His Parliament is on fire when his hands are up.
par Amanda J. Anderson Mar 1 Déc - 16:34
His Parliament is on fire when his hands are up
Deux mois s’étaient écoulés depuis cette journée qui avait changé bien des choses dans son quotidien. Qui aurait pu croire qu’un homme lui fasse tourner la tête plus que son ultime idole Darren Brent ? C’était pourtant réel, rien n’aurait pu laisser croire que les premiers instants où ils s’étaient laissés allés à une folle nuit les marqueraient au point qu’ils se voient régulièrement. Aodh était un amant, un ami, quelqu’un auprès de qui elle pouvait être elle-même sans faire de faux semblants. C’était agréable pour elle de pouvoir prétendre à une vie sociale normale sans avoir besoin de tirer sur les sourires alors qu’elle n’en pensait pas moins. Il était arrivé qu’elle et Aodh se disputent un peu, ayant deux personnalités fortes il y avait certains points sur lesquels cela coinçait. Néanmoins leur passion l’un pour l’autre avait surpassé ces petites choses là et voilà où ils en étaient. Chacun de leur côté ils demeuraient libres, vivant cette relation plus d’un point de vue charnel que quelque chose de sérieux. Cela s’était fait naturellement, elle ne s’était d’ailleurs pas privée d’aller séduire un homme il y a de cela nue semaine pour se prouver qu’elle avait encore contrôle sur ses émotions. Pourtant ses pensées se tournaient toujours vers lui, inlassablement. Elle ne pouvait s’empêcher de comparer ces hommes à Aodh et se dire que finalement ils ne lui arrivaient pas à la cheville. Une sensation étonnante à laquelle elle ne s’arrêtait pas cependant, préférant profiter des instants plutôt que de s’embarrasser de questions malgré que cela soit troublant. Ils n’en avaient pas parlé, ils pouvaient parler de tout mais n’avaient jamais abordé le fait que depuis ce soir là ils étaient inséparables. L’idée qu’elle puisse être attachée à une personne l’effrayait à vrai dire, ainsi il lui arrivait de faire le contraire de ce que son cœur voulait juste par pure fierté.
Une chose était cependant certaine, il hantait ses pensées. Dans la journée, par quelques sms échangés avec lui pour prendre des nouvelles de l’autre elle avait réussi à savoir à quelle heure il terminait son service. Malheureusement leurs horaires à la base ne coordonnaient pas mais la juge avait pu finalement se libérer pour se rendre disponible dès la fin de service d’Aodh. Un véritable coup de chance qu’elle avait saisi pour se rendre au commissariat. C‘est avec un large sourire qu’elle avait pris la route, tandis que le soleil avait totalement disparu ; les journées étaient déjà bien écourtées en cette fin de mois d’Octobre. Su le chemin, les dernières nouvelles passaient à la radio, la juge ne les écoutait que d’une oreille, laissant trainer le monde derrière elle alors que penser au fait qu’elle allait retrouver Aodh lui convenait bien plus. D’ailleurs dans un geste agacé, elle instaura le silence, coupant la radio pour n’avoir que le bruit des voitures en fond sonore.
Quelques minutes avaient suffit pour avaler la distance entre le palais de justice et le commissariat où travaillait Aodh. Sortant de sa voiture, elle se demandait s’il était là où s’il avait été appelé ailleurs, un regard sur sa montre lui indiquait qu’il ne tarderait pas à sortir d’ici de toute manière. Lorsqu’elle arriva devant le bâtiment elle vit au travers des fenêtres la silhouette du lycan. La juge sorti donc de sa voiture, s’appuyant à l’arrière de celle-ci en attendant qu’il finisse son travail pour la voir à l’extérieur. Il ne s’attendait certainement pas à ce qu’elle soit là, aussi elle espérait qu’il apprécierait cette visite improvisée. Elle avait été déçue de savoir qu’ils ne pouvaient pas se voir la veille alors elle avait tout mis en œuvre pour se rattraper ce lendemain. La juge profita de cet instant de solitude pour allumer une cigarette afin de se réchauffer un peu tandis qu’elle maintenait son manteau d’hiver fermé.
Alors que la cigarette se consumait lentement entre ses lèvres, Amanda observait au travers de la vitre la vie s’agiter à l’intérieur du commissariat. Elle aurait pu entrer, mais quelque chose l’avait retenue, elle avait ainsi préféré rester dans l’ombre. Lorsqu’elle vit Aodh sortir, la sorcière étira un large sourire, elle serait la première personne qu’il remarquerait au vu d’où elle s’était placée et aurait alors tout loisir de voir son visage surpris par sa présence alors qu’une demi-heure avant ils essayaient de planifier leurs retrouvailles. La juge lui adressa un large sourire heureux et se décolla de l’arrière de sa voiture pour aller le saluer. Officiellement ils n’étaient pas un couple, du moins rien n’avait été clairement dit, alors Amanda s’était retenue de l’embrasser sur les lèvres même si l’envie lui brûlait le ventre alors qu’ils étaient en public en souhaitant éviter tout quiproquo. Non pas que cela l’aurait dérangée, mais c’était aussi un réflexe de sa part tant que rien n’était clair, elle ne souhaitait rien bousculer. La jeune femme se contenta donc d’une accolade amicale dans laquelle elle glissa discrètement baiser sous l’oreille d’Aodh, se délectant de son parfum comme une véritable drogue. Elle prit un peu plus de recul, et lui proposa donc le programme de la soirée.
« Je connais un endroit sympa où on pourrait aller manger, ça te dit ? »
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Aodh Ò Murchadah
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Date d'inscription : 21/08/2015
Mon personnage :
Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
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par Aodh Ò Murchadah Jeu 3 Déc - 21:30
His parliament is on fire when his hands are up
Amanda & Aodh
“Aimer sans être aimée, c'est vouloir allumer une cigarette à une cigarette déjà éteinte.” ▬ George Sand
Aodh aurait été le dernier à croire qu'il puisse un jour se retrouver dans une relation plus ou moins régulière. Si son propre lui-même, venu du futur, le lui aurait dit, il lui aurait ri au nez avant de le renvoyer d'un coup de pied au cul. Aodh était de ces hommes libres, sur tous les fronts, libres même de ce qu'on appelait les sentiments. Non pas qu'Aodh se considère amoureux, mais il était tout bonnement accro à Amanda, et ne se voyait plus avec une autre femme qu'elle. S'il s'aventurait parfois avec d'autres jeunes filles en mal de sensations, il n'arrivait jamais à retrouver la même chose qu'avec la juge. L'avait-elle envoûté ? Cette sorcière avait-elle usé plus que de ses charmes naturels de femme ? En tout cas, le sort en était jeté. Il lui était dévoué, corps et âmes, à peu de choses près. Il gardait toutefois la tête froide et les yeux rivés sur ses missions et son objectif, mais il le faisait à présent avec l'esprit plein de doux souvenirs charnels et ses oreilles ne cessaient d'entendre sa voix aux sonorités chaudes, et son nez captait même en son absence des effluves de son parfum...
Ils ne pouvaient malheureusement pas se voir souvent. Quelque part, cela n'était pas si mal, et Aodh trouvait la situation bien meilleure que s'ils avaient eu le loisir de laisser s'installer une routine entre eux. Leurs rôles respectifs, l'un à la Garde et l'une au Conclave, leur laissaient peu d'opportunités pour passer des journées entières ensemble, et même les soirées de quelques heures se faisaient rares. Aodh courait dans tous les sens pour répondre à des missions où son efficacité était demandée - et elle était fort sollicitée - et pour piéger des malfrats en tout genre, soit sous le visage du lycan de la Garde soit sous celui du simple lieutenant. Découvrir et arrêter des coupables, des personnes dangereuses, était ce qui le maintenait le mieux en vie. Excepté, peut-être, depuis l'apparition d'Amanda. La belle avait réussi à devenir l'une des raisons essentielles à Aodh de se réveiller chaque matin, le cœur plein d'entrain, et c'était là quelque chose de totalement nouveau pour lui. Cela l'avait un tant soit peu perturbé au début, et puis il avait fini par s'y faire. Il n'était pas amoureux, ou alors il se le refusait. Le désir brûlait dans ses veines au simple énoncé du nom d'Amanda, cela dit, il était incapable de se dire que c'était là de l'amour. Aodh et l'amour, c'était comme vouloir associer le nuit et le jour ; étrange, fantasmagorique, irréaliste.
Cette journée commença sous la lumière de la routine ; il alla à son travail et s'occupa de paperasse, d'interroger un suspect sur un braquage de banque en périphérie dublinoise et de récupérer les dépositions de témoins et les plaintes de quelques affaires sans grand intérêt. Des vols de sac à main, à l'étalage ou une dispute de voisinage... Le genre d'affaire qui ennuyait le lieutenant mais que celui-ci devait bien évidemment accepter. Il s'attela à ces tâches avec sérieux, l'esprit un peu ailleurs, tourné vers la même personne que depuis des jours et des jours. Petite éclairci dans le train-train morne de sa journée, et qui l'aidait à ne pas soupir de lassitude chaque minute. Ils n'avaient pas pu se voir hier mais Aodh comptait bien rattraper ce retard, d'une façon ou d'une autre. Alors qu'il bouclait un ultime dossier avant de s'étirer le dos, ravi d'avoir fini avec son boulot pour aujourd'hui, il se demanda ce qu'il pourrait bien faire pour la voir tout de même. Enfilant sa veste en cuir sur son dos, il sortit du commissariat, pensif, lorsque son regard croisa un autre. Agréablement surpris, il sourit, un peu béat, et s'approcha d'elle, sincèrement heureux de cette improvisation. L'ayant salué avec une certaine distance qui semblait toujours de mise entre eux en public, chose qu'Aodh préférait, surtout sur son lieu de travail, elle lui proposa d'aller manger un bout et Aodh acquiesça aussitôt :
- Je meurs de faim. Je pourrais manger un bœuf entier, je crois, fit-il sur un ton d'humour.
Ils ne pouvaient malheureusement pas se voir souvent. Quelque part, cela n'était pas si mal, et Aodh trouvait la situation bien meilleure que s'ils avaient eu le loisir de laisser s'installer une routine entre eux. Leurs rôles respectifs, l'un à la Garde et l'une au Conclave, leur laissaient peu d'opportunités pour passer des journées entières ensemble, et même les soirées de quelques heures se faisaient rares. Aodh courait dans tous les sens pour répondre à des missions où son efficacité était demandée - et elle était fort sollicitée - et pour piéger des malfrats en tout genre, soit sous le visage du lycan de la Garde soit sous celui du simple lieutenant. Découvrir et arrêter des coupables, des personnes dangereuses, était ce qui le maintenait le mieux en vie. Excepté, peut-être, depuis l'apparition d'Amanda. La belle avait réussi à devenir l'une des raisons essentielles à Aodh de se réveiller chaque matin, le cœur plein d'entrain, et c'était là quelque chose de totalement nouveau pour lui. Cela l'avait un tant soit peu perturbé au début, et puis il avait fini par s'y faire. Il n'était pas amoureux, ou alors il se le refusait. Le désir brûlait dans ses veines au simple énoncé du nom d'Amanda, cela dit, il était incapable de se dire que c'était là de l'amour. Aodh et l'amour, c'était comme vouloir associer le nuit et le jour ; étrange, fantasmagorique, irréaliste.
Cette journée commença sous la lumière de la routine ; il alla à son travail et s'occupa de paperasse, d'interroger un suspect sur un braquage de banque en périphérie dublinoise et de récupérer les dépositions de témoins et les plaintes de quelques affaires sans grand intérêt. Des vols de sac à main, à l'étalage ou une dispute de voisinage... Le genre d'affaire qui ennuyait le lieutenant mais que celui-ci devait bien évidemment accepter. Il s'attela à ces tâches avec sérieux, l'esprit un peu ailleurs, tourné vers la même personne que depuis des jours et des jours. Petite éclairci dans le train-train morne de sa journée, et qui l'aidait à ne pas soupir de lassitude chaque minute. Ils n'avaient pas pu se voir hier mais Aodh comptait bien rattraper ce retard, d'une façon ou d'une autre. Alors qu'il bouclait un ultime dossier avant de s'étirer le dos, ravi d'avoir fini avec son boulot pour aujourd'hui, il se demanda ce qu'il pourrait bien faire pour la voir tout de même. Enfilant sa veste en cuir sur son dos, il sortit du commissariat, pensif, lorsque son regard croisa un autre. Agréablement surpris, il sourit, un peu béat, et s'approcha d'elle, sincèrement heureux de cette improvisation. L'ayant salué avec une certaine distance qui semblait toujours de mise entre eux en public, chose qu'Aodh préférait, surtout sur son lieu de travail, elle lui proposa d'aller manger un bout et Aodh acquiesça aussitôt :
- Je meurs de faim. Je pourrais manger un bœuf entier, je crois, fit-il sur un ton d'humour.
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par Amanda J. Anderson Ven 4 Déc - 21:51
His Parliament is on fire when his hands are up
Elle l’invita à monter dans sa voiture, avant qu’ils ne puissent plus supporter le froid et enfin profiter de l’un et de l’autre à l’abri des regards indiscrets. L’avoir à ses côtés déjà comblait cette absence frustrante qui se faisait plus importante au fil de leurs entrevues. Aodh était devenu une véritable addiction, mais préférait tout venir naturellement plutôt que de se poser des questions qui pourraient tout remettre en doute. Il était bien là, à ses côtés, elle lui avait trouvé une bonne place et savait d’hors et déjà qu’il serait ce petit truc en plus de sa journée bien longue. Ils échangèrent d’abord quelques mots, concernant leurs journées respectives bien qu’ils avaient déjà dit le plus gros par sms. C’était apaisant, elle se réjouissait déjà de cette soirée en sa compagnie. Mais avant d’arriver au restaurant, elle avait certaines choses importantes à lui faire part. Alors, la sorcière sollicita le sérieux de son compagnon malgré la petite blague qu’elle venait de sortir, tout en demeurant concentrée sur sa conduite.
« J’ai rencontré un vieil ami avant-hier. Une entrevue improvisée mais houleuse, ça aurait pu aller vraiment très loin et certains mots n’auraient pas dû être prononcés là-bas. Un bon coup de fourchette dans la main m’aurait sans doute soulagée, si tu vois ce que je veux dire… »
Amanda respira profondément, sentant encore cette frustration qu’elle trainait depuis quelques jours. La tentation avait été forte ce jour là, fort heureusement elle avait appris à garder son sang froid par souci de couverture mais aussi parce qu’être visage au conclave lui demandait d’être irréprochable. Mais elle n’allait pas le laisser s’en tirer comme ça, c’était mal la connaitre que la croire inoffensive à la moindre crasse qu’on lui fait, bien au contraire. Elle n’allait pas user de rites vaudou pour le toucher, elle se vengerait de manière vile et totalement gratuite pour lui prouver que dans son organisation, le bavardage n’a aucun effet, seules les actions comptent. Grace au merveilleux hasard elle avait en sa compagnie quelqu’un qui serait fort intéressé de son profil. Aodh avait toutes les bonnes conditions pour partir à sa chasse, a partir du moment où il aurait l’information, Amanda savait que c’en était foutu de Danner. Amanda profita d’un feu rouge pour lancer un regard au lieutenant, il verrait sans doute au fond de ses yeux, le mépris qu’elle éprouvait pour cet homme. C’est d’un large sourire cependant qu’elle prit un papier ayant appartenu à cette cible, ainsi elle le dénonça.
« Il est membre du XIII j’en étais d’hors et déjà persuadée mais à demi mots il s’est vendu. Il a fait tomber ça. Si tu veux le chopper tu as de quoi.»
Sur le papier était inscrite visiblement une adresse ou il devait sans doute se rendre régulièrement ou du moins trainer dans ce coin là. Elle n’avait pas à lui dire quoi faire, mais elle connaissait l’écriture de Danner et il n’aurait sans doute pas écrit cela pour s’amuser. A partir de ce moment là, elle laissait le lycan choisir ce qu’il voulait en faire mais connaissant les cibles communes des organisations c’était lui offrir une fleur. Le feu passa au vert, et elle redémarra, soupirant longuement comme libérée d’un poids. Quelques minutes en plus, et ils furent arrivés à destination, mais la sorcière ne descendit pas après avoir coupé le contact. Elle resta dans la voiture au cas où le lieutenant ait besoin d‘autres informations concernant Danner, s’attendant à ce qu’il lui demande certaines précisions par procédure judiciaire et par précautions puisqu’il ne s’agissait pas là d’une petite affaire.
« Je ne fais pas ça par intérêt personnel, il est dangereux et prêt à tout. »
Après cela elle pourrait profiter de la présence d’Aodh sans avoir ce parasite ennemi du bien commun et ses paroles empoisonnées en tête.
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Aodh Ò Murchadah
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par Aodh Ò Murchadah Ven 11 Mar - 18:29
His parliament is on fire when his hands are up
Amanda & Aodh
“Aimer sans être aimée, c'est vouloir allumer une cigarette à une cigarette déjà éteinte.” ▬ George Sand
L'air sérieux qu'afficha Amanda, alors qu'elle prenait tranquillement le volant, fit tiquer Aodh. Il se tut, cependant, sachant bien qu'elle ne tarderait pas à faire part de sa pensée, comme elle l'eut annoncé à l'instant. Avec calme, le lycan prit le papier des mains de sa belle et tendre et, toujours en gardant le silence, il lut ce qui y était inscrit. Quelques notes éparses, qu'il ne put comprendre réellement sur le moment, et une adresse complète située dans les mauvais quartiers de Dublin. Relevant le regard vers Amanda, il l'écouta attentivement. Un... ami ? Il lui parut étrange de se dire qu'elle puisse traîner avec des malfrats, et se demanda soudainement à quel point cette femme s'impliquait-elle dans certaines affaires qui pourraient lui coûter la vie, ou peu s'en fallait. Son instinct protecteur émergea aussitôt et les premières paroles qu'il prononça en guise de réponse furent teintées d'inquiétude, de morale et légèrement de reproche.
- Te retrouves-tu souvent accompagnée de telles personnalités ? Si ce que tu dis est vrai et je te crois, je dois seulement vérifier de mon côté, tu était avec quelqu'un de dangereux. Enfin, oui, tu le sais, apparemment. Pourquoi prendre de tels risques physiquement ? Sait-il seulement ce que tu es ? N'aurait-il pas essayé de t'éliminer si cela avait été le cas, ou ne le cherche-t-il pas ?
Avec un profond soupir, il rangea le papier froissé et tâché de café dans le fond de sa poche. Il espérait profiter de cette soirée avec elle, tout simplement, laisser de côté leurs vies respectives tumultueuses au possible et juste prendre du bon temps. Malheureusement, la Juge et Visage avait mis sur le devant un sujet délicat, qui avait animé chez Aodh tout ce qui faisait de lui un bon Spécialiste. Ce besoin dévorant de devoir tout comprendre et d'élucider chaque affaire, décortiquant le moindre détail pour établir un jugement le plus vraisemblable possible et éviter ainsi de taper dans le faux. Cette qualité était appréciée à la Garde comme à la police mais, en cet instant, il risquait plutôt de devenir un cadeau empoisonné, rendant dès lors moins sympathique la soirée qui se profilait devant eux.
- Je ne sais pas si tu comptes revoir ce type. Si tel est le cas, je te demanderai de t'en abstenir. Je peux m'estimer déjà heureux qu'il n'est pas encore tenté d'attenter à ta vie ou... à ta dignité, s'il s'avère être un pervers en plus d'un hors-la-loi. Laisse-le moi à présent. J'en ferais mon affaire. La couleur du ciel ne lui sera bientôt plus qu'un souvenir, à moins que je ne décide de quelque chose de plus... radical.
Ses canines subitement dévoilées dans un sourire malsain luisirent à la pâle lueur de la lune montante, sa chère amie. Ses yeux, eux, ne lâchèrent pas Amanda une seule seconde, soutenant le fait qu'il soit absolument sérieux. Désirant adoucir le ton autoritaire qu'il savait avoir pris, malgré lui, par simple déformation professionnelle, il déposa une main chaude et rassurante sur le genou de son amie. Sa voix s'attendrit perceptiblement.
- Ne t'en offusque pas, je suis... seulement inquiet pour toi.
- Te retrouves-tu souvent accompagnée de telles personnalités ? Si ce que tu dis est vrai et je te crois, je dois seulement vérifier de mon côté, tu était avec quelqu'un de dangereux. Enfin, oui, tu le sais, apparemment. Pourquoi prendre de tels risques physiquement ? Sait-il seulement ce que tu es ? N'aurait-il pas essayé de t'éliminer si cela avait été le cas, ou ne le cherche-t-il pas ?
Avec un profond soupir, il rangea le papier froissé et tâché de café dans le fond de sa poche. Il espérait profiter de cette soirée avec elle, tout simplement, laisser de côté leurs vies respectives tumultueuses au possible et juste prendre du bon temps. Malheureusement, la Juge et Visage avait mis sur le devant un sujet délicat, qui avait animé chez Aodh tout ce qui faisait de lui un bon Spécialiste. Ce besoin dévorant de devoir tout comprendre et d'élucider chaque affaire, décortiquant le moindre détail pour établir un jugement le plus vraisemblable possible et éviter ainsi de taper dans le faux. Cette qualité était appréciée à la Garde comme à la police mais, en cet instant, il risquait plutôt de devenir un cadeau empoisonné, rendant dès lors moins sympathique la soirée qui se profilait devant eux.
- Je ne sais pas si tu comptes revoir ce type. Si tel est le cas, je te demanderai de t'en abstenir. Je peux m'estimer déjà heureux qu'il n'est pas encore tenté d'attenter à ta vie ou... à ta dignité, s'il s'avère être un pervers en plus d'un hors-la-loi. Laisse-le moi à présent. J'en ferais mon affaire. La couleur du ciel ne lui sera bientôt plus qu'un souvenir, à moins que je ne décide de quelque chose de plus... radical.
Ses canines subitement dévoilées dans un sourire malsain luisirent à la pâle lueur de la lune montante, sa chère amie. Ses yeux, eux, ne lâchèrent pas Amanda une seule seconde, soutenant le fait qu'il soit absolument sérieux. Désirant adoucir le ton autoritaire qu'il savait avoir pris, malgré lui, par simple déformation professionnelle, il déposa une main chaude et rassurante sur le genou de son amie. Sa voix s'attendrit perceptiblement.
- Ne t'en offusque pas, je suis... seulement inquiet pour toi.
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par Amanda J. Anderson Ven 11 Mar - 19:38
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Si ce n’était pas Danner lui-même, en tout cas elle était intimement persuadée qu’ils chercheraient tôt ou tard à se débarrasser d’elle. Avec les récents événements et leur conversation bien plus houleuse qu’à l’accoutumée, elle savait que les choses allaient s’accélérer. Ainsi en le discutant avec Aodh, Amanda se préparait ; elle n’était pas du genre à prendre des risques pour rien et encore moins pour son organisation mais elle avait eu l’occasion de discuter avec Danner, elle en avait profité pour mettre un point final au dossier le concernant. Alors le verdict était tombé, il n’y avait plus qu’à souffler sur les braises. Les choses allaient bouger sur les prochaines semaines, Amanda n’allait pas non plus rester sans rien faire. Elle avait aussi l’intention de trouver les supérieurs de la garde afin de mettre fin à ces histoires et mettre ces vermines hors d’état de nuire. Ce n’était alors qu’une question de temps avant que tout ne se mette à bouger de leur côté.
« C’était un hasard, mais le lieu n’était pas adéquat pour qu’il tente de me nuire et quand bien même il ne l’aurait pas fait. C’est de ses convictions et de ses projets à l’encontre de nos deux organisations dont il faut se méfier et non de sa capacité à se battre ou à faire mal à une femme. Et s’il voulait faire quelque chose dans le cas ou je deviens un obstacle pour lui, alors il ferait en sorte de ne laisser aucune trace donc ce n’était clairement pas le moment. »
Amanda comprenait parfaitement l’agacement d’Aodh, mais elle aurait facilement pu être en mesure de se défendre s’il avait tenté quelque chose. D’hors et déjà parce qu’ils étaient dans un lieu public au moment de la rencontre mais aussi grâce à ses capacités de sorcière – être une poupée voodoo vivante lui avait servit dans de nombreuses circonstances, autant de mains baladeuses que de tentatives de vols. Quoi qu’il en soit Danner n’était pas le genre psychopathe pervers et de ce côté-là, elle n’aurait rien eu à craindre. Amanda secoua négativement la tête lorsqu’il évoqua ce fait. De nos jours ce dont il fallait se méfier étaient ceux qui restaient dans l’ombre et non ceux qui faisaient tout pour se faire remarquer. Danner est un homme intelligent, pas un fou furieux impulsif.
Mais avec ces révélations, elle vit le regard assassin du lycan. Ses prunelles lunaires brillaient d’une soif dont elle pouvait comprendre les desseins. Elle le reconnaissait bien, cela la ramena d’ailleurs à la nature de leur relation ; car en lui avouant possiblement avoir recours à des moyens plus radicaux alors qu’elle travaille dans la justice, cela prouvait qu’il avait un tant soit peu confiance en elle. Il le pouvait, elle était très attachée au lycan outre le fait que ça l’arrangeait aussi de savoir Danner mort. Elle lui répondit tout de même afin de le rassurer sur la suite et au cas où elle viendrait à revoir le visage de cet homme.
« Il sait que s’il m’arrive quelque chose, il sera le premier suspect sur la liste et je viens de m’en assurer. Mais rassure toi, je ne pense pas le recroiser ou bien tu en seras le premier informé. »
Maintenant qu’elle lui avait tout dit concernant les circonstances de sa rencontre avec Danner, Amanda souhaitait laisser cela derrière puisqu’elle lui avait laissé le soin de prendre l’affaire en charge. Avoir la garde à leurs côtés leur serait bénéfique puisqu’ils avaient le même ennemi, avec cela elle prouverait qu’il est tout à fait possible d’avoir plus de possibilités en travaillant ensemble. La jeune femme posa sa main sur celle d’Aod, sincèrement touchée qu’il soit inquiet pour elle. Dans un geste tendre elle se pencha vers lui pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de lui sourire doucement. Elle ne lui en voulait pas d’avoir été moralisateur, puisqu’à sa place elle aurait fait exactement la même chose.
« Allez viens, on va manger »
La juge sortit de la voiture, refermant les pans de son manteau alors qu’un courant d’air froid s’engouffra dans celui-ci et la fit frissonner alors qu’ils se dirigèrent vers le restaurant qu’elle avait choisi. En entrant ils furent très vite pris en charge, la sorcière avait anticipé et avait réservé une table, à l’écart afin qu’ils puissent être tranquille. C’était un restaurant assez simple, au cas où ils seraient surpris, cela aurait tout à fait l’air d’un after-work entre amis et non un dîner aux chandelles romantique. Amanda s’installa face à Aodh et retira son manteau ainsi que sa veste de tailleur, histoire d’avoir l’air moins stricte puisqu’elle n’avait pas eu le temps de passer chez elle pour se changer. Une serveuse vint leur donner les cartes des menus et les laissa aussitôt seuls afin qu’ils puissent choisir.
« Je t’invite, prends ce qui te fait plaisir » Fit elle dans un sourire.
Elle lui devait bien ça, elle espérait juste que ces révélations n'allaient pas l'empêcher de passer une bonne soirée avec elle.
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Aodh Ò Murchadah
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Situation amoureuse : Célibâtard
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Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
par Aodh Ò Murchadah Ven 11 Mar - 20:03
His parliament is on fire when his hands are up
Amanda & Aodh
“Aimer sans être aimée, c'est vouloir allumer une cigarette à une cigarette déjà éteinte.” ▬ George Sand
Amanda était une femme droite et lucide, et c'était une chose qu'il adorait chez elle. Elle ne sembla pas vexée par son intervention quelque peu paternelle, ou machiste selon le point de vue qu'on pourrait avoir, et lui offrit même un baiser qui eut tôt fait de faire tomber les dernières craintes d'Aodh. Ses paroles également le rassurèrent. Elle avait tout prévu, et Aodh bénit en cet instant sa prudence qui était sûrement dû à une longue expérience. Ce n'était clairement pas une écervelée qui fonçait tête baissée dans les problèmes et jouait avec le feu. Pas comme lui qui, malgré son expérience, avait parfois tendance à ne pas trop se méfier d'autrui. S'il avait toujours réussi à se sortir des pires pétrins, il savait avoir risqué sa vie plus d'une fois. Avec amusement, il se rendit compte que son sermon avait été encore plus mal placé, et se promit de ne plus jamais jouer au père protecteur avec Amanda. Au fond, n'était-ce pas lui qui avait tout à apprendre d'elle ?
- Tu m'en vois soulagé, répondit-il après leur baiser, souriant pleinement.
Peu de temps après, la femme gara sa voiture et tous deux sortirent, affrontant le vent froid typique de leur pays ainsi qu'une légère bruine. Ce mois d'octobre promettait un hiver des plus rudes. Côte à côte, ils pénétrèrent dans le restaurant, un endroit simple, pas trop chic, un choix judicieux pour éviter d'attirer l'attention. Aodh n'avait cependant pas trop l'habitude de la familiarité avec laquelle ils furent reçus et décida de rester coi tandis qu'Amanda s'occupait elle-même de choisir leur table. Ils s'assirent à l'une du fond, un peu à l'écart, ce qui leur conférerait un minimum d'intimité. Le menu leur fut donné en double exemplaire. Lorsqu'Amanda décida de l'inviter, Aodh afficha un air goguenard.
- Certainement pas, ma douce. J'ai reçu une bonne éducation, ce qui a fait de moi un parfait gentleman. C'est moi qui offre.
Glissant une main qui alla rencontrer celle de la Juge, il étreignit doucement ses doigts encore froids et fit une légère caresse du pouce.
- Je suis content de te voir, fit-il, sincère.
Se redressant, le regard ancré dans celui de sa compagne, il prit un ton quelque peu plus sérieux :
- Tu as déclenché mon pire défaut : la curiosité. J'aimerais savoir tout ce que tu peux me dire sur ce... Danner, c'est bien ça ? Qui est-il, à quoi ressemble-t-il ?
La serveuse arriva à ce moment-là, perturbant l'interrogatoire d'Aodh, ce qui lui arracha un grognement indigné peu humain, ce qui fit sursauter la pauvre jeune femme. Il se força à afficher un air plus avenant mais, malgré cela, celle-ci se dépêcha de prendre leurs commandes avant de trottiner loin d'eux. Aodh soupira et reprit là où il en était.
- Qu'a-t-il fait dont tu as connaissance ? Cette adresse ne m'est pas suffisante pour mettre la main dessus.
- Tu m'en vois soulagé, répondit-il après leur baiser, souriant pleinement.
Peu de temps après, la femme gara sa voiture et tous deux sortirent, affrontant le vent froid typique de leur pays ainsi qu'une légère bruine. Ce mois d'octobre promettait un hiver des plus rudes. Côte à côte, ils pénétrèrent dans le restaurant, un endroit simple, pas trop chic, un choix judicieux pour éviter d'attirer l'attention. Aodh n'avait cependant pas trop l'habitude de la familiarité avec laquelle ils furent reçus et décida de rester coi tandis qu'Amanda s'occupait elle-même de choisir leur table. Ils s'assirent à l'une du fond, un peu à l'écart, ce qui leur conférerait un minimum d'intimité. Le menu leur fut donné en double exemplaire. Lorsqu'Amanda décida de l'inviter, Aodh afficha un air goguenard.
- Certainement pas, ma douce. J'ai reçu une bonne éducation, ce qui a fait de moi un parfait gentleman. C'est moi qui offre.
Glissant une main qui alla rencontrer celle de la Juge, il étreignit doucement ses doigts encore froids et fit une légère caresse du pouce.
- Je suis content de te voir, fit-il, sincère.
Se redressant, le regard ancré dans celui de sa compagne, il prit un ton quelque peu plus sérieux :
- Tu as déclenché mon pire défaut : la curiosité. J'aimerais savoir tout ce que tu peux me dire sur ce... Danner, c'est bien ça ? Qui est-il, à quoi ressemble-t-il ?
La serveuse arriva à ce moment-là, perturbant l'interrogatoire d'Aodh, ce qui lui arracha un grognement indigné peu humain, ce qui fit sursauter la pauvre jeune femme. Il se força à afficher un air plus avenant mais, malgré cela, celle-ci se dépêcha de prendre leurs commandes avant de trottiner loin d'eux. Aodh soupira et reprit là où il en était.
- Qu'a-t-il fait dont tu as connaissance ? Cette adresse ne m'est pas suffisante pour mettre la main dessus.
© Gasmask
par Amanda J. Anderson Ven 11 Mar - 20:56
His Parliament is on fire when his hands are up
C’était chose normale qu’elle l’invite, après tout c’était elle qui l’avait amené ici et elle le faisait travailler en dehors de ses heures. Mais le lieutenant sembla peu enclin à son invitation, appelant à la galanterie, il arracha un petit rire à la sorcière qui étira ses lèvres d’un sourire radieux. Ils auraient tout le temps de débattre là-dessus au moment ou ils auraient l’addition. Pour le moment, ils prenaient un peu de bon temps. Le lieutenant posa sa main sur celle de la jeune femme dans un geste d’affection qui fut la bienvenue alors qu’il lui déclara être heureux de la voir. Quelques mots qui lui allèrent droit au cœur.
« Moi aussi Aodh, je n’aurais pu passer une énième journée sans t’avoir vu. »
Les jours se faisaient longs, les nuits semblaient s’allonger davantage lorsqu’elle ne l’avait pas à ses côtés. Il arrivait des fois où elle l’invitait à venir chez elle-même à des heures très tardives de la nuit, histoire qu’ils puissent sentir la présence et la chaleur de l’un et de l’autre. Ils ne se voyaient que très peu mais après chaque entrevue c’était toujours la même chose la concernant, elle éprouvait un manque et une certaine frustration.
Alors la conversation tourna de nouveau sur le sujet qu’elle avait évoqué alors qu’ils étaient dans la route. Ainsi qu’elle aurait pu s’y attendre. C’était tout a fait justifié, même si elle comptait lui apporter d’autres précisions plus tard c’était tout aussi bien qu’il les lui demande maintenant. Amanda lui répondit donc avec le plus grand sérieux et le plus de précisions que lui offrait ce qu’elle savait de cet homme.
« Il s’appelle Danner Farag, c’est un homme avec une allure très sombre, très rock, plutôt grand, les cheveux blonds clairs et bouclés. Il est souvent en treillis avec des DocMartens. Je le reconnais de dos en général, il y a écrit "3eme Escadron d'Infanterie" à l’arrière de sa veste. »
Les avis de recherche étaient désormais lancés, elle savait qu’entre les mains d’un homme tel qu’Aodh, il aurait vite fait d’être retrouvé. Elle avait confiance en lui, en ses capacités et en sa logique. Amanda fit une courte pause lorsque la serveuse revint leur servir des rafraichissements et quelques apéritifs le temps qu’arrivent leurs plats une fois qu’ils eurent commandé. Amanda fit rapidement son choix et une fois la jeune fille partie, elle continua sur sa bonne voie concernant Danner :
« Je crois que c’est lui qui dirige le XIII, je le vois bien dans ce rôle là. Il n’a pas de domicile alors il est difficile de le trouver mais je sais qu’il se déplace beaucoup en ville. Deux de mes confrères ont été retrouvés calcinés alors qu’ils allaient à sa rencontre. Bien évidemment il n’y avait aucune preuve pour l’accuser. Il y a eu d’autres histoires comme ça dont je le pense responsable ; des tentatives de meurtre par exemple mais je pense que tu as les dossiers en archive, les affaires ont été classées »
Amanda sorti de son sac à main un stylo et un bout de papier où elle nota les numéros des dossiers concernés. A force de les avoir épluchés, elle les connaissait par cœur. Par chance, leurs deux métiers leur permettaient d’avoir accès à ces archives, ce qui prouvait que le hasard faisait bien les choses. Amanda lui donna le papier en ayant pris soin de noter le nom de l’homme recherché afin qu’il puisse l’avoir sous les yeux et l’imprimer visuellement. La sorcière lia de nouveau ses doigts à ceux d’Aodh et continua son petit récit en passant à la partie plus personnelle mais qui pourrait tout autant l’aider.
« Je l’ai rencontré quand je vivais encore aux Etats-Unis, j’ignorais tout de cela à cette époque là. C’était un ami et quand je suis arrivée en Irlande je l’ai recroisé et il a vite fait de descendre dans mon estime. Il m’a humiliée alors que j’étais en pleine conférence dans l’intérêt du conclave. Une question mal placée et il avait vite fait de foutre en l’air mon travail. J’ai failli perdre beaucoup à cause de lui, tu pourras trouver des articles sur internet. »
Divers bloggeurs et journalistes avaient descendu la juge juste à cause de la question de Danner alors que tout s’était très bien passé. Amanda aurait pu les faire censurer mais n’y avait vu aucun intérêt sinon d’effacer les traces de Danner. Ces histoires avaient fini aux oubliettes, de l’eau avait coulé sous les ponts et désormais elle ne recevait plus de menaces. Le conclave avait fait en sorte de laver sa réputation qui en avait pris un sale coup à cause de lui, fort heureusement Amanda est une femme qui ne se laisse pas intimider et avait continué sa vie comme si de rien était, n’ayant absolument rien à se reprocher et ne montrant pas la moindre trace de colère. Sauf envers Danner, il avait bien compris à leur dernière entrevue qu’elle avait très mal pris ces faits.
« Je sais que tu le coinceras, t’es doué pour mettre la main sur qui tu veux. » Fit-elle avec un petit rire taquin.
Accessoirement elle faisait autant référence au jour où ils s’étaient rencontrés. Il l’avait désirée il l’avait eue, tout comme elle, mais elle l’avait laissé venir et n’avait pu se jouer de lui plus longtemps. Amanda porta ses lèvres à son verre, savourant le cocktail raisonnablement.
« As-tu besoin d’autre chose ? »
© TITANIA
Aodh Ò Murchadah
Messages : 124
Date d'inscription : 21/08/2015
Mon personnage :
Race : Lycan
Groupe sociétal ou indépendant : La Garde
Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
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Âge actuel : 34 ans
Situation amoureuse : Célibâtard
Emploi dans le monde des humains : Lieutenant dans la police dublinoise, au Bridewell Garda (quartier Cabra)
Informations : Spécialiste dans la Garde ; il est apprécié pour son efficacité mais détesté par certains à cause de son caractère et de ses manières discutables.
Est l'un des parrains de sa Famille et lieutenant dans la police au Bridewell Garda.
par Aodh Ò Murchadah Ven 11 Mar - 21:14
His parliament is on fire when his hands are up
Amanda & Aodh
“Aimer sans être aimée, c'est vouloir allumer une cigarette à une cigarette déjà éteinte.” ▬ George Sand
Une surprise non-feinte se peignit sur le visage d'Aodh qui, cessant de manger un instant pour regarder Amanda déblatérer ce qu'on pourrait clairement prendre pour une sorte de fantasme de femme éprise, ne lui offrant alors en guise de réponse qu'un air hébété mais amusé. Alors qu'elle-même émit un léger rire avant de se reconcentrer sur son assiette, il attrapa le verre commandé par Amanda et se mit à le renifler sans gêne. Sur un ton moqueur qu'il ne chercha pas à atténuer le moins du monde, il s'exclama :
- Bon sang, tu es sûr que ce n'est pas alcoolisé, ça ? Je t'ai rarement vu perdre la tête ainsi, ma belle.
Il déposa le verre, reprenant le cours de son repas, très loin d'imaginer qu'il puisse avoir eu des paroles blessantes. Pour lui, Amanda avait jouait la jeune amoureuse et n'avait pas été une seule seconde sérieuse en parlant de ce projet. A ses yeux, ce n'était rien qu'une blague qu'il prenait comme normale entre eux, en vue de leur relation. Si des sentiments étaient partagés, Aodh, pour sa part, ne les assumait pas. Sans en ressentir de la honte, disons simplement qu'il ne se laissait même pas le temps d'y penser et d'y comprendre quelque chose. Il prenait cette relation de façon très brute, sans une once de psychologie ; ils aimaient discuter, partager des moments simples, se toucher affectueusement et de manière plus intime, ils partageaient des idéaux similaires, et cela s'arrêtait là. Sans prendre la peine d'y réfléchir, Aodh ne s'était donc jamais mis dans le crâne que tout cela pouvait fort bien ressembler à un véritable couple, allant au-delà du simple plaisir d'être ensemble. Amanda qui parlait d'un projet de voyage en amoureux n'avait rien de réaliste. Tout cela sonnait faux à ses oreilles, une taquinerie, ni plus ni moins, pareillement que si elle avait émit l'hypothèse d'un mariage entre eux. Aodh, s'il se sentait proche d'elle et aurait, en vérité, du mal à reprendre une vie sans sa présence, accepterait difficilement d'admettre qu'il soit un couple, plus que deux amants irréguliers.
Riant toujours à ce qu'il croyait n'être qu'une blague de la part d'Amanda, il se mit à boire à son verre, entrecoupant les bouchées qui se succédaient. Il mit un moment à s'apercevoir que la discussion s'était tarie, non parce qu'ils mangeaient, tout simplement, mais pour une raison qui lui échappait. C'était une chose des plus comiques de voir un homme si doué pour traquer d'autres hommes, de déceler quand l'un d'eux lui mentait et de pouvoir jouer le calculateur à sa guise, qui n'avait aucunement conscience d'avoir peut-être dérapé. Se battre contre des hommes, c'était se battre contre des êtres ayant la même logique que lui, ce qui n'était, en définitive, pas bien compliqué. Avoir en face de soi l'obligation de comprendre la logique du sexe opposé était un vrai challenge, qu'Aodh n'était, de toute évidence, pas prêt à gagner. Il leva un regard interrogatif, à peine soucieux, sur Amanda, le bouche à moitié pleine d'une délicieuse mousseline.
- J'ai quelque chose sur la figure, que tu me regardes comme ça ? fit-il, sa fourchette en suspens au-dessus de son plat.
- Bon sang, tu es sûr que ce n'est pas alcoolisé, ça ? Je t'ai rarement vu perdre la tête ainsi, ma belle.
Il déposa le verre, reprenant le cours de son repas, très loin d'imaginer qu'il puisse avoir eu des paroles blessantes. Pour lui, Amanda avait jouait la jeune amoureuse et n'avait pas été une seule seconde sérieuse en parlant de ce projet. A ses yeux, ce n'était rien qu'une blague qu'il prenait comme normale entre eux, en vue de leur relation. Si des sentiments étaient partagés, Aodh, pour sa part, ne les assumait pas. Sans en ressentir de la honte, disons simplement qu'il ne se laissait même pas le temps d'y penser et d'y comprendre quelque chose. Il prenait cette relation de façon très brute, sans une once de psychologie ; ils aimaient discuter, partager des moments simples, se toucher affectueusement et de manière plus intime, ils partageaient des idéaux similaires, et cela s'arrêtait là. Sans prendre la peine d'y réfléchir, Aodh ne s'était donc jamais mis dans le crâne que tout cela pouvait fort bien ressembler à un véritable couple, allant au-delà du simple plaisir d'être ensemble. Amanda qui parlait d'un projet de voyage en amoureux n'avait rien de réaliste. Tout cela sonnait faux à ses oreilles, une taquinerie, ni plus ni moins, pareillement que si elle avait émit l'hypothèse d'un mariage entre eux. Aodh, s'il se sentait proche d'elle et aurait, en vérité, du mal à reprendre une vie sans sa présence, accepterait difficilement d'admettre qu'il soit un couple, plus que deux amants irréguliers.
Riant toujours à ce qu'il croyait n'être qu'une blague de la part d'Amanda, il se mit à boire à son verre, entrecoupant les bouchées qui se succédaient. Il mit un moment à s'apercevoir que la discussion s'était tarie, non parce qu'ils mangeaient, tout simplement, mais pour une raison qui lui échappait. C'était une chose des plus comiques de voir un homme si doué pour traquer d'autres hommes, de déceler quand l'un d'eux lui mentait et de pouvoir jouer le calculateur à sa guise, qui n'avait aucunement conscience d'avoir peut-être dérapé. Se battre contre des hommes, c'était se battre contre des êtres ayant la même logique que lui, ce qui n'était, en définitive, pas bien compliqué. Avoir en face de soi l'obligation de comprendre la logique du sexe opposé était un vrai challenge, qu'Aodh n'était, de toute évidence, pas prêt à gagner. Il leva un regard interrogatif, à peine soucieux, sur Amanda, le bouche à moitié pleine d'une délicieuse mousseline.
- J'ai quelque chose sur la figure, que tu me regardes comme ça ? fit-il, sa fourchette en suspens au-dessus de son plat.
© Gasmask