvenir suffisament désagréable pour lui faire relativiser le côté désagréable du climat tempêré de Dublin.
Prenant un instant pour respirer l'air froid et vivifiant à la porte du bar, jeta un coup d'oeil derrière lui, puis il se remit vite en chemin, les mains dans les poches et la la tête rentré dans le col de son blouson. Le froid ne l'agressait pas plus que ça, mais ça n'était pas une raison pour s'y exposer inutilement. Se mettre au devant d'un possible danger par pur bravade n'avait rien d'intelligent. Et en parlant de ça...
Les rues étaient vides mais non désertes. Impossible de se fondre dans la foule, et impossible aussi de savoir quels étaient les yeux posés sur lui. Rester là maintenant, près d'une adresse connue qui plus est, n'était pas la meilleure idée du monde. Cependant, personne ne l'avait attaqué, il n'avait pas besoin de se mettre à courir.
Prenant un virage à angle droit, il tourna dans une ruelle sombre. Il connaissait bien cet endroit, passage habituel pour son trajet de départ du bar. Un des immeubles qui la longeait avait une porte qui ne fermait pas et son hall était habituellement utilisés par des petits "commerçants" avec qui il s'entendait pas trop mal. Pas sûr qu'ils le préviennent si jamais une personne se pointait pour les questionner sur son passage, mais au moins ils ne l'empêchaient pas de passer et découragaient d'éventuels curieux.
L'immeuble s'ouvrait de l'autre côté sur une petite cour intérieur, ce genre d'artifices architecturaux qu'on utilise pour faire croire aux gens que non, leur vie n'est pas complétement nulle. Entre les quelques cyprès morts, les bancs en mauvaises états et les pelouses desséchés, l'endroit était loin de respirer la vie. Il offrait cependant l'avantage de mener directement au garage de l'immeuble par une porte sympathiquement placée et très mal indiquée. Et une fois cette porte franchit, après une minute de navigation entre les voitures et un saut par dessus une barrière, il était dehors.
Bon, ça devrait suffir pour brouiller les éventuels poursuivants. La rue était un peu plus peuplée et mênait directement là où il voulait aller, autant en profiter et garder à l'esprit cette future réunion.
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par Aodh Ò Murchadah Jeu 3 Mar - 14:04
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“Rien ne sert de courir...”
Aodh n'avait aucun moyen de savoir si ce jeune gars l'avait repéré, mais il y avait tout à croire qu'oui. A moins que cela ne soit son - étrange - trajet habituel, il eut un mal fou à ne pas le perdre de vue et son flair lui fut, plus d'une fois, bien utile. Ses narines frétillaient, le bout de nez légèrement relevé pour capter le moindre effluve odorant s'échappant de sa proie, tandis qu'il se frayait un passage dans cet espèce de dédale. Il avait bien failli perdre un temps précieux, où même son odorat de loup lui aurait été inutile, lorsqu'il se frotta à quelques têtes dures à l'entrée d'un immeuble, qui le regardèrent de travers avant de s'engager dans le couloir, espérant, certainement, lui barrer le chemin. L'endroit semblait trop mort pour qu'on y veuille poursuivre sa vie, et seuls certains habitués de ces lieux sordides y traînaient, se connaissant évidemment tous. Aodh était une figure nouvelle et, de ce fait, un intrus à leurs yeux. Il eut un mal fou à les faire dégager, devant user de son autorité policière en montrant son insigne de lieutenant. Là, seulement, ils s'écartèrent, maugréant des injures dignes des bons militants ACAB de par le monde soulignées de menaces mortelles. Le Spécialiste ne s'en offusqua pas, habitué à s'en prendre ainsi plusieurs fois dans la même semaine, et ignora avec superbe ces paroles provocatrices pour continuer sa route, le nez à l'affût et le regard perçant la semi-obscurité.
Sans cette faculté, jamais il n'aurait pu trouver cette foutue porte en tôle ondulée qui s'encastrait dans la large porte de ce qu'il devina être un garage. Il pesta, car il venait à nouveau de perdre plusieurs secondes et voyait devant lui un amas de voitures garées là, l'obligeant à déambuler parmi elles au lieu de pouvoir aller en ligne droite. Après avoir passé une barrière branlante à moitié effondrée sur elle-même, il se retrouva à nouveau dehors, sous un début de bruine glacée comme celles dont il avait horreur. Son flair s'en trouva amoindrie et il ne put réprimer un juron. Un léger parfum acide, celui d'un jeune homme ne se lavant pas assez souvent pour être présentable, lui passa sous le nez avant de s'enfuir, et Aodh tournoya un bon moment avant d'en retrouver la trace. Celle-ci, enfin, se profila sous ses yeux, aussi nettement qu'un fil rouge se déroulant dans l'espace, de plus en plus nette à chacun de ses pas. Il la suivit, le pas pressé, désireux de ne pas se faire distancer davantage. Avec soulagement, il revit enfin la fameuse silhouette, qui marchait d'un pas aussi sec que lui. Se savait-il pris en chasse ?
- Mais où m'emmènes-tu donc ? marmonna Aodh, reprenant aussitôt le plaisir intense de la traque, une chose qu'il adorait le plus en ce bas monde.
Ses lèvres furent marquées par un sourire en coin, presque invisible sous l'ombre de sa capuche. Il accéléré encore l'allure, plus que curieux de savoir où tout cela allait le mener.
Sans cette faculté, jamais il n'aurait pu trouver cette foutue porte en tôle ondulée qui s'encastrait dans la large porte de ce qu'il devina être un garage. Il pesta, car il venait à nouveau de perdre plusieurs secondes et voyait devant lui un amas de voitures garées là, l'obligeant à déambuler parmi elles au lieu de pouvoir aller en ligne droite. Après avoir passé une barrière branlante à moitié effondrée sur elle-même, il se retrouva à nouveau dehors, sous un début de bruine glacée comme celles dont il avait horreur. Son flair s'en trouva amoindrie et il ne put réprimer un juron. Un léger parfum acide, celui d'un jeune homme ne se lavant pas assez souvent pour être présentable, lui passa sous le nez avant de s'enfuir, et Aodh tournoya un bon moment avant d'en retrouver la trace. Celle-ci, enfin, se profila sous ses yeux, aussi nettement qu'un fil rouge se déroulant dans l'espace, de plus en plus nette à chacun de ses pas. Il la suivit, le pas pressé, désireux de ne pas se faire distancer davantage. Avec soulagement, il revit enfin la fameuse silhouette, qui marchait d'un pas aussi sec que lui. Se savait-il pris en chasse ?
- Mais où m'emmènes-tu donc ? marmonna Aodh, reprenant aussitôt le plaisir intense de la traque, une chose qu'il adorait le plus en ce bas monde.
Ses lèvres furent marquées par un sourire en coin, presque invisible sous l'ombre de sa capuche. Il accéléré encore l'allure, plus que curieux de savoir où tout cela allait le mener.
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par Danner Farag Dim 6 Mar - 11:36
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Danner sortit nonchalement le téléphone de sa poche, intrigué par son innatendu vibration. Sur l'écran, un numéro qu'il n'avait pas enregistré mais se souvenait d'avoir déjà vu. Et sur l'écran, quelques mots sybillins.
"Keuf a ton cu. Fé gaffe"
Un sourire taquin naquit sur le visage du Corbeau. Il avait peut-être douté un peu trop de ces braves gens, même si c'était probablement le c omportement du flic en question plus que leur attachement à sa petite personne qui les avaient poussé à l'aider. Personne n'aime qu'on lui marche dessus, encore moins quand c'est la botte ferré de la police qui s'abat sur ta gueule. Remerciant rapidement les dieux de la baston, Danner ralentit sa route.
Quand il remit son téléphone dans sa poche, il était parfaitement détendue. Après tout, sa journée se passait bien, et il n'avait aucune emmerde à l'horizon. On venait de lui envoyer un sms comme quoi la réunion était décalé, il avait donc le temps de ne plus se presser.
Il continua sa balade dans les rues, marchant assez vite, à son habitude, mais sans se presser outre mesure. Il se laissa même quelques instants pour regarder la boutique d'un vendeur de surplus militaire, dévisageant un des pantalons qui pourrait peut-être un jour remplacer le sien. Il se remit vite en route, sans même entrer dans la boutique, mais tourna à l'angle d'une rue secondaire quelques mètres plus loin.
Si la personne avait arrêté de le suivre, il n'y aurait pas de problème. Sinon... et bien il venait de sacrifier une de ses caches mineurs. On a rien sans rien. Jetant un coup d'oeil en arrière pour "vérifier qu'il n'était pas suivit" il se dirigea vers une petite boutique qui bordait la rue, un bar visiblement fréquentée par une clientèle d'"habitués" uniquement. Il entrouvrit la porte, s'y glissa, et la referma aussi sec.
A l'intérieur du bar, seul le barman et deux poivrots. Il fit un signe de tête rapide à l'homme derrière le comptoir, et emprunta l'escalier qui menait à l'étage. Il s'était trouvé une chambre "à vie" dans ce bouge infâme en rendant un service au taulier quelques mois auparavant. Pas grande perte pour eux, vu qu'il n'y avait jamais personne dans ce bouge.
L'escalier menait aux chambres. Il rentra dans la troisième sur la gauche, laissant la porte légèrement entrouverte, et attrapa le pistolet scotché sur le dessous de la table de nuit. Maintenant il ne lui restait qu'à attendre.
Aodh Ò Murchadah
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par Aodh Ò Murchadah Mer 9 Mar - 22:19
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La poursuite, lente et minutieuse, continua, au détour de plusieurs rues qu'Aodh connaissait par cœur - la ville était la sienne, et même si son service était plus demandé dans le quartier de Cabra, il ne lui était pas rare d'étendre ses griffes plus loin. Et, en tant que Spécialiste, son emprise sur le monde ne connaissait aucune frontière, et il avait le sens de l'observation et une bonne mémoire olfactive. Par ce détail, d'ailleurs, il comprit rapidement qu'il s'avançait de plus en plus dans des quartiers mal famés, à l'odeur typique de ces ruelles mal nettoyées et de ce fait jonchées de détritus, mégots et autres joyeusetés. Le fond de sa cuvette était sans une once de doute plus propre que cet endroit. L'air embaumait la puanteur des poubelles oubliées, délaissées, déchirées par quelques renards à poils ou à plumes. Tout en continuant à patauger parmi ces bouis-bouis et autres masures de peu d'élégance donnant l'impression de moisir debout, il se mit à désirer de n'avoir qu'un nez de simple homme tant tout cela lui était infect. Une grimace dégoûtée au visage, il retint à moitié sa respiration et poursuivit toujours le jeune homme.
Il semblait dévier, changer d'allure, sans qu'Aodh ne puisse s'en assurer. Le comportement des gens pouvaient être changeants sans aucune raison valable, juste à cause, par exemple, d'une pensée furtive. Il n'était pas du tout en mesure de comprendre la vraie raison de ce pas différent, tout à coup. Qu'il jette un oeil à son téléphone n'était en rien un indice, même si le lycan pouvait y voir un lien. Laissant de côté ces idées pour ne pas se laisser submerger par un éventuel mauvais jugement, il se cacha juste à temps derrière un abribus lorsque le garçon s'arrêta pour regarder une vitrine, visiblement intéressé. Aodh faillit le rater lorsque celui-ci se remit en marche, et s'injuria mentalement ; il rouillait, ou quoi ?
Un peu plus loin, enfin, le jeune cessa sa promenade de santé pour pénétrer dans un établissement qui fit lever les yeux au ciel à Aodh. Dois-je vraiment rentrer là-dedans ? pensa-t-il, maussade. Il imaginait d'ici les effluves de vieux tabac à pipe, froid qui plus est, incrustées jusque dans le papier-peint qui s'en retrouvait jauni. Des tables aussi branlantes que le chef du gérant, généralement encore plus bourré que ses clients. Une décoration douteuse, d'un autre temps, qui avait la tronche de choses qui devraient plutôt se retrouver à la déchetterie. Et ne parlons même pas de la propreté générale... Des verres où même un pestiféré n'oserait tremper les lèvres. Bref, Aodh appréhendait le moment où il rentrerait, surtout que, en plus du fait que l'endroit risquait fort bien de lui filer la nausée, il craignait de ne pas passer du tout inaperçu. Avec sa tenue de bellâtre, veste cintrée, gants et chaussures de cuir neuf, rasé de frais, il n'avait rien d'un manant pouvant prendre plaisir à traîner dans un tel coin. Au mieux, on le croirait infiltré dans une magouille quelconque qui demandait à être orchestré, voire exécuté, dans un lieu discret. Au pire, on comprendrait qu'il est flic, quoique en congé, et il risquait gros. Il n'était jamais bon d'avoir une meute d'addicts croisés à des malfrats de toutes trempes...
Pourtant, ne reculant pas devant ce risque évident, Aodh décida d'entrer à son tour. Comme prévu, la vague d'odeur putride lui monta la bile en bouche, et il dut faire un effort plus que surhumain pour ne pas retourner en rue et à son air relativement frais. Il jeta une oeillade au barmaid, qui le regarda bizarrement, ainsi que deux de ses potes au regard tout aussi vitreux que celui d'un veau. Aodh daigna les saluer, réprimant sa moue dégoûtée pour afficher un maigre sourire, puis jeta un regard circulaire à la salle. Vide, en dehors des trois poivrots. Il vit deux portes, l'une comportant l'écriteau crasseux "WC" et une autre sans aucune indication, entrebâillée. Il s'avança vers les trois hommes et demanda si un gars était passé par ici. On ne lui répondit pas, mais Aodh vit que l'un des trois, resté silencieux à défaut de donner son refus, fixait la porte sans nom. Aodh le remercia, ce qui l'étonna vu qu'il n'avait justement rien dit, avant d'aller là où il pensait trouver le garçon. Il entendit derrière lui des vociférations, comme quoi il violait une propriété privée, mais il s'en fichait : ce n'était clairement pas le moment de se demander s'il était dans ses droits. Qui plus est, il ne travaillait pas pour la police à l'instant mais pour la Garde, et la Garde avait, à peu près, tous les droits. Bien plus que les bleus, en tout cas.
Montant les degrés à pas légers, ce qui ne l'empêcha pas de les faire toutes grincer à son grand désarroi, il arriva à un étage où plusieurs portes le long d'un couloir se profilèrent sous ses yeux. Il sortit son arme, espérant cependant ne pas devoir s'en servir, mais il savait certaines choses sur ce jeune homme qui lui inspirait la méfiance et la prudence. Son nez revint servir son propriétaire et il renifla chaque porte devant laquelle il passa. Rapidement, un parfum familier lui vint et, sans hésiter, il frappa à la porte d'où l'odeur émanait. Sa voix se fit sèche, mais pas du tout agressive :
- Police, ouvrez, c'est un ordre.
Bien évidemment, il ne pouvait pas gueuler "la Garde" à la place de "Police". Mais, dans la logique des choses, c'était ce qu'il aurait dû dire, puisque c'était la réelle raison.
Il semblait dévier, changer d'allure, sans qu'Aodh ne puisse s'en assurer. Le comportement des gens pouvaient être changeants sans aucune raison valable, juste à cause, par exemple, d'une pensée furtive. Il n'était pas du tout en mesure de comprendre la vraie raison de ce pas différent, tout à coup. Qu'il jette un oeil à son téléphone n'était en rien un indice, même si le lycan pouvait y voir un lien. Laissant de côté ces idées pour ne pas se laisser submerger par un éventuel mauvais jugement, il se cacha juste à temps derrière un abribus lorsque le garçon s'arrêta pour regarder une vitrine, visiblement intéressé. Aodh faillit le rater lorsque celui-ci se remit en marche, et s'injuria mentalement ; il rouillait, ou quoi ?
Un peu plus loin, enfin, le jeune cessa sa promenade de santé pour pénétrer dans un établissement qui fit lever les yeux au ciel à Aodh. Dois-je vraiment rentrer là-dedans ? pensa-t-il, maussade. Il imaginait d'ici les effluves de vieux tabac à pipe, froid qui plus est, incrustées jusque dans le papier-peint qui s'en retrouvait jauni. Des tables aussi branlantes que le chef du gérant, généralement encore plus bourré que ses clients. Une décoration douteuse, d'un autre temps, qui avait la tronche de choses qui devraient plutôt se retrouver à la déchetterie. Et ne parlons même pas de la propreté générale... Des verres où même un pestiféré n'oserait tremper les lèvres. Bref, Aodh appréhendait le moment où il rentrerait, surtout que, en plus du fait que l'endroit risquait fort bien de lui filer la nausée, il craignait de ne pas passer du tout inaperçu. Avec sa tenue de bellâtre, veste cintrée, gants et chaussures de cuir neuf, rasé de frais, il n'avait rien d'un manant pouvant prendre plaisir à traîner dans un tel coin. Au mieux, on le croirait infiltré dans une magouille quelconque qui demandait à être orchestré, voire exécuté, dans un lieu discret. Au pire, on comprendrait qu'il est flic, quoique en congé, et il risquait gros. Il n'était jamais bon d'avoir une meute d'addicts croisés à des malfrats de toutes trempes...
Pourtant, ne reculant pas devant ce risque évident, Aodh décida d'entrer à son tour. Comme prévu, la vague d'odeur putride lui monta la bile en bouche, et il dut faire un effort plus que surhumain pour ne pas retourner en rue et à son air relativement frais. Il jeta une oeillade au barmaid, qui le regarda bizarrement, ainsi que deux de ses potes au regard tout aussi vitreux que celui d'un veau. Aodh daigna les saluer, réprimant sa moue dégoûtée pour afficher un maigre sourire, puis jeta un regard circulaire à la salle. Vide, en dehors des trois poivrots. Il vit deux portes, l'une comportant l'écriteau crasseux "WC" et une autre sans aucune indication, entrebâillée. Il s'avança vers les trois hommes et demanda si un gars était passé par ici. On ne lui répondit pas, mais Aodh vit que l'un des trois, resté silencieux à défaut de donner son refus, fixait la porte sans nom. Aodh le remercia, ce qui l'étonna vu qu'il n'avait justement rien dit, avant d'aller là où il pensait trouver le garçon. Il entendit derrière lui des vociférations, comme quoi il violait une propriété privée, mais il s'en fichait : ce n'était clairement pas le moment de se demander s'il était dans ses droits. Qui plus est, il ne travaillait pas pour la police à l'instant mais pour la Garde, et la Garde avait, à peu près, tous les droits. Bien plus que les bleus, en tout cas.
Montant les degrés à pas légers, ce qui ne l'empêcha pas de les faire toutes grincer à son grand désarroi, il arriva à un étage où plusieurs portes le long d'un couloir se profilèrent sous ses yeux. Il sortit son arme, espérant cependant ne pas devoir s'en servir, mais il savait certaines choses sur ce jeune homme qui lui inspirait la méfiance et la prudence. Son nez revint servir son propriétaire et il renifla chaque porte devant laquelle il passa. Rapidement, un parfum familier lui vint et, sans hésiter, il frappa à la porte d'où l'odeur émanait. Sa voix se fit sèche, mais pas du tout agressive :
- Police, ouvrez, c'est un ordre.
Bien évidemment, il ne pouvait pas gueuler "la Garde" à la place de "Police". Mais, dans la logique des choses, c'était ce qu'il aurait dû dire, puisque c'était la réelle raison.
© Gasmask
Danner Farag
Messages : 894
Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Mar 15 Mar - 22:21
Runing Man
This is television. That's all this is
Seul le son importait à cet instant là. Danner, immobile prêt de la porte, n'était plus qu'ouïe, essayant de capter les nuances de la pièce qui allait se dérouler en dessous de lui d'ici peu.
Rien.
Rien.
Le grincement de la porte du bar. Des bruits étouffés de conversation. Des bruits de pas. Un seul bruit de pas, qui se rapprochait de son couloir. Et finalement le choc contre sa porte et l'intonation annonçant la police.
C'était tout ce qu'il avait besoin de savoir. Il avait effectivement été suivi par un type pas mauvais. Probablement un surnaturel vu l'entêtement qu'il mettait à sa recherche. Un connard du conclave, ou peut-être un de ces abrutis de la Garde. L'idiot était seul, sans le barman pour l'accompagner, ce n'était donc pas un habitué du bar, et le barman lui-même avait du se dire qu'il puait les ennuis. Donc c'était bien un connard mal intentionné.
En une seconde, Danner fit l'inventaire de la pièce. Une table de nuit. Un lit sale. Lui, armé. Une fenêtre donnant sur une cour intérieur quelques mètres plus bas. Une seule route de fuite, donc, à part à vouloir abattre une cloison. S'il se rendait maintenant et que le type en question avait de mauvaises intentions (tousse tousse) il ne ferait pas long feu. Acculé qu'il était, il ne lui restait pas beaucoup de solutions. S'il bougeait, le flic l'entendrait et abattrait la porte. S'il ne bougeait pas, il perdrait patience et abattrait la porte. Lui même ne pouvait pas vraiment ouvrir celle-ci, la maligne pivotait vers l'intérieur. Et l'abattre le laisserait vulnérable à des tirs. Une seule solution donc.
Danner tira trois balles à travers le mur. Une où aurait dû se trouver le pelvis du flic si celui-ci avait été armé en embuscade derrière le mur, et deux autres à travers de la porte, à quelques centimètres d'intervalle, au niveau du ventre.
D'un bond, il sauta par dessus le lit. D'un coup sec du coude, il ouvrit la fenêtre et grimpa d'un bond sur le rebord. Espérant que la confusion était suffisante pour que l'autre n'ai pas le temps de le voir, Danner sauta.
Vers le haut. D'une main, il s'attrapa à la gouttière, espérant que celle-ci ne se rompe pas sous son poids. Dans un effort surhumain (et remerçiant damian de l'avoir fait se remettre au sport), il se hissa sur le toits de tuile de l'établissement, s'efforçant de ne pas glisser sur le toit détrempé. Faisant quelques mètres afin de se mettre à l'abris de possible tir à travers le plafond, il déchaussa une tuile et la lança dans la cour inférieur.
C'était grossier et faible, mais le pauvre pécore avait toujours une chance de se faire avoir. Après tout, plus c'est gros plus ça passe, dis le dicton populaire. Et au pire, ils auraient le temps d'une petite discussion tranquille, maintenant qu'il avait un espace de couvert et suffisamment d'alternatives de fuites.
Aodh Ò Murchadah
Messages : 124
Date d'inscription : 21/08/2015
Mon personnage :
Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
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Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
par Aodh Ò Murchadah Mer 30 Mar - 1:07
Running Man
Danner & Aodh
“Rien ne sert de courir...”
D'un vif mouvement latéral des épaules, Aodh évita de justesse une balle qui, quoique ralentie, venait de traverser le mur de plâtre, provoquant une détonation reconnaissable entre mille. Une seconde troua la porte, une bête planche qui ne résista pas du tout, et qui confirma l'idée qu'avait Aodh sur ce jeune homme. Il était dangereux, à sa façon. Peut-être par son impulsivité, ou son manque total d'hésitation en ce qui concernait le meurtre, Aodh n'en savait trop rien, mais il était pas loin d'en connaître davantage sur cette âme errante. Se plaçant, au bout d'un moment, devant la porte, comprenant que sa proie avait cessé de vouloir transformer l'endroit en gruyère, il mit un coup de pied dans la porte qui craqua bruyamment. Il écarta les bouts de bois bancals d'un côté et de l'autre et enjamba le bas de la porte qui tenait encore faiblement sur ses gonds, entrant enfin dans la pièce. Vide. La fenêtre ouverte, ceci dit, lui indiqua que le garçon avait eu envie de jouer les filles de l'air...
Ni une ni deux, le Spécialiste se rua sur cette fenêtre, mais passa prudemment la tête en travers au cas où Danner souhaitait le voir descendre à l'état de cadavre. Par chance, rien de tel n'arriva, et il put vérifier dans la rue s'il ne voyait pas une ombre s'encourir. Il entendit alors le bruit de brisure que ferait un pot d'argile en percutant un sol de pierre, et, en premier lieu, son regard se tourna vers la source de ce bruit singulier. Après réflexion et inspection des lieux, il regarda vers le haut et son œil fut attiré par la déformation légère de la gouttière, comme si celle-ci avait dû supporter un poids anormale en vue de sa fonction. Si le fugitif avait pris la voie au sol, il était déjà un peu tard pour le pister, ceci dit, s'il se trouvait sur les toits, la traque tournerait à son avantage. Aodh avait quelque petit talent d'équilibriste, en son temps... Il allait bientôt savoir s'il s'était rouillé ou non. Avec souplesse, il se jucha sur le rebord de fenêtre et bondit pour agripper tout juste le bord de la toiture avant de se hisser, lâchant un grognement sous l'effort.
A peine eut-il mis un genou sur les tuiles qu'il entendit un autre bruit de respiration. Léger, très léger, et qui serait imperceptible à l'oreille d'un humain, surtout dans ce vent de tous les diables. Aodh se mit debout, trouvant son équilibre sur ces ardoises glissantes de pluie, l'arme à nouveau au poing. Il huma l'air, fixa alors un muret de briques, poussa un ricanement et s'exclama :
- Rien ne sert de te cacher, petit. Je t'entends comme si tu étais à côté de moi, et ton odeur m'indique mieux ton emplacement que le ferait un gyrophare.
Il s'avança avec vigilance, posant un pied après l'autre, histoire d'éviter une stupide chute, jusqu'à un endroit un peu plus plat où il se sentit plus à son aise.
- Je te conseille vivement de lâcher cette arme, de lever les mains et de te rendre, continua-t-il d'une voix plus ferme. Je n'ai pas pour habitude de laisser filer quiconque, et j'ai une nette préférence pour la réussite que l'échec, même s'il faut pour cela t'abattre comme un chien... M'as-tu compris ?
Ni une ni deux, le Spécialiste se rua sur cette fenêtre, mais passa prudemment la tête en travers au cas où Danner souhaitait le voir descendre à l'état de cadavre. Par chance, rien de tel n'arriva, et il put vérifier dans la rue s'il ne voyait pas une ombre s'encourir. Il entendit alors le bruit de brisure que ferait un pot d'argile en percutant un sol de pierre, et, en premier lieu, son regard se tourna vers la source de ce bruit singulier. Après réflexion et inspection des lieux, il regarda vers le haut et son œil fut attiré par la déformation légère de la gouttière, comme si celle-ci avait dû supporter un poids anormale en vue de sa fonction. Si le fugitif avait pris la voie au sol, il était déjà un peu tard pour le pister, ceci dit, s'il se trouvait sur les toits, la traque tournerait à son avantage. Aodh avait quelque petit talent d'équilibriste, en son temps... Il allait bientôt savoir s'il s'était rouillé ou non. Avec souplesse, il se jucha sur le rebord de fenêtre et bondit pour agripper tout juste le bord de la toiture avant de se hisser, lâchant un grognement sous l'effort.
A peine eut-il mis un genou sur les tuiles qu'il entendit un autre bruit de respiration. Léger, très léger, et qui serait imperceptible à l'oreille d'un humain, surtout dans ce vent de tous les diables. Aodh se mit debout, trouvant son équilibre sur ces ardoises glissantes de pluie, l'arme à nouveau au poing. Il huma l'air, fixa alors un muret de briques, poussa un ricanement et s'exclama :
- Rien ne sert de te cacher, petit. Je t'entends comme si tu étais à côté de moi, et ton odeur m'indique mieux ton emplacement que le ferait un gyrophare.
Il s'avança avec vigilance, posant un pied après l'autre, histoire d'éviter une stupide chute, jusqu'à un endroit un peu plus plat où il se sentit plus à son aise.
- Je te conseille vivement de lâcher cette arme, de lever les mains et de te rendre, continua-t-il d'une voix plus ferme. Je n'ai pas pour habitude de laisser filer quiconque, et j'ai une nette préférence pour la réussite que l'échec, même s'il faut pour cela t'abattre comme un chien... M'as-tu compris ?
© Gasmask