Rencontre du 2ème type.
par Amanda J. Anderson Mer 18 Nov - 0:43
Rencontre du 2ème type.
Une fraiche soirée avait enveloppé Dublin dans une pénombre hivernale. Les températures baissaient de jour en jour plongeant la ville dans sa traditionnelle chaleur nocturne. Le palais de justice est un monde à part, ici il n’est pas question de sentiments mais de bon sens, ainsi au sortir de ces lieux, c’était comme si la vie reprenait son cours. Le vent la fit frissonner, témoignant qu’elle était bien vivante et non plus une machine actionnant son marteau à mesure qu’elle analysait chaque cas se présentant à elle. Un automatisme devenu habituel, dont elle se plaignait pas, mais il y avait toujours ce contraste à la fin de sa journée qui la ramenait à l’ordre. Elle avait laissé cette longue robe noire propre aux magistrats, laissant la juge en stand by pour redevenir Amanda et simplement Amanda. Ses talons claquèrent sur le bitume jusqu’à l’arrivée de sa voiture dont l’intérieur chauffa bien assez vite une fois qu’elle eu mis le contact. Quelques vérifications sur son téléphone portable, elle envoya un sms à sa sœur pour la prévenir qu’elle ne rentrerait pas tout de suite.
Car Amanda aimait de privilégier quelques moments dans un café après son service, un instant privilégié à sa seule personne où elle apparaissait en public comme étant elle-même puisque tout au long des journées elle ne parlait qu’aux personnes qu’en étant perchée sur son estrade. Ainsi quelques minutes de route avait suffit pour qu’elle choisisse l’un de ces lieux qu’elle fréquentait régulièrement et où elle était plus susceptible de croiser des connaissances. Quelques gestes répétés encore et toujours, puis elle passa les portes des lieux et balaya la salle du regard. L’endroit n’était pas comme dans ces lieux populaires traditionnels aux after-work, ici l’ambiance était plus calme, plus propice à la détente et sans doute mieux fréquenté. Les murs et les meubles étaient immaculés, habillés de lumières violettes et bleues tamisées et la décoration se faisait par des plantes en pots mais aussi par ces coins canapés lecture sur lesquels se posaient les plus habitués. La plupart des personnes revêtaient des costumes, les femmes avaient leurs cheveux tirés en chignons et des perles aux oreilles tout en sirotant chocolats chauds et cocktails en tout genre lorsque la soirée était plus avancée. Amanda aimait cet endroit pour ces gens intéressants et souvent cachant bien plus de secrets qu’elle pouvait dégoter, mais aussi grâce à l’un des serveurs qui ne se lassait pas de voir Amanda venir dans l’établissement et lui offrait toujours une consommation. Quelques sourires échangés alors qu’ils prenaient de leurs nouvelles respectives, il invita Amanda à prendre place où elle désirait le temps qu’il s’occuper de servir d’autres clients.
Le regard de la sorcière avait bien vite fait d’observer la salle dans les moindres recoins pour y reconnaitre ou pas ses occupants. Alors son attention s’était stoppée sur cette silhouette de dos, trop familière pour ne plus être reconnue après ces années là. Alors Amanda s’y dirigea sans la moindre hésitation. La sorcière ne se gêna alors pas pour poser sa main sur l’une des épaules de Danner avant de la glisser jusqu’à l’autre alors qu’elle se montrait à lui, un large sourire empli d’ironie dépeint sur son visage de poupée. Amanda s’installa à son aise face à lui sans y avoir été invitée après ces effleurements trop en contraste avec sa manière de le percevoir. Elle s’était forcément attendue à ce que sa visite ne soit pas des plus enjouées, mais elle n’en avait strictement rien à faire. Croisant les jambes, elle ôta son manteau de haute couture et se sorti une cigarette qu’elle alluma en prenant le briquet de Danner laissé sur la table.
« Quelle affreuse mine tu as Danner… »
La fumée s’échappa d’entre ses lèvres rouges sang parfaitement redessinées alors qu’elle l’épiait de part et d’autre d’un regard empli de jugement. Il n’était plus question d’amitié entre eux, bien qu’ils l’eussent été il y a de cela quelques années. Une amitié forte et solide qui s’était détruite en quelques secondes seulement et qui désormais les tenaient opposés l’un à l’autre. Ils étaient parfaitement au courant de leurs positions, du moins si les doutes et les hypothèses manquaient encore de preuve, au fond d’eux le jeu du chat et de la souris n’avait nul besoin d’être justifié. Amanda avait comme objectif de voir passer dans son tribunal ces vermines du XIII, quelle ironie du sort de soupçonner quelqu’un qui fut un véritable allié être dans le camp opposé au sien ?
Ainsi allaient leurs entrevues désormais, des discussions faites de faux semblants et des sourires pour décorer les piques qu’ils n’avaient de cesse de s’envoyer. Pourquoi garder contact et aller à sa rencontre comme elle venait de le faire ? Un caprice, une curiosité mal placée de sa part qui ne pouvait s’empêcher de voir là toujours une opportunité de lui soutirer des informations qu’elle irait directement vendre au conclave. Il est connu qu’il faut garder ses amis proches mais ses ennemis encore plus proches. Elle attendait cette preuve, ces aveux, qu’il lui dise clairement qu’il était l’un des leurs même si elle n’avait pas le pouvoir de le coffrer en tant que simple juge. Disons qu’il s’agissait d’un combat tout autant personnel que pour celui de l’organisation à laquelle elle appartenait.
Au-delà de cela, ce qui était amusant c’est de voir et d’entendre qu’ils étaient capables parfois de tenir une conversation tout à fait courtoise mais sans qu’elle ne soit réellement sincère. Une partie de poker, faite de bluffs et de mauvaises intuitions comme de bonnes et qui les menait souvent à se rencontrer comme de bon vieux amis qui n’hésiteraient sans doute pas à se mettre des bâtons dans les roues. Amanda aimait ce genre de relation tout comme elle éprouvait une certaine frustration, ce soir là, il ne serait à ses yeux qu’un divertissement comme un autre alors que son ennui s’était vu défié. Mais jamais elle ne loupait une occasion d’aller saluer son cher ami.
Car Amanda aimait de privilégier quelques moments dans un café après son service, un instant privilégié à sa seule personne où elle apparaissait en public comme étant elle-même puisque tout au long des journées elle ne parlait qu’aux personnes qu’en étant perchée sur son estrade. Ainsi quelques minutes de route avait suffit pour qu’elle choisisse l’un de ces lieux qu’elle fréquentait régulièrement et où elle était plus susceptible de croiser des connaissances. Quelques gestes répétés encore et toujours, puis elle passa les portes des lieux et balaya la salle du regard. L’endroit n’était pas comme dans ces lieux populaires traditionnels aux after-work, ici l’ambiance était plus calme, plus propice à la détente et sans doute mieux fréquenté. Les murs et les meubles étaient immaculés, habillés de lumières violettes et bleues tamisées et la décoration se faisait par des plantes en pots mais aussi par ces coins canapés lecture sur lesquels se posaient les plus habitués. La plupart des personnes revêtaient des costumes, les femmes avaient leurs cheveux tirés en chignons et des perles aux oreilles tout en sirotant chocolats chauds et cocktails en tout genre lorsque la soirée était plus avancée. Amanda aimait cet endroit pour ces gens intéressants et souvent cachant bien plus de secrets qu’elle pouvait dégoter, mais aussi grâce à l’un des serveurs qui ne se lassait pas de voir Amanda venir dans l’établissement et lui offrait toujours une consommation. Quelques sourires échangés alors qu’ils prenaient de leurs nouvelles respectives, il invita Amanda à prendre place où elle désirait le temps qu’il s’occuper de servir d’autres clients.
Le regard de la sorcière avait bien vite fait d’observer la salle dans les moindres recoins pour y reconnaitre ou pas ses occupants. Alors son attention s’était stoppée sur cette silhouette de dos, trop familière pour ne plus être reconnue après ces années là. Alors Amanda s’y dirigea sans la moindre hésitation. La sorcière ne se gêna alors pas pour poser sa main sur l’une des épaules de Danner avant de la glisser jusqu’à l’autre alors qu’elle se montrait à lui, un large sourire empli d’ironie dépeint sur son visage de poupée. Amanda s’installa à son aise face à lui sans y avoir été invitée après ces effleurements trop en contraste avec sa manière de le percevoir. Elle s’était forcément attendue à ce que sa visite ne soit pas des plus enjouées, mais elle n’en avait strictement rien à faire. Croisant les jambes, elle ôta son manteau de haute couture et se sorti une cigarette qu’elle alluma en prenant le briquet de Danner laissé sur la table.
« Quelle affreuse mine tu as Danner… »
La fumée s’échappa d’entre ses lèvres rouges sang parfaitement redessinées alors qu’elle l’épiait de part et d’autre d’un regard empli de jugement. Il n’était plus question d’amitié entre eux, bien qu’ils l’eussent été il y a de cela quelques années. Une amitié forte et solide qui s’était détruite en quelques secondes seulement et qui désormais les tenaient opposés l’un à l’autre. Ils étaient parfaitement au courant de leurs positions, du moins si les doutes et les hypothèses manquaient encore de preuve, au fond d’eux le jeu du chat et de la souris n’avait nul besoin d’être justifié. Amanda avait comme objectif de voir passer dans son tribunal ces vermines du XIII, quelle ironie du sort de soupçonner quelqu’un qui fut un véritable allié être dans le camp opposé au sien ?
Ainsi allaient leurs entrevues désormais, des discussions faites de faux semblants et des sourires pour décorer les piques qu’ils n’avaient de cesse de s’envoyer. Pourquoi garder contact et aller à sa rencontre comme elle venait de le faire ? Un caprice, une curiosité mal placée de sa part qui ne pouvait s’empêcher de voir là toujours une opportunité de lui soutirer des informations qu’elle irait directement vendre au conclave. Il est connu qu’il faut garder ses amis proches mais ses ennemis encore plus proches. Elle attendait cette preuve, ces aveux, qu’il lui dise clairement qu’il était l’un des leurs même si elle n’avait pas le pouvoir de le coffrer en tant que simple juge. Disons qu’il s’agissait d’un combat tout autant personnel que pour celui de l’organisation à laquelle elle appartenait.
Au-delà de cela, ce qui était amusant c’est de voir et d’entendre qu’ils étaient capables parfois de tenir une conversation tout à fait courtoise mais sans qu’elle ne soit réellement sincère. Une partie de poker, faite de bluffs et de mauvaises intuitions comme de bonnes et qui les menait souvent à se rencontrer comme de bon vieux amis qui n’hésiteraient sans doute pas à se mettre des bâtons dans les roues. Amanda aimait ce genre de relation tout comme elle éprouvait une certaine frustration, ce soir là, il ne serait à ses yeux qu’un divertissement comme un autre alors que son ennui s’était vu défié. Mais jamais elle ne loupait une occasion d’aller saluer son cher ami.
© TITANIA
Danner Farag
Messages : 894
Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Mer 18 Nov - 22:42
Rencontre du 2em type
Le seul moment où l'être humain peut être totalement sincère, c'est lorsqu'il porte un masque.
Danner passait de plus en plus de temps dans les salons de thé. Un choix logique, en même temps. Ces planques n'étaient plus réellement sûr en cette période troublée, les gens cherchaient un type caché au milieux de débris, pas un gus qui se baladait tranquillement dans les établissements de la ville. Très peu probable qu'un humain ne reconnaisse en lui autre chose qu'un type dans la dèche cherchant la chaleur au milieu d'une soirée un peu frisquette. et vu qu'il pouvait savoir si les consommateurs présent comportaient en leurs rang un éventuel surnaturel, il pouvait éviter les problème sans...et bien, problèmes. En parlant de surnaturel d'ailleurs....
Danner tourna la tête pour jeter un coup d'oeil à la sorcière qui venait d'entrer dans le café, discutant aimablement avec un serveur. Après quelques secondes un sourire s'agrandit sur son visage rougit par le froid. Amanda ! Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient croisés. Affectant de ne pas la voir, désireux de lui laisser faire son entrée comme elle l'entendait, il se replongea sur son journal et son café.
Cela prit quelques minutes mais elle s'approcha finalement de lui, posant la main sur son épaule avant de s'asseoir nonchalamment devant lui. Peu de personnes osaient le toucher, à l'exception de ses "amis", étonnamment. Quelque chose dans l'aura qu'il dégageait, on lui avait dit une fois. Toujours étant qu'Amanda semblait s'en ficher comme de son premier amant. Peut-être un des tokens de leur vieille amitié.
Danner la regarda pendant qu'elle s'installait face à lui. Selon tout les critères sociaux normatif de la société irlandaise, elle était belle. Un style différent de la femme de feu habituelle ou de la blonde péroxydée de magazine. Elle était une poupée, un charme de nacre dans un écrin de velours au cheveux tissés de soie même et aux yeux brillant comme des perles. Et dieu si elle savait en user. Que ce soit inconscient ou ajouté à son armement, la diablesse possédait une force de frappe considérable. Il n'y avait qu'à voir ce pauvre serveur...
Danner aimait bien discuter avec Amanda, pour une raison toute simple : celle-ci le considérait comme son ennemi - les désaccords politiques peuvent être d'un ennuyeux parfois. A cause de ça, Danner possédait un grand avantage : elle s'attendait à des conversations de mensonges et de cachotteries, de double-sens et de multiples vérités, joutes verbales sans équivalent. Et Danner adorait ça, car cela lui permettait enfin de parler tranquillement. Après tout, il n'était pas sensé lui dire la vérité non ? Cela faisait parti du jeu. Alors il pouvait s'amuser, faire quelque phrases semi-énigmatiques, balancer de bonne doses de piques grinçantes et de punchline dignes d'un rap contender, et à côté s'amuser à balancer ce qu'il voulait.
Pas tout, certes. Les informations critiques sur ses dernières activités se devait d'être un minimum esquivés. Mais le sujet se faisait tellement rare entre eux -les sujets de tensions tendent à disparaitre des conversations, étonnant n'est-ce pas - qu'il n'avait guère besoin de mettre en place des stratégies d'esquive.
Il fit une pause d'une petite seconde. Ca manquait d'une petite pique. Juste pour la beauté du geste, et car c'était attendue pour la conversation.
Danner tourna la tête pour jeter un coup d'oeil à la sorcière qui venait d'entrer dans le café, discutant aimablement avec un serveur. Après quelques secondes un sourire s'agrandit sur son visage rougit par le froid. Amanda ! Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient croisés. Affectant de ne pas la voir, désireux de lui laisser faire son entrée comme elle l'entendait, il se replongea sur son journal et son café.
Cela prit quelques minutes mais elle s'approcha finalement de lui, posant la main sur son épaule avant de s'asseoir nonchalamment devant lui. Peu de personnes osaient le toucher, à l'exception de ses "amis", étonnamment. Quelque chose dans l'aura qu'il dégageait, on lui avait dit une fois. Toujours étant qu'Amanda semblait s'en ficher comme de son premier amant. Peut-être un des tokens de leur vieille amitié.
Danner la regarda pendant qu'elle s'installait face à lui. Selon tout les critères sociaux normatif de la société irlandaise, elle était belle. Un style différent de la femme de feu habituelle ou de la blonde péroxydée de magazine. Elle était une poupée, un charme de nacre dans un écrin de velours au cheveux tissés de soie même et aux yeux brillant comme des perles. Et dieu si elle savait en user. Que ce soit inconscient ou ajouté à son armement, la diablesse possédait une force de frappe considérable. Il n'y avait qu'à voir ce pauvre serveur...
"Ma foi... des problèmes de canaris, tu sais ce que c'est...."
Danner aimait bien discuter avec Amanda, pour une raison toute simple : celle-ci le considérait comme son ennemi - les désaccords politiques peuvent être d'un ennuyeux parfois. A cause de ça, Danner possédait un grand avantage : elle s'attendait à des conversations de mensonges et de cachotteries, de double-sens et de multiples vérités, joutes verbales sans équivalent. Et Danner adorait ça, car cela lui permettait enfin de parler tranquillement. Après tout, il n'était pas sensé lui dire la vérité non ? Cela faisait parti du jeu. Alors il pouvait s'amuser, faire quelque phrases semi-énigmatiques, balancer de bonne doses de piques grinçantes et de punchline dignes d'un rap contender, et à côté s'amuser à balancer ce qu'il voulait.
Pas tout, certes. Les informations critiques sur ses dernières activités se devait d'être un minimum esquivés. Mais le sujet se faisait tellement rare entre eux -les sujets de tensions tendent à disparaitre des conversations, étonnant n'est-ce pas - qu'il n'avait guère besoin de mettre en place des stratégies d'esquive.
"Mais bon, t’embarrasser avec mes problèmes de logement ne serait pas charitable. Comment vas-tu toi ? La vie, le tribunal, le chat le chien, tout ça ?"
Il fit une pause d'une petite seconde. Ca manquait d'une petite pique. Juste pour la beauté du geste, et car c'était attendue pour la conversation.
"Tu as réussi à résoudre l'affaire du Rouge à Lèvre Pas Parfaitement De La Bonne Teinte ?
par Amanda J. Anderson Jeu 19 Nov - 18:26
Rencontre du 2ème type.
Il s’était visiblement attendu à ce qu’elle vienne jusque vers lui, sur son visage n’apparaissait aucun étonnement ni aucune joie d’ailleurs. Elle n’en avait pas attendu plus de sa part tout comme il avait deviné qu’elle ne chercherait pas à savoir s’il lui plaisait ou pas de l’avoir comme compagnie le temps d’échanger quelques mots. Lorsqu’elle lui fit remarquer sa mine fatiguée, il n’hésita cependant pas à lui répondre d’un ton plaisantin qu’elle lui connaissait bien et qui avait fait qu’ils avaient été de très bon amis il y a de cela quelques années. Malgré elle, il avait réussi à lui arracher un petit rire, comme si rien n’avait eu lieu. Mais toute idée que le temps estompe les traces ayant entaché leur relation était vaine et éphémère. Même lorsqu’il lui demanda comment elle allait de son côté, c’était comme s’il n’en avait absolument rien à faire dans le fond. Mais il avait eu ce petit instant de faiblesse en lui avouant ses quelques soucis de logement. Ah oui, c’est vrai, Danner était de ces sauvageons des rues dans l’irrégularité pour x raison qui lui avait d’ailleurs été un indice pour ses activités houleuses contre la société. Amanda ne manqua pas de conserver ce détail dans un coin de sa tête et répondit alors à sa question bien que très générale, elle resta tout aussi vague.
« Tout va bien. » Répondit elle sans grande conviction d’aller chercher plus loin de son côté.
Amanda n’aimait pas parler d’elle avec lui, tout ce qui l’intéressait c’était lui, et non le souci d’un échange convivial, ne lui en déplaise. Mais Danner réussi à retourner la conversation sur elle, en s’attaquant de manière moins amicale sur l’un des détails qu’il tenait sans aucun doute de son apparence tout en y mêlant le travail dans lequel elle œuvrait. Elle ne sourcilla pas, néanmoins étira un fin sourire au coin des lèvres. Amanda laissa volontairement un vif silence s’installer entre eux, imposant une certaine tension visuelle alors qu’elle ne le lâchait pas du regard lorsque le serveur revint vers elle pour déposer devant elle une tasse de café en ayant pris soin de lui offrit un petit carré de chocolat soigneusement déposé sur le bord. Enfin elle détacha son regard de Danner pour remercier le serveur d’un très joli sourire qu’il lui fut tout aussi contagieux alors qu’il retournait bosser, content pour la soirée au moins. Amanda l’observa s’éloigner quelques instants puis inspira, toujours ce même petit sourire avant de répondre à son interlocuteur
« Tu es fin observateur Danner. Je savais qu’il te plairait. » Répondit elle à propos du rouge à lèvres comme s’il parlait de celui qu’elle portait à cet instant là.
Mais Amanda n’était pas le genre de femme à se faire envoyer des pics sans répliquer de manière sèche et directe ; non par envie de vengeance mais par souci de lui faire comprendre qu’elle n’était pas de ces écervelées qu’il pourrait manipuler comme bon lui semblait ou attaquer de piques aussi futiles. Des commentaires, elle en recevait très souvent de la part des accusés alors ce n’était certainement pas lui qui allait faire la différence. Son regard était perçant, elle tira sur sa cigarette avant de se montrer un brin moins sympathique dans sa réponse.
« Comme mes rouges à lèvres semblent passionner, je pourrais t’engager à les choisir pour moi, ça règlerait en partie tes problèmes de logement. » Fit elle en faisant tourner sa cuillère dans sa boisson, détachée.
Par défaut de métier à vouloir que tout soit en ordre, elle n’avait pas hésité à piocher dans ce qu’il avait déclaré, ainsi ceci justifierait cela et tout ce qu’il dirait pourrait être retenu contre lui.
« Le manque de sommeil ne te réussi décidément pas. »
« Tout va bien. » Répondit elle sans grande conviction d’aller chercher plus loin de son côté.
Amanda n’aimait pas parler d’elle avec lui, tout ce qui l’intéressait c’était lui, et non le souci d’un échange convivial, ne lui en déplaise. Mais Danner réussi à retourner la conversation sur elle, en s’attaquant de manière moins amicale sur l’un des détails qu’il tenait sans aucun doute de son apparence tout en y mêlant le travail dans lequel elle œuvrait. Elle ne sourcilla pas, néanmoins étira un fin sourire au coin des lèvres. Amanda laissa volontairement un vif silence s’installer entre eux, imposant une certaine tension visuelle alors qu’elle ne le lâchait pas du regard lorsque le serveur revint vers elle pour déposer devant elle une tasse de café en ayant pris soin de lui offrit un petit carré de chocolat soigneusement déposé sur le bord. Enfin elle détacha son regard de Danner pour remercier le serveur d’un très joli sourire qu’il lui fut tout aussi contagieux alors qu’il retournait bosser, content pour la soirée au moins. Amanda l’observa s’éloigner quelques instants puis inspira, toujours ce même petit sourire avant de répondre à son interlocuteur
« Tu es fin observateur Danner. Je savais qu’il te plairait. » Répondit elle à propos du rouge à lèvres comme s’il parlait de celui qu’elle portait à cet instant là.
Mais Amanda n’était pas le genre de femme à se faire envoyer des pics sans répliquer de manière sèche et directe ; non par envie de vengeance mais par souci de lui faire comprendre qu’elle n’était pas de ces écervelées qu’il pourrait manipuler comme bon lui semblait ou attaquer de piques aussi futiles. Des commentaires, elle en recevait très souvent de la part des accusés alors ce n’était certainement pas lui qui allait faire la différence. Son regard était perçant, elle tira sur sa cigarette avant de se montrer un brin moins sympathique dans sa réponse.
« Comme mes rouges à lèvres semblent passionner, je pourrais t’engager à les choisir pour moi, ça règlerait en partie tes problèmes de logement. » Fit elle en faisant tourner sa cuillère dans sa boisson, détachée.
Par défaut de métier à vouloir que tout soit en ordre, elle n’avait pas hésité à piocher dans ce qu’il avait déclaré, ainsi ceci justifierait cela et tout ce qu’il dirait pourrait être retenu contre lui.
« Le manque de sommeil ne te réussi décidément pas. »
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Danner Farag
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Situation amoureuse : Célibataire
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Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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Âge actuel : 31 ans
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Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
par Danner Farag Ven 20 Nov - 8:40
Rencontre du 2em type
Le seul moment où l'être humain peut être totalement sincère, c'est lorsqu'il porte un masque.
Il avait un point. Certes, les règles du jeu étaient floues et aucun arbitre n'était là pour officialiser cela, mais le corbeau s'accordait quand même un point. Après tout, il l'avait fait rire, et ce n'était pas une prouesse facile. Certes, à ce point là de discussion il était bien difficile de faire une différence nette entre une réaction sincère et un construct social utilisé pour servir de masque dans la conversation, mais... autant se dire que sa remarque l'avait réellement amusé. Ca rendait le tout plus sympathique.
Malhreuseusement la tension se réinstalla dans la conversation après qu'il eut fini de parler. Elle n'avait pas apprécié sa remarque. malgré son sourire en coin, il semblait qu'elle ait réellement été blessée. Intérieurement, Danner poussa un soupir las. Elle ne lui avait toujours pas pardonné cette altercation à la conférence de presse. Il s'était contempté de poser une question pourtant, pas la bonne pour elle à ce moment précis, mais bon. Ce n'était pas lui, qui avait relancé l'engrenage, qui l'avait hué ou trainé dans la boue. Certes, il s'était douté que des réactions comme celles-là pourraient se déclencher, mais pour une fois, les réactions de la foule l'avaient surprises par leur intensité. Une pique sale mais amicale qui se transformait en bordel monstrueux, ça n'arrive pas si souvent. Mais bon, ce qui est fait est fait. Elle avait choisi de s'accrocher à son ressentiment comme à une bouée de sauvetage, soit. C'était son choix, il n'allait pas essayer de négocier une gentilesse. Mais bon, il avait droit de dire un semblant de vérité sur cette conversation, vu qu'elle pensait qu'il se moquait d'elle, alors autant y aller.
Mi pique, mi compliment, avec un pourcentage caché mais flou de vérité, la formule le satisfaisait. Il sourit légèrement et baissa la tête vers sa tasse avant d'ajouter d'une voix mi triste mi amusée
Pour le coup, il était sincère. Il avait hésité, juste pour l'embarasser, à lui déclarer qu'il était d'accord avec son idée, pour voir sa réaction. Mais bon, cela aurait pu mener à de bien trop étranges échanges. Danner préféra relancer en soufflant d'un air fatigué et boire une gorgée de son café.
Malhreuseusement la tension se réinstalla dans la conversation après qu'il eut fini de parler. Elle n'avait pas apprécié sa remarque. malgré son sourire en coin, il semblait qu'elle ait réellement été blessée. Intérieurement, Danner poussa un soupir las. Elle ne lui avait toujours pas pardonné cette altercation à la conférence de presse. Il s'était contempté de poser une question pourtant, pas la bonne pour elle à ce moment précis, mais bon. Ce n'était pas lui, qui avait relancé l'engrenage, qui l'avait hué ou trainé dans la boue. Certes, il s'était douté que des réactions comme celles-là pourraient se déclencher, mais pour une fois, les réactions de la foule l'avaient surprises par leur intensité. Une pique sale mais amicale qui se transformait en bordel monstrueux, ça n'arrive pas si souvent. Mais bon, ce qui est fait est fait. Elle avait choisi de s'accrocher à son ressentiment comme à une bouée de sauvetage, soit. C'était son choix, il n'allait pas essayer de négocier une gentilesse. Mais bon, il avait droit de dire un semblant de vérité sur cette conversation, vu qu'elle pensait qu'il se moquait d'elle, alors autant y aller.
"Tu sais bien que tout ce que tu pourrais porter me plairait. Mais je suis sûr que tu as déjà assez de gens pour chanter tes louanges à longueur de journée, donc à moins que tu ne me réserves d'autres usages plus précis..."
Mi pique, mi compliment, avec un pourcentage caché mais flou de vérité, la formule le satisfaisait. Il sourit légèrement et baissa la tête vers sa tasse avant d'ajouter d'une voix mi triste mi amusée
"Fait attention à tes proposition, surtout celles que tu serais bien embêté de voir acceptés."
Pour le coup, il était sincère. Il avait hésité, juste pour l'embarasser, à lui déclarer qu'il était d'accord avec son idée, pour voir sa réaction. Mais bon, cela aurait pu mener à de bien trop étranges échanges. Danner préféra relancer en soufflant d'un air fatigué et boire une gorgée de son café.
"Non, en effet, ça me réussis pas. Mais pour le coup nous sommes pareils, le soucis de la délinquance nous empêche de dormir. Toi par éthique professionnelle, moi parce que des skins essaient de me péter la gueule quand je me balade le soir."
par Amanda J. Anderson Dim 22 Nov - 9:54
Rencontre du 2ème type.
Amenant sa tasse à ses lèvres pour se réchauffer de la boisson, tandis que la conversation était déjà pleine de beaucoup de choses à la fois, la jeune femme écoutait avec attention chacun des dires de son interlocuteur, ne pouvant jamais prévoir de quel ordre serait ses répliques. C’était comme avancer sur un brasier, à certains moments le ton pourrait monter comme à d’autres elle pouvait tout autant rire sincèrement à ses blagues. Concernant la pseudo proposition qu’elle lui avait faite, d’ailleurs, elle fut amusée de l’entendre dire de telles choses à son propos. C’était mal la connaitre que de dire qu’elle se plaisait en étant entourée de faire valoir, elle qui était plutôt solitaire et indépendante malgré sa popularité dans la haute société dublinoise. Elle était visage pour sa bonne éloquence et sa capacité d’analyse, non pour son apparence, se montrer entourée des plus riches entrepreneurs n’était qu’une partie de son travail.
« Chanter mes louanges ? Allons, tu sais très bien que je ne suis pas fan de déclarations d’amour et de compliments hypocrites. Si je t’emploie à mes services c’est parce que je suis une bonne personne aussi étonnant que cela puisse te paraitre. Mais dis moi alors, qu’aurais tu comme talents qui pourraient m’intéresser ?»
Amanda était sérieuse, contre beaucoup de preuves qui auraient laissé pensé le contraire, même si son sourire dissimulait sans crainte une tendance sournoise. La générosité n’était pas de ses meilleures qualités, aussi il ne s’agissait pas de générosité puisqu’elle exigeait quelque chose en retour et qu'elle ne lui aurait jamais dit cela par hasard. Et puis, puisqu’il la mettait en garde pour ce genre de choses, elle s’amuserait à pousser le vice jusqu’au bout.
Concernant son manque de sommeil qu’elle lui avait fait remarquer, elle ne fut nullement étonné qu’il remette en avant sa vie de vagabond super héros trainant les rues avec tout un tas d’ennemis sur les chevilles. Un point encore qui ne faisait pour elle qu’affirmer tout ce qu’elle pensait de lui. La jeune femme leva les yeux au ciel, ne croyant pas un seul instant qu’il se souciait réellement du nombre de personnes qu’il pouvait avoir à ses trousses. On ne craint pas Danner pour rien, jouer la victime persécutée ne lui ressemblait absolument pas.
« Je te proposerais bien mon aide, mais il me semble que tu es suffisamment doué pour te défendre et te sortir de situations périlleuses. » Fit-elle dans un demi-sourire amusé.
Il y avait certains dossiers du conclave auxquels elle n’avait pas accès, parce que l’organisation était soucieuse de conserver son image de réussite et d’influence. Mais elle avait entendu certaines rumeurs passées par le biais de ses pairs et sans que celles-ci puissent être confirmées avec précision, Amanda voyait bien le visage de Danner mêlé à ces scandales et elle y faisait directement référence en lui répondant de cette manière ; sans doute ferait il le rapprochement, ou alors pas du tout, quoi qu’il en soit nul besoin de s’étaler pour le moment. Malgré cette rancune qu’elle avait envers lui, s’il s’avérait qu’un jour il se fasse attraper par la justice, Amanda sera sans aucun doute le juge de son procès et ce jour là elle ne saurait sans doute pas comment réagir contrairement à ce que beaucoup de son organisation pourrait penser. Même avec cela, Amanda appréciait Danner parce qu’il n’est pas de ces gens se plaisant dans leur petit confort et se faisant au moule de la société. Danner est le loup dans la bergerie, un individu dangereux mais qui ne l’est pas pour rien, c’est du moins de cette façon qu’elle le voyait en ayant eu cet avantage de le connaître bien avant qu’elle n’entre au conclave.
« Chanter mes louanges ? Allons, tu sais très bien que je ne suis pas fan de déclarations d’amour et de compliments hypocrites. Si je t’emploie à mes services c’est parce que je suis une bonne personne aussi étonnant que cela puisse te paraitre. Mais dis moi alors, qu’aurais tu comme talents qui pourraient m’intéresser ?»
Amanda était sérieuse, contre beaucoup de preuves qui auraient laissé pensé le contraire, même si son sourire dissimulait sans crainte une tendance sournoise. La générosité n’était pas de ses meilleures qualités, aussi il ne s’agissait pas de générosité puisqu’elle exigeait quelque chose en retour et qu'elle ne lui aurait jamais dit cela par hasard. Et puis, puisqu’il la mettait en garde pour ce genre de choses, elle s’amuserait à pousser le vice jusqu’au bout.
Concernant son manque de sommeil qu’elle lui avait fait remarquer, elle ne fut nullement étonné qu’il remette en avant sa vie de vagabond super héros trainant les rues avec tout un tas d’ennemis sur les chevilles. Un point encore qui ne faisait pour elle qu’affirmer tout ce qu’elle pensait de lui. La jeune femme leva les yeux au ciel, ne croyant pas un seul instant qu’il se souciait réellement du nombre de personnes qu’il pouvait avoir à ses trousses. On ne craint pas Danner pour rien, jouer la victime persécutée ne lui ressemblait absolument pas.
« Je te proposerais bien mon aide, mais il me semble que tu es suffisamment doué pour te défendre et te sortir de situations périlleuses. » Fit-elle dans un demi-sourire amusé.
Il y avait certains dossiers du conclave auxquels elle n’avait pas accès, parce que l’organisation était soucieuse de conserver son image de réussite et d’influence. Mais elle avait entendu certaines rumeurs passées par le biais de ses pairs et sans que celles-ci puissent être confirmées avec précision, Amanda voyait bien le visage de Danner mêlé à ces scandales et elle y faisait directement référence en lui répondant de cette manière ; sans doute ferait il le rapprochement, ou alors pas du tout, quoi qu’il en soit nul besoin de s’étaler pour le moment. Malgré cette rancune qu’elle avait envers lui, s’il s’avérait qu’un jour il se fasse attraper par la justice, Amanda sera sans aucun doute le juge de son procès et ce jour là elle ne saurait sans doute pas comment réagir contrairement à ce que beaucoup de son organisation pourrait penser. Même avec cela, Amanda appréciait Danner parce qu’il n’est pas de ces gens se plaisant dans leur petit confort et se faisant au moule de la société. Danner est le loup dans la bergerie, un individu dangereux mais qui ne l’est pas pour rien, c’est du moins de cette façon qu’elle le voyait en ayant eu cet avantage de le connaître bien avant qu’elle n’entre au conclave.
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Danner Farag
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Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Jeu 26 Nov - 19:20
Rencontre du 2em type
Le seul moment où l'être humain peut être totalement sincère, c'est lorsqu'il porte un masque.
"Quel talent pourrait m'intéresser ? Voyons, tu devrais déjà le savoir maintenant"
Danner lui sourit, d'un sourire franc et amusé. Pas fan de déclaration hypocrites et de déclarations d'amour ? Quelque chose de facile à dire dans un environnement où la norme sociale se trouvait dans un léchage de botte fanatique et des conversations de gens du même avis qui se complimentaient mutuellement pour leur clairvoyance. Le Conclave recrutait certes des personnes intelligentes et capable, mais pour ce qui était de la divergence... le terme correct si apprécié de l'internet libréal, "circlejerk", ne pouvait mieux le décrire.
S'enfonçant en pointe dans le demi-énervement d'Amanda, il prit une voix douce et gentille pour lui annoncer sa Si Magnifique Porposition.
"En plus de la cuisine et du ménage ? C'est simple. J'ai le talent de remettre en question. De me demander les raisons derrière les annonces assurées des responsables, de mettre en perspectives les actions si bien justifiées, de critiquer par le bien comme par le mal les logiques et les discours qu'on me présente. Reste à savoir si tu considères ça comme un talent qui peut servir à quelqu'un...."
Dommage que son autre insulte de sous-main soit passé inapercue, cela aurait pu être drôle. Mais peut-être appréciait-elle simplement sa situation si élevée, si éloignée des basses réalités d'un mondebasé sur le sacrifice de l'autre. Cela aurait, pour dire vrai, étonné le Corbeau, mais après tout... et bien, rien n'est réellement impossible en ce monde parfois si triste. Vivre en haut d'une tour d'ivoire a quelques problèmes gênants et récurents, et le premier d'entre eux est l'impossibilité d'en voir la base. On a tendance à oublier les gens, à oublier l'existence première de ceux en dessous, pour les résumer tranquillement à une idée de plus grand bien ou à quelques statistiques. Ou alors se conforter en se disant que non, on ne les oublie pas, la preuve je juge des personnes dans mon tribunal. Une superbe logique, à peine moins crédible que le si fameux "Je ne suis pas raciste j'ai un ami noir". Intérieurement, Danner soupira, et se remit à la conversation.
"Tu sais bien que j'aime à peu près autant que toi recevoir de l'aide. Quoi qu'un échange de service n'ai pas tendance à me froisser le poil. Reste à savoir si tu arrives encore à raconter des choses compréhensibles après toutes tes rencontres avec des politiques."
C'était parfaitement gratuit, mais aussi totalement honnête. Pour dire vrai, Danner aurait aimé qu'elle s'en défende, qu'elle repousse cette hypothèse, mais ce n'allait probablement pas arriver. Ou alors elle le ferait à la façon d'un politicien, comme ils le font tous... prouvant misérablement son point.
par Amanda J. Anderson Lun 30 Nov - 14:51
Rencontre du 2ème type.
Le dialogue entre eux avait toujours été tel un navire sur des déferlantes agressive. Il arrivait que tout se passe bien tout comme l’eau venait à briser la coque. Rarement les discours les faisaient sombrer mais la bataille menée était souvent rude et provoquait des séquelles. Le calme olympien entre les deux, autant sur leurs visages sereins que dans la manière de se rencontrer ne laissait pas penser que le conflit sévissait. Alors elle le laissa parler, l’observant, lui portant toujours autant d’attention tandis que son visage ne présentait pas la moindre fissure à chacun de ses mots furent ils critiques ou pas. Alors il monta en gammes, avec l’air de rien envie de la provoquer. Sous son masque de fer, elle hésitait entre le mépris, la moquerie et l’indifférence ; il avait manqué de la toucher mais avait échoué lamentablement dans sa tentative et lui redonnait la balle sans prendre le temps de constater les conséquences.
« Tu es doué en critiques Danner, mais tu devrais développer ta capacité à te renseigner avant de tenter de m’atteindre. Les visages que je rencontre chaque jour sont ceux de délinquants, de fraudeurs, de meurtriers sanguinaires… Pas de politiques. »
Les seules personnalités politiques qu’elle croisait parfois se trouvaient dans ces soirées mondaines organisées par de grands patrons. Elle haïssait ces soirées autant qu’elle se refusait de porter des chaussures plates et pourtant elle s’y rendait quand même. Leurs discours n’avaient rien d’intéressant, leur manière de concevoir le pouvoir était erronée depuis bien longtemps. Ces gens là n’étaient qu’acteurs, des pantins attendant d’avoir leur marionnettiste. Voilà pourquoi elle y était, pourquoi elle glissait entre ces personnes habillée de la dernière création Valentino, la différence avec ces gens là, c’est qu’elle, elle ne fait pas semblant.
Quoi qu’il en soit son attaque était futile et sans intérêt, il tendait la perche pour se faire taper dessus et elle n’allait certainement pas laisser passer cette occasion. Danner était plus fermé d’esprit qu’il ne lui avait laissé comme souvenirs. Elle avait souvenir d’un homme qu’elle aurait volontiers suivit jusqu’au bout du monde et pour qui elle aurait sans doute pu éveiller bien plus de sentiments que l’amitié tant son intérêt pour lui était grand. Mais la société évolue, elle y avait trouvé sa place, il préférait rester en marge et se contenter de la surface de toute leur communauté. Et la concernant il s’était contenté de la prestance d’Amanda, stéréotypant sa vie auprès de politiciens sans chercher plus loin. A l’entendre parler, cela avait l’air facile pour elle. La sorcière elle se devait donc de le décevoir et de lui faire une piqure de rappel concernant son métier, sa véritable fonction.
« Est-ce que même avec cela je serais capable de tenir un discours compréhensible même en compagnie de politiques? Oh bien sûr que oui, il n’y a pas plus difficile que d’orchestrer un procès où les preuves manquent pour punir un assassin et de voir sa victime en payer de sa santé mentale. Si mes épaules sont assez larges pour le supporter, ce n’est pas ces gens là ni même un corbeau qui me déstabiliseront. » Fit elle en écrasant sa cigarette tout en étirant un sourire innocent comme l’on répond à un enfant.
Elle avait été plus loin en provocations, toujours persuadé qu’il était de ceux que les organisations recherchaient. Pourtant explicitement elle ne l’accusait pas directement, maniant toujours les mots avec habileté et vociférait ces paroles sans en avoir l’air. La jeune femme avait cependant reporté son attention sur son interlocuteur, analysant le moindre mouvement de ces yeux qui pourraient le trahir. Gauche ou droite, il serait facile pour elle s’en déceler la vérité même en étant aussi fort et solide que lui. Un réflexe nerveux s’applique aux plus forts comme aux plus faibles.
« C’est quand même un comble pour un spectre, d’avoir autant de malvoyance. Tout compte fait je vais me passer de tes services. »
Elle abaissa une nouvelle carte, la langue aussi acérée que celle d’une vipère et sans le moindre remord dans ses propos. S’il souhaitait s’aventurer sur un terrain glissant ce serait à ses risques et périls, elle attendait de lui qu'il l’impressionne bien plus que cela.
« Tu es doué en critiques Danner, mais tu devrais développer ta capacité à te renseigner avant de tenter de m’atteindre. Les visages que je rencontre chaque jour sont ceux de délinquants, de fraudeurs, de meurtriers sanguinaires… Pas de politiques. »
Les seules personnalités politiques qu’elle croisait parfois se trouvaient dans ces soirées mondaines organisées par de grands patrons. Elle haïssait ces soirées autant qu’elle se refusait de porter des chaussures plates et pourtant elle s’y rendait quand même. Leurs discours n’avaient rien d’intéressant, leur manière de concevoir le pouvoir était erronée depuis bien longtemps. Ces gens là n’étaient qu’acteurs, des pantins attendant d’avoir leur marionnettiste. Voilà pourquoi elle y était, pourquoi elle glissait entre ces personnes habillée de la dernière création Valentino, la différence avec ces gens là, c’est qu’elle, elle ne fait pas semblant.
Quoi qu’il en soit son attaque était futile et sans intérêt, il tendait la perche pour se faire taper dessus et elle n’allait certainement pas laisser passer cette occasion. Danner était plus fermé d’esprit qu’il ne lui avait laissé comme souvenirs. Elle avait souvenir d’un homme qu’elle aurait volontiers suivit jusqu’au bout du monde et pour qui elle aurait sans doute pu éveiller bien plus de sentiments que l’amitié tant son intérêt pour lui était grand. Mais la société évolue, elle y avait trouvé sa place, il préférait rester en marge et se contenter de la surface de toute leur communauté. Et la concernant il s’était contenté de la prestance d’Amanda, stéréotypant sa vie auprès de politiciens sans chercher plus loin. A l’entendre parler, cela avait l’air facile pour elle. La sorcière elle se devait donc de le décevoir et de lui faire une piqure de rappel concernant son métier, sa véritable fonction.
« Est-ce que même avec cela je serais capable de tenir un discours compréhensible même en compagnie de politiques? Oh bien sûr que oui, il n’y a pas plus difficile que d’orchestrer un procès où les preuves manquent pour punir un assassin et de voir sa victime en payer de sa santé mentale. Si mes épaules sont assez larges pour le supporter, ce n’est pas ces gens là ni même un corbeau qui me déstabiliseront. » Fit elle en écrasant sa cigarette tout en étirant un sourire innocent comme l’on répond à un enfant.
Elle avait été plus loin en provocations, toujours persuadé qu’il était de ceux que les organisations recherchaient. Pourtant explicitement elle ne l’accusait pas directement, maniant toujours les mots avec habileté et vociférait ces paroles sans en avoir l’air. La jeune femme avait cependant reporté son attention sur son interlocuteur, analysant le moindre mouvement de ces yeux qui pourraient le trahir. Gauche ou droite, il serait facile pour elle s’en déceler la vérité même en étant aussi fort et solide que lui. Un réflexe nerveux s’applique aux plus forts comme aux plus faibles.
« C’est quand même un comble pour un spectre, d’avoir autant de malvoyance. Tout compte fait je vais me passer de tes services. »
Elle abaissa une nouvelle carte, la langue aussi acérée que celle d’une vipère et sans le moindre remord dans ses propos. S’il souhaitait s’aventurer sur un terrain glissant ce serait à ses risques et périls, elle attendait de lui qu'il l’impressionne bien plus que cela.
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Danner Farag
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Âge actuel : 31 ans
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par Danner Farag Lun 30 Nov - 18:58
Rencontre du 2em type
Le seul moment où l'être humain peut être totalement sincère, c'est lorsqu'il porte un masque.
Danner laissa Amanda terminer. Pendant quelques secondes, il se demanda quelle réaction serait appropriée dans la situation présente. Il jeta ensuite cette idée d'une réaction appropriée. Il éclata de rire.
Ce fut un moment difficile. Il est dur de ne pas tomber de sa chaise quand on se tient les côtes et que le rire saccadé fait trembler l'intégralité de l'édifice. Mais pourtant, par quelque miracle étrange il réussit à atteindre son but et à garder son équilibre. Après une bonne trentaines de secondes il réussit même à se calmer, suffisament du moins pour adresser à Amanda un sourire gentil et lui répondre sans s'esclaffer.
Il avait parlé d'une longue traite, presque sans s'arrêter, à part pour changer quelques expressions faciales ou appuyer certains de ses points de petits rires. Et maintenant qu'il avait fini, il se laissa tomber au fond de sa chaise, ses doigts s'amusant avec un vieux tract qu'il avait dans sa poche. Il n'avait pas mentit sur la tristesse qu'il éprouvait pour Amanda, mais le mot lui même était à prendre avec des pincettes. Il était triste, certes, mais quelque soit la triste ressentit devant un chien enragé, cela ne nous empêche pas de l'abattre.
Ce fut un moment difficile. Il est dur de ne pas tomber de sa chaise quand on se tient les côtes et que le rire saccadé fait trembler l'intégralité de l'édifice. Mais pourtant, par quelque miracle étrange il réussit à atteindre son but et à garder son équilibre. Après une bonne trentaines de secondes il réussit même à se calmer, suffisament du moins pour adresser à Amanda un sourire gentil et lui répondre sans s'esclaffer.
"S'il te plait Amanda. J'ai encore beaucoup de respect pour toi, même si le contraire n'est pas sûr, mais si tu commences à me répondre comme tu répondrais à un journaliste dans la rue....
Si tu rencontres des délinquants et des assassins, ce n'est pas par une quelconque envie de faire le bien, d'apporter du redressement dans la société ou d'agir pour aider les pauvres âmes qui souffrent de la pauvreté. Sinon tu ne ferais pas partie du Conclave.
Si tu le fais c'est parce que tu aimes le pouvoir. La supériorité. Que ce soit par rapport aux autres, dans la société, ou quelque forme qu'elle puisse prendre. Tu peux faire mal à tout ceux qui se trouvent sur ta route, mais il est toujours plus simple d'être simplement au dessus non ? L'organisation dans laquelle tu vis est Politique incarnée. Le mode de fonctionnement, l'échelle de valeur, votre rapport à l'ambition et à l'avancement est politique. La preuve, tu as décidé de me répondre par faux semblants, sourires innocents et écrasement... comme n'importe quel abrutis lors d'un débat télévisé.
Les faux procés, je m'y connais aussi bien que toi, ne t'inquiète pas. J'ai perdu tous les miens.... Parce qu'au final je suis un tremplin utile pour ceux qui veulent gagner en ambition, je suis un fétiche pratique pour ceux qui veulent fédérer, je suis une cible facile pour ceux qui veulent cracher. Si tu n'es pas montée assez haut dans ton organisation pour te rendre compte que les preuves sont secondaires, je te conseil de te mettre au travail et vite fait, si tu veux pas te faire dévorer.
Je sais que j'ai commencé à te faire chier, et c'est pas peu dire. Mais le fait que tu ne puisse même plus me répondre comme un être humain, sans chercher à analyser le moindre de mes mouvements, sans chercher à trouver les explications derrières les paroles et les messages derrière les gestes me rend triste. Sincérement. Vu que je suis une des seules personnes à qui tu peux dire la vérité sans risquer quoi que ce soit, je me demande réellement ce que tu peux raconter aux autres.
Mais bon. Mon avis t'importe peu, hein ? Une voix chiante qui ne comprend rien à rien, qui n'a pas toute l'histoire, et qui au final ne sait pas de quoi elle parle..... Je ne te serais pas utile, car tu as décidé de ne pas entendre. Ne t'inquiète pas, c'est pas une maladie fatale. Au contraire, elle réussit à énormément de gens à Dublin."
Si tu rencontres des délinquants et des assassins, ce n'est pas par une quelconque envie de faire le bien, d'apporter du redressement dans la société ou d'agir pour aider les pauvres âmes qui souffrent de la pauvreté. Sinon tu ne ferais pas partie du Conclave.
Si tu le fais c'est parce que tu aimes le pouvoir. La supériorité. Que ce soit par rapport aux autres, dans la société, ou quelque forme qu'elle puisse prendre. Tu peux faire mal à tout ceux qui se trouvent sur ta route, mais il est toujours plus simple d'être simplement au dessus non ? L'organisation dans laquelle tu vis est Politique incarnée. Le mode de fonctionnement, l'échelle de valeur, votre rapport à l'ambition et à l'avancement est politique. La preuve, tu as décidé de me répondre par faux semblants, sourires innocents et écrasement... comme n'importe quel abrutis lors d'un débat télévisé.
Les faux procés, je m'y connais aussi bien que toi, ne t'inquiète pas. J'ai perdu tous les miens.... Parce qu'au final je suis un tremplin utile pour ceux qui veulent gagner en ambition, je suis un fétiche pratique pour ceux qui veulent fédérer, je suis une cible facile pour ceux qui veulent cracher. Si tu n'es pas montée assez haut dans ton organisation pour te rendre compte que les preuves sont secondaires, je te conseil de te mettre au travail et vite fait, si tu veux pas te faire dévorer.
Je sais que j'ai commencé à te faire chier, et c'est pas peu dire. Mais le fait que tu ne puisse même plus me répondre comme un être humain, sans chercher à analyser le moindre de mes mouvements, sans chercher à trouver les explications derrières les paroles et les messages derrière les gestes me rend triste. Sincérement. Vu que je suis une des seules personnes à qui tu peux dire la vérité sans risquer quoi que ce soit, je me demande réellement ce que tu peux raconter aux autres.
Mais bon. Mon avis t'importe peu, hein ? Une voix chiante qui ne comprend rien à rien, qui n'a pas toute l'histoire, et qui au final ne sait pas de quoi elle parle..... Je ne te serais pas utile, car tu as décidé de ne pas entendre. Ne t'inquiète pas, c'est pas une maladie fatale. Au contraire, elle réussit à énormément de gens à Dublin."
Il avait parlé d'une longue traite, presque sans s'arrêter, à part pour changer quelques expressions faciales ou appuyer certains de ses points de petits rires. Et maintenant qu'il avait fini, il se laissa tomber au fond de sa chaise, ses doigts s'amusant avec un vieux tract qu'il avait dans sa poche. Il n'avait pas mentit sur la tristesse qu'il éprouvait pour Amanda, mais le mot lui même était à prendre avec des pincettes. Il était triste, certes, mais quelque soit la triste ressentit devant un chien enragé, cela ne nous empêche pas de l'abattre.
par Amanda J. Anderson Ven 4 Déc - 9:49
Rencontre du 2ème type.
Toujours attentive, elle ne lui montrait pas le moindre signes de mépris et se contentait de l’observer tandis qu’il débitait un flot impressionnant de paroles. Avait-il besoin de remplir le tableau pour expliquer son point de vue ? Non certainement pas, ces choses là avaient déjà été abordées de manières plus subtile, même lorsqu’il essayait de la réprimander elle ne sourcillait pas, même lorsqu’il la plaça délibérément dans le conclave alors qu’il ne lui avait jamais dit cela, elle ne tira pas la moindre grimace. Danner était suffisamment intelligent pour le deviner il y a bien longtemps, le nier ou faire l’étonnée serait totalement idiot. Elle avait l’habitude que l’on s’oppose à elle à son jugement, ainsi elle avait appris à garder son sang froid en toutes circonstances malgré le fait qu’elle aurait bien eu envie d’attraper une fourchette à disposition dans ce pot pour se l’enfoncer sans ménagement dans la peau. Le calme perdurait malgré la violence de ses mots. Il s’attaquait personnellement à elle, essayant de trouver la moindre faille. Il s’y prenait bien, elle devait l’avouer, il avait l’art et la manière de convaincre si seulement chacun de ses arguments avaient des preuves concrètes. Il s’inquiétait pour elle, c’était déjà ça de positif, mais il se méprenait, Amanda n’allait pas s’arrêter en si bon chemin et comptait bien atteindre le sommet de son organisation. Ce n’était qu’une question de temps, pour le moment elle se complaisait bien dans sa branche et ne cherchait pas à faire plus. Mais lorsqu’elle souhaitera monter, elle sera la première en ligne, elle comptait bien y contribuer au bout d’un moment.
Il était dès lors parfaitement inutile de répondre à ce genre d’attaque, le temps seul pourrait répondre à cela, alors il serait sans doute fort surpris de constater son évolution. Quand à sa manière d’analyser les gens, c’était une habitude due à un défaut de métier mais elle avait toujours eu des radars à la place des yeux. Plus il tentait de démonter, le poison dans chacun de ses mots, plus le sourire de la juge se fit transparaitre, là elle découvrait un tout autre visage de celui qui fut un proche ami il y a bien longtemps. Elle attendit alors qu’il ait fini, l’observant s’enfoncer dans la chaise après avoir vidé son sac et s’alluma une nouvelle cigarette sans le moindre empressement avant d’élever à nouveau la voix.
« Danner…Danner…Quand vas-tu cesser de geindre et passer enfin à des choses concrètes au lieu de perdre ton temps à m’attaquer ? Je veux dire, de VRAIES actions. Depuis toutes ces années tu te fais passer pour le bouc émissaire mais tu n’as jamais réussi à te faire entendre comme tu l’espères. Si tu es détesté par les organisations c’est parce que tu es dans leurs pates et non pas pour ton potentiel à être utile ou pas. Jusque là tout ce que tu as su faire c’est tenter de défoncer la porte pour l’ouvrir sans avoir essayé d’appuyer sur la poignée.»
Un moyen idiot de se faire entendre, faire la grève avant d’entamer les négociations. N’aurait il pas des origines françaises par hasard ? Consumant son tabac au bout de ses lèvres, la juge continua sur sa lancée ;
« Tout comme tu continues de croire que tu me connais sous tous les angles Danner, si je suis ton ennemie, j’aimerais savoir pourquoi ne m’achèves tu pas là tout de suite pour avoir enfin ton El Dorado ? M’humilier c’est bien gentil mais ça ne marche pas.»
Inutile de faire de longs discours, puisqu’elle était un obstacle et qu’il prônait la manière forte contre les organisations, pourquoi ne pas le faire aussi contre elle ?
Il était dès lors parfaitement inutile de répondre à ce genre d’attaque, le temps seul pourrait répondre à cela, alors il serait sans doute fort surpris de constater son évolution. Quand à sa manière d’analyser les gens, c’était une habitude due à un défaut de métier mais elle avait toujours eu des radars à la place des yeux. Plus il tentait de démonter, le poison dans chacun de ses mots, plus le sourire de la juge se fit transparaitre, là elle découvrait un tout autre visage de celui qui fut un proche ami il y a bien longtemps. Elle attendit alors qu’il ait fini, l’observant s’enfoncer dans la chaise après avoir vidé son sac et s’alluma une nouvelle cigarette sans le moindre empressement avant d’élever à nouveau la voix.
« Danner…Danner…Quand vas-tu cesser de geindre et passer enfin à des choses concrètes au lieu de perdre ton temps à m’attaquer ? Je veux dire, de VRAIES actions. Depuis toutes ces années tu te fais passer pour le bouc émissaire mais tu n’as jamais réussi à te faire entendre comme tu l’espères. Si tu es détesté par les organisations c’est parce que tu es dans leurs pates et non pas pour ton potentiel à être utile ou pas. Jusque là tout ce que tu as su faire c’est tenter de défoncer la porte pour l’ouvrir sans avoir essayé d’appuyer sur la poignée.»
Un moyen idiot de se faire entendre, faire la grève avant d’entamer les négociations. N’aurait il pas des origines françaises par hasard ? Consumant son tabac au bout de ses lèvres, la juge continua sur sa lancée ;
« Tout comme tu continues de croire que tu me connais sous tous les angles Danner, si je suis ton ennemie, j’aimerais savoir pourquoi ne m’achèves tu pas là tout de suite pour avoir enfin ton El Dorado ? M’humilier c’est bien gentil mais ça ne marche pas.»
Inutile de faire de longs discours, puisqu’elle était un obstacle et qu’il prônait la manière forte contre les organisations, pourquoi ne pas le faire aussi contre elle ?
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par Danner Farag Dim 6 Déc - 16:20
Rencontre du 2em type
Le seul moment où l'être humain peut être totalement sincère, c'est lorsqu'il porte un masque.
Danner ouvrit se prépara à répondre, et s'arrêta brusquement. Il avait failli dire quelque chose de comprometant, dans sa hâte de continuer cette si passionnante discussion avec la demoiselle. Elle était douée, la petite, et il ne devait pas l'oublier malgré la violence des actions dans la conversation. Maintenant qu'il s'était éclairci l'esprit et avait repris un minimum de conscience dans ses réponses, il pouvait tranquillement répondre. Ne restait plus qu'à organiser ses pensées pour contrer l'attaque virulente qu'elle lui avait fait.. sans révéler la véritable nature de ses actes dans la capitale.
Mais son argument était bien choisi, au fond. Que pouvait-il dire d'activités concrètes et de vrais actions sans parler du XIII, ni donner une indication bien trop précise ou sous-entendue de ses activités... Joli piège, mais avec une faiblesse. Elle continuait à le considérer comme un ennemi, alors qu'il ne la voyait que comme un potentiel adversaire.
Il laissa un temps passer, baissant la tête vers ses genoux, en profitant pour calmer sa voix et ses muscles, montrant à Amanda que ses arguments l'avaient touchés, et qu'il baissait son masque. Et quand il répondit enfin c'était avec une larme de regret et de tristesse dans la voix.
Il soupira un long moment.
Mais son argument était bien choisi, au fond. Que pouvait-il dire d'activités concrètes et de vrais actions sans parler du XIII, ni donner une indication bien trop précise ou sous-entendue de ses activités... Joli piège, mais avec une faiblesse. Elle continuait à le considérer comme un ennemi, alors qu'il ne la voyait que comme un potentiel adversaire.
Il laissa un temps passer, baissant la tête vers ses genoux, en profitant pour calmer sa voix et ses muscles, montrant à Amanda que ses arguments l'avaient touchés, et qu'il baissait son masque. Et quand il répondit enfin c'était avec une larme de regret et de tristesse dans la voix.
"Parce que tu n'es pas mon ennemie. Certes, nous avons pris des chemins différents et j'ai... fait des erreurs quant à mon combat, mais t'abattre ne résoudrait rien. Même plus, ça mettrait en l'air tout ce pour quoi je lutte. Contrairement à ce qu'on a pu te dire, je ne cherche pas à abattre tout le monde pour imposer mon point de vue, je veux juste faire réfléchir les gens.
Ecoutes toi. Tu parles dans un mode binaire. "être utile ou pas aux organisations". Je ne veut pas être utile. Je veux qu'elles arrêtent d'essayer de m'abattre parce que je pense différement, de me faire croire qu'elles veulent mon bien alors que seul ce qui les intéressent est leur bonheur, de me faire croire qu'elles veulent m'accepter alos que tout ce qu'elles veulent faire est se servir de moi. "Utile" ? Je me fous d'être "utile". Je suis un être humain, pas un objet.
Alors je fais ce que je peux, pour moi d'abord, et ensuite ce que je peux pour que les autres se rendent compte du mensonge. Parce que les pauvres type qui se font buter dans les rues dés la nuit tombé sans même savoir ce qu'il ce passe méritent une chance. C'est sûr qu'un type contre un système ne peut pas grand chose mais après tout... S'arrêter parce que c'est trop compliqué et plier l'échine, c'est pas vraiment quelque chose d'honorable, vois-tu. Pour toi, en effet, peut-être que je fais rien. Mais pour les gens qui peuvent se préparer à l'entrée dans ce monde, c'est beaucoup."
Ecoutes toi. Tu parles dans un mode binaire. "être utile ou pas aux organisations". Je ne veut pas être utile. Je veux qu'elles arrêtent d'essayer de m'abattre parce que je pense différement, de me faire croire qu'elles veulent mon bien alors que seul ce qui les intéressent est leur bonheur, de me faire croire qu'elles veulent m'accepter alos que tout ce qu'elles veulent faire est se servir de moi. "Utile" ? Je me fous d'être "utile". Je suis un être humain, pas un objet.
Alors je fais ce que je peux, pour moi d'abord, et ensuite ce que je peux pour que les autres se rendent compte du mensonge. Parce que les pauvres type qui se font buter dans les rues dés la nuit tombé sans même savoir ce qu'il ce passe méritent une chance. C'est sûr qu'un type contre un système ne peut pas grand chose mais après tout... S'arrêter parce que c'est trop compliqué et plier l'échine, c'est pas vraiment quelque chose d'honorable, vois-tu. Pour toi, en effet, peut-être que je fais rien. Mais pour les gens qui peuvent se préparer à l'entrée dans ce monde, c'est beaucoup."
Il soupira un long moment.
"Je fais pas ça pour te convaincre. Tu as trouvé dans ce système une place qui te convient, j'ai l'impression, et qui te donne les avantages que tu cherches. Tant mieux pour toi. Mais tant que tu ne te mets pas directement dans ma voix avec un flingue, comme certains de tes collègues ont essayé de le faire, il n'y a aucune raison qu'on essaye de s'étriper mutuellement. Alors pourquoi ne pas essayer de discuter, même avec des morceaux entiers de blagues acide dedans ?"
par Amanda J. Anderson Lun 7 Déc - 21:49
Rencontre du 2ème type.
Un véritable dialogue de sourds, l’un comme l’autre aussi têtu de possible ne semblait pas vouloir fléchir devant les arguments de l’autre. Au duel de regards s’était avancé le duel de persuasion, deux camps distinct s’affrontant sous les fondations bancales d’une ancienne amitié volée en éclats et dont les coupures provoquée peinaient à cicatriser correctement. Du moins du côté d’Amanda puisque Danner avait minimisé les évènements et ne semblait pas avoir compris que son animosité envers lui résidait majoritairement sur ces faits là. Le conclave lui avait ensuite ouvert les yeux sur bien des faits passés concernant leurs opposants et immédiatement le nom de Danner avait résonné dans son esprit. Il faisait désormais parti de ceux dont elle s’occuperait personnellement de leur jugement et se ferait un plaisir d’annoncer leur sentence. Que cela relève du sadisme ou pas, elle ne se cachait pas de ces espoirs là, il n’y avait qu’à entendre le genre de propos qu’elle tenait à son égard et semblait avoir touché un point sensible sur ses dernières répliques.
Il n’avait qu’à attendre sagement que l’on lui propose de parler plutôt que de couper la parole aux organisations ainsi qu’elle l’avait dit il n’était pas cible pour le fait qu’il pense différemment mais bien parce qu’il a foutu le bordel un peu partout. Mais visiblement la diplomatie n’avait jamais été dans ces cordes. Sauf à ce moment là : Amanda s’était attendue à ce que la conversation devienne plus virulente, le calme avant la tempête ? Danner continua sur ses paroles toutes faites tirées d’un élan d’héroïsme et qui la fit lever les yeux au ciel. Il se contredisait sur bien des choses, bien des faits mais quoi qu’il en soit elle avait eu raison. Si depuis tout ce temps rien n’avait bougé sous les lumières de ce grand libérateur, ce n’était pas un hasard. L’ordre était tout ce qu’il y avait de plus légitime à appliquer en société, afin que l’on ne sombre pas dans un monde anarchique.
Cela avait toujours été ainsi, et cela le sera toujours.
Il était vain de lutter contre le vent, si son groupe ne présentait qu’une poignée d’illuminées alors que le reste de la société se complaisait bien sous les règne des organisations ce n’était pas non plus un hasard. Ainsi on en vient à se demander qui a tort dans l’histoire, tout est une question de point de vue mais concernant Danner il était convaincu d’avoir LA bonne réponse. Il tenta de calmer le jeu, revenant tel un chien la queue entre les jambes alors qu’il avait tenté de changer de stratégie en adoucissant ses propos. Ce qu’il oubliait cependant c’est que dans l’esprit d’Amanda, tout avait déjà explosé depuis longtemps à son sujet elle portait sur elle d’innombrables tâches dont il était responsable et là elle avait des raisons pour l’étriper. Amanda ne pu donc s’empêcher de serrer les dens, grimaçant et ne perdit donc pas de temps pour lui répondre.
« Tes paroles seront légitimes à mes yeux lorsque tu auras compris qu’on humilie pas une amie devant la presse nationale au risque qu’elle perde son travail. Si sacrifier des gens n’est pas dans tes coutumes, n’oublie pas que tu m’as poussée délibérément au bord du gouffre ce jour là et tu n’es pas venu à mon aide. »
Cela avait été virulent, et dans le timbre de sa voix on y distillait cette amertume. Le sauveur lui-même n’était pas tout blanc et ainsi le moindre de ses arguments ne tenait pas face à cette déclaration. Il l’avait humiliée devant bon nombre de personnes, huée, on l’avait tirée de force hors des micros pour cesser la conférence. Amanda avait failli se voir déchue de ses responsabilités, elle avait dû attendre un bon bout de temps avant de pouvoir exercer au tribunal et ce simple fait lui avait été insupportable.
« Tu comprendras alors que ton discours ne m’inspire que colère et mépris. Quand aux nouveaux venus, ils sont pris en charge pour que tout se passe bien pour tout le monde, si tu veux réellement y contribuer tu sais à quelle porte frapper.»
Il n’avait qu’à attendre sagement que l’on lui propose de parler plutôt que de couper la parole aux organisations ainsi qu’elle l’avait dit il n’était pas cible pour le fait qu’il pense différemment mais bien parce qu’il a foutu le bordel un peu partout. Mais visiblement la diplomatie n’avait jamais été dans ces cordes. Sauf à ce moment là : Amanda s’était attendue à ce que la conversation devienne plus virulente, le calme avant la tempête ? Danner continua sur ses paroles toutes faites tirées d’un élan d’héroïsme et qui la fit lever les yeux au ciel. Il se contredisait sur bien des choses, bien des faits mais quoi qu’il en soit elle avait eu raison. Si depuis tout ce temps rien n’avait bougé sous les lumières de ce grand libérateur, ce n’était pas un hasard. L’ordre était tout ce qu’il y avait de plus légitime à appliquer en société, afin que l’on ne sombre pas dans un monde anarchique.
Cela avait toujours été ainsi, et cela le sera toujours.
Il était vain de lutter contre le vent, si son groupe ne présentait qu’une poignée d’illuminées alors que le reste de la société se complaisait bien sous les règne des organisations ce n’était pas non plus un hasard. Ainsi on en vient à se demander qui a tort dans l’histoire, tout est une question de point de vue mais concernant Danner il était convaincu d’avoir LA bonne réponse. Il tenta de calmer le jeu, revenant tel un chien la queue entre les jambes alors qu’il avait tenté de changer de stratégie en adoucissant ses propos. Ce qu’il oubliait cependant c’est que dans l’esprit d’Amanda, tout avait déjà explosé depuis longtemps à son sujet elle portait sur elle d’innombrables tâches dont il était responsable et là elle avait des raisons pour l’étriper. Amanda ne pu donc s’empêcher de serrer les dens, grimaçant et ne perdit donc pas de temps pour lui répondre.
« Tes paroles seront légitimes à mes yeux lorsque tu auras compris qu’on humilie pas une amie devant la presse nationale au risque qu’elle perde son travail. Si sacrifier des gens n’est pas dans tes coutumes, n’oublie pas que tu m’as poussée délibérément au bord du gouffre ce jour là et tu n’es pas venu à mon aide. »
Cela avait été virulent, et dans le timbre de sa voix on y distillait cette amertume. Le sauveur lui-même n’était pas tout blanc et ainsi le moindre de ses arguments ne tenait pas face à cette déclaration. Il l’avait humiliée devant bon nombre de personnes, huée, on l’avait tirée de force hors des micros pour cesser la conférence. Amanda avait failli se voir déchue de ses responsabilités, elle avait dû attendre un bon bout de temps avant de pouvoir exercer au tribunal et ce simple fait lui avait été insupportable.
« Tu comprendras alors que ton discours ne m’inspire que colère et mépris. Quand aux nouveaux venus, ils sont pris en charge pour que tout se passe bien pour tout le monde, si tu veux réellement y contribuer tu sais à quelle porte frapper.»
© TITANIA
Danner Farag
Messages : 894
Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Mar 8 Déc - 21:07
Rencontre du 2em type
Le seul moment où l'être humain peut être totalement sincère, c'est lorsqu'il porte un masque.
Aaaaah. Elle était là. La blessure. Il l'avait trouvé, même si ça avait pris un moment. Le point charnu de la discussion. Il avait fait l'erreur de croire que toute cette bataille était un conflit d'argument. Quel sot avait-il était. Il parlait avec un être humain après tout. Ce genre de conflit n'était clairement pas de l'ordre du naturel chez eux.
Elle se sentait blessée. C'était parfaitement légitime, après tout il avait essayé d'abattre en vol les idées qu'elle défendait. Bien dommage que la réaction des médias en ait fait une affaire personnelle, mais un dommage collatéral supportable pour tout dire. Dés l'époque, il avait des doutes sur ses allégeances, et les mettre ainsi en causes sans qu'elle ose répondre la réponse facile l'avait énervée. Après tout, elle s'était jetée elle même au fond du trou. Contrairement à ses paroles danner ne regrettait rien, mais elle venait de lui donner le plus parfait argument du monde : elle lui avait révélée la vrai nature de cette conversation.
Il affichage un petit sourire, ce genre de sourire qui affichent toute la tristesse possible, ceux que l'on arbore lorsqu'on se prend comme une lame l'ironie mordante du monde.
Il haussa les épaules, l'air toujours aussi triste.
Sa poitrine se souleva dans un petit rire réprimé. L'heure de l'argument massue.
Il aurait pu parler de son idée des nouveaux venus, mais ramener la discussion sur de la basse politique n'aurait fait que le desservir, les renvoyant tous deux à leurs oppositions. Il savait que ce qu'il disait la ne la convaincrait probablement pas, voir lui attirerait plus de mépris, mais il avait au moins gagné une manche : il l'avait fait montrer sa véritable colère.
Elle se sentait blessée. C'était parfaitement légitime, après tout il avait essayé d'abattre en vol les idées qu'elle défendait. Bien dommage que la réaction des médias en ait fait une affaire personnelle, mais un dommage collatéral supportable pour tout dire. Dés l'époque, il avait des doutes sur ses allégeances, et les mettre ainsi en causes sans qu'elle ose répondre la réponse facile l'avait énervée. Après tout, elle s'était jetée elle même au fond du trou. Contrairement à ses paroles danner ne regrettait rien, mais elle venait de lui donner le plus parfait argument du monde : elle lui avait révélée la vrai nature de cette conversation.
Il affichage un petit sourire, ce genre de sourire qui affichent toute la tristesse possible, ceux que l'on arbore lorsqu'on se prend comme une lame l'ironie mordante du monde.
"Je vois...."
Il haussa les épaules, l'air toujours aussi triste.
"Te parler ne sert à rien. Tu ne vois que colère, là où j'espérais que nous pourrions discuter. Au final, tu n'es pas si différente que ce que tu m'accuses d'être, n'est-ce pas ? Tu me sautes à la gorge sans m'offrir le moindre moyen de me racheter...."
Sa poitrine se souleva dans un petit rire réprimé. L'heure de l'argument massue.
"Après, il reste la question de savoir si tu as vraiment envie que je me rachète, ou si tu trouves bien agréable cette situation qui justifie le fait de m'écraser. Je ne vais pas essayer de deviner, ma foi, je suis pas si bon pour ça. Si ça n'avait pas été le cas, tu aurais pu trouver un moyen, même si la tâche aurait été longue et compliquée."
Il aurait pu parler de son idée des nouveaux venus, mais ramener la discussion sur de la basse politique n'aurait fait que le desservir, les renvoyant tous deux à leurs oppositions. Il savait que ce qu'il disait la ne la convaincrait probablement pas, voir lui attirerait plus de mépris, mais il avait au moins gagné une manche : il l'avait fait montrer sa véritable colère.
par Amanda J. Anderson Lun 14 Déc - 9:34
Rencontre du 2ème type.
La conversation était montée d’un cran, passant certaines limites qu’ils n’avaient jusque là jamais franchies lors de leurs discussions. Leur conversation n’avait alors jamais été aussi honnête depuis cet incident de scandale qui lui avait éclaté au visage. Elle n’avait jamais réellement eu envie de lui dire pourquoi elle éprouvait une haine envers lui, il n’était pas assez stupide pour ne pas le savoir et désormais que l’on en parlait, Danner sembla chercher à arrondir les contours au travers de reproches pour ensuite tenter de faire un pas faire un énième armistice.
Amanda étouffa alors un rire, forcé, complètement outrée par les mots qu’il venait de prononcer. Un moyen de se racheter disait il ? Désormais qu’il savait pourquoi elle gardait envers lui autant de rancune il décidait d’agir ? Encore une fois il trouvait le moyen de tourner cela pour faire en sorte d’être la seule victime de ce fait là. Ce jour là, elle avait failli tout perdre, il lui avait fallu faire ses preuves pour exercer encore et certains accusés avaient souvent tenté de la déstabiliser avec ce fait là qui avait filé au travers des médias, hors contrôle.
« Un moyen de te racheter ? Quel toupet tu as de revenir la bouche en cœur! C’est seulement maintenant que tu te réveilles ? »
Le mal avait été fait, le scandale avait été annihilé et oublié par la plupart des personnes et le conclave avait fait le nécessaire pour qu’elle puisse continuer d’exercer sans avoir trop de séquelles sur sa carrière. Qu’il tente de se racheter ou pas désormais n’avait plus d’importance, elle s’en était sortie mais ne l’avait jamais cru capable de faire cela alors qu’ils avaient été amis. En plus de l’avoir pris comme une trahison, il avait nourri avec gourmandise sa haine envers son petit groupe de rebelles ; sans doute n’en avait il pas encore conscience mais il finirait tôt ou tard par le comprendre que l’effet domino sévissait depuis déjà bien longtemps. Comment faire confiance à une personne qui a failli tout détruire en s’immisçant là où on ne l’attendait pas ? Quoi qu’il en soit l’amertume d’Amanda à son égard ne s’était traduite que par un mépris constant envers lui et de plus en de plus à ses idées. Et plus ils se voyaient plus cette animosité grandissait. Cependant le traquer ou l’écraser que cela soit soulageant ou pas, il n’occupait pas 100% de son esprit. Tout était bien plus subtil et moins direct, car si elle avait voulu l’écraser elle aurait sans doute déjà usé de ses pouvoirs sur lui.
« Au risque de te décevoir, ta petite personne n’est pas mon principal objectif Danner, j’ai dépassé l’estime que j’avais pour toi il y a bien longtemps, tu n’es absolument plus rien à mes yeux. Et lorsque tu auras cessé de faire la victime, montre moi de quoi est capable ta petite troupe, car j’attends avec impatience de voir de quelle manière vous jouez quand vous vous y mettez sérieusement.»
Des provocations cinglantes parfaitement gratuites et encore une fois pour le pousser dans ses retranchements. Elle ne craignait rien de lui, ses idées étaient loin d’être parfaites et elle comptait bien le lui prouver, tout n’était qu’une question de temps avant qu’elle savoure sa chute. Et lorsqu’elle serait juge de son procès elle se ferait un plaisir de lui rappeler a quel point il avait eu tort. Amanda observait Danner, d’habitude elle aurait étiré un rictus méprisant après de tels propos mais rien de cela ne transparaissait au travers de ses traits. La conversation avait été beaucoup trop loin, Amanda savait d’hors et déjà que tout allait bouger de manière bien plus intéressante dans les jours à venir. Elle avait déjà quelques idées sur sa manière d’agir le concernant afin de bousculer un peu plus le destin. Le tout était maintenant de savoir de quand le faire et dans quelles circonstances
Amanda étouffa alors un rire, forcé, complètement outrée par les mots qu’il venait de prononcer. Un moyen de se racheter disait il ? Désormais qu’il savait pourquoi elle gardait envers lui autant de rancune il décidait d’agir ? Encore une fois il trouvait le moyen de tourner cela pour faire en sorte d’être la seule victime de ce fait là. Ce jour là, elle avait failli tout perdre, il lui avait fallu faire ses preuves pour exercer encore et certains accusés avaient souvent tenté de la déstabiliser avec ce fait là qui avait filé au travers des médias, hors contrôle.
« Un moyen de te racheter ? Quel toupet tu as de revenir la bouche en cœur! C’est seulement maintenant que tu te réveilles ? »
Le mal avait été fait, le scandale avait été annihilé et oublié par la plupart des personnes et le conclave avait fait le nécessaire pour qu’elle puisse continuer d’exercer sans avoir trop de séquelles sur sa carrière. Qu’il tente de se racheter ou pas désormais n’avait plus d’importance, elle s’en était sortie mais ne l’avait jamais cru capable de faire cela alors qu’ils avaient été amis. En plus de l’avoir pris comme une trahison, il avait nourri avec gourmandise sa haine envers son petit groupe de rebelles ; sans doute n’en avait il pas encore conscience mais il finirait tôt ou tard par le comprendre que l’effet domino sévissait depuis déjà bien longtemps. Comment faire confiance à une personne qui a failli tout détruire en s’immisçant là où on ne l’attendait pas ? Quoi qu’il en soit l’amertume d’Amanda à son égard ne s’était traduite que par un mépris constant envers lui et de plus en de plus à ses idées. Et plus ils se voyaient plus cette animosité grandissait. Cependant le traquer ou l’écraser que cela soit soulageant ou pas, il n’occupait pas 100% de son esprit. Tout était bien plus subtil et moins direct, car si elle avait voulu l’écraser elle aurait sans doute déjà usé de ses pouvoirs sur lui.
« Au risque de te décevoir, ta petite personne n’est pas mon principal objectif Danner, j’ai dépassé l’estime que j’avais pour toi il y a bien longtemps, tu n’es absolument plus rien à mes yeux. Et lorsque tu auras cessé de faire la victime, montre moi de quoi est capable ta petite troupe, car j’attends avec impatience de voir de quelle manière vous jouez quand vous vous y mettez sérieusement.»
Des provocations cinglantes parfaitement gratuites et encore une fois pour le pousser dans ses retranchements. Elle ne craignait rien de lui, ses idées étaient loin d’être parfaites et elle comptait bien le lui prouver, tout n’était qu’une question de temps avant qu’elle savoure sa chute. Et lorsqu’elle serait juge de son procès elle se ferait un plaisir de lui rappeler a quel point il avait eu tort. Amanda observait Danner, d’habitude elle aurait étiré un rictus méprisant après de tels propos mais rien de cela ne transparaissait au travers de ses traits. La conversation avait été beaucoup trop loin, Amanda savait d’hors et déjà que tout allait bouger de manière bien plus intéressante dans les jours à venir. Elle avait déjà quelques idées sur sa manière d’agir le concernant afin de bousculer un peu plus le destin. Le tout était maintenant de savoir de quand le faire et dans quelles circonstances
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Danner Farag
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Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
par Danner Farag Mar 15 Déc - 0:18
Rencontre du 2em type
Le seul moment où l'être humain peut être totalement sincère, c'est lorsqu'il porte un masque.
Danner sourit. Elle l'attaquait de manière stupide et frontale, essayant de le faire s'énerver, de lui faire dire des idioties, voir de le faire foncer dans le panneau. idiote. Le croyait-elle suffisament stupide pour foncer dans le tas la bouche en coeur et la fleur au fusil ? Non, probablement pas. Peut-être qu'elle l'espérait à la limite, mais il n'allait pas lui offrir ce plaisir.
Elle avait déjà perdu la conversation des idées et ne faisait que s'y enfoncer, se référant à un registre purement émotionnel. il aurait pu la contester sur ce terrain, demander en quoi elle avait tant de rage devant un simple mot posé alors qu'on tentait de le prendre depuis si longtemps, essayer de la faire réfléchir sur la facilité d'un simple mot pour la faire tomber et lui demander comment un tel mot pouvait exister.
Il aurait pu essayer de lui expliquer sa démarche, de lui faire comprendre pourquoi de telles actions étaient entreprises, ce pour quoi il se battait en ce contre quoi il s'amusait. Il aurait pu lui dire quelles actions ils avaient lancés pour faire trembler les organisations. Il aurait pu lui dévoiler ce qui était entrepris en sous main, pas indiqué dans le communiqué qu'il avait lancé. Il aurait pu lui parler des gens qu'il avait recruté, de ceux qui pouvaient le soutenir, de tout ceux auxquels il avait parlé et qui le protégerait d'un assassinat.
Beaucoup de choses qui lui traversaient la tête. Beaucoup de choses encore qu'il pouvait trouver, aucune qui ferait avancer le débat. Car le débat ne voulait pas avancer. Elle voulait l'énerver, le pousser à bout, et au final le faire trébucher. Il ne lui restait qu'une seule solution.
Danner lui sourit. Un grand sourire franc et honnête, le plus pur qui soit. Un sourire qui lui remontait d'une joue à l'autre. Il ne dit rien, et continua à sourire. Il but une gorgée de son café et continua à sourire. Peu à peu, celui-ci s'agrandissait alors que l'absence de mot se faisait de plus en plus gênante. Il souffla légèrement par le nez, très amusé par la situation.
Peut-être qu'elle considérerait qu'elle avait gagnée. Mais la connaissant, il était plus probable qu'il l'énerve très légèrement.
Elle avait déjà perdu la conversation des idées et ne faisait que s'y enfoncer, se référant à un registre purement émotionnel. il aurait pu la contester sur ce terrain, demander en quoi elle avait tant de rage devant un simple mot posé alors qu'on tentait de le prendre depuis si longtemps, essayer de la faire réfléchir sur la facilité d'un simple mot pour la faire tomber et lui demander comment un tel mot pouvait exister.
Il aurait pu essayer de lui expliquer sa démarche, de lui faire comprendre pourquoi de telles actions étaient entreprises, ce pour quoi il se battait en ce contre quoi il s'amusait. Il aurait pu lui dire quelles actions ils avaient lancés pour faire trembler les organisations. Il aurait pu lui dévoiler ce qui était entrepris en sous main, pas indiqué dans le communiqué qu'il avait lancé. Il aurait pu lui parler des gens qu'il avait recruté, de ceux qui pouvaient le soutenir, de tout ceux auxquels il avait parlé et qui le protégerait d'un assassinat.
Beaucoup de choses qui lui traversaient la tête. Beaucoup de choses encore qu'il pouvait trouver, aucune qui ferait avancer le débat. Car le débat ne voulait pas avancer. Elle voulait l'énerver, le pousser à bout, et au final le faire trébucher. Il ne lui restait qu'une seule solution.
Danner lui sourit. Un grand sourire franc et honnête, le plus pur qui soit. Un sourire qui lui remontait d'une joue à l'autre. Il ne dit rien, et continua à sourire. Il but une gorgée de son café et continua à sourire. Peu à peu, celui-ci s'agrandissait alors que l'absence de mot se faisait de plus en plus gênante. Il souffla légèrement par le nez, très amusé par la situation.
Peut-être qu'elle considérerait qu'elle avait gagnée. Mais la connaissant, il était plus probable qu'il l'énerve très légèrement.
par Amanda J. Anderson Mer 13 Jan - 19:39
Rencontre du 2ème type.
Il ne répondait rien, souriait bêtement. Elle savait que son mutisme n’était pas à cause d’un manque de répartie mais bien totalement calculé. Il ne l’avait jamais prise au sérieux de toute façon, là encore il amoindrissait ses paroles comme l’on considère les paroles une enfant ayant très peu de valeur. Tant pis pour lui, il faisait une grave erreur de la croire à ce point là influençable et penser qu’elle pourrait s’énerver face à son manque de parole. Il avait choisi de mettre fin à leur conversation ici, ainsi soit il. Amanda n’avait de toute façon plus réellement envie de faire affaire avec lui sauf le jour où elle ferait en sorte qu’il croupisse derrière les barreaux pour qu’il cesse de leur mettre des bâtons dans les roues.
Amanda demanda se redressa sur sa chaise, faisant signe au serveur pour qu’elle le paye, n’ayant pas envie de rester plus longtemps dans les parages. Il accouru et elle lui donna l’argent et le laissa garder la monnaie tout en lui offrant le seul sourire qu’elle aurait pu offrir à ce moment là puis s’en alla, laissant Danner et Amanda bouillonner dans leur animosité sous-jacente mais qui pourtant ne laissait rien deviner en apparence.
Amanda entreprit de se revêtir, nouant son écharpe et enfila son manteau. Elle adressa un dernier regard à Danner.
« T’es un petit grain de sable sur une plage immense Danner, le monde que tu imagines n’existera jamais si tu t’y prends aussi mal. »
Elle n’écouta pas sa réponse et se pencha sur le côté pour récupérer son sac. Sous la table elle remarqua un bout de papier qui était manifestement tombé de la veste de celui qui fut son ami. Amanda le ramassa en vitesse et le glissa dans son sac après avoir remarqué qu’il s’agissait d’une adresse. La sorcière se leva de sa place, saluant tout de même Danner avant de partir, parce qu’elle n’était pas mal polie, mais il ne fallait à ce moment là pas compter sur son amitié car celle-ci s’était bel et bien envolée. A chaque fois qu’ilse se croiseraient désormais, ce serait froid et sa colère envers lui ne ferait que s’accroitre s’il persistait à être aussi têtu. C’était grandement dommage, Danner avait bien des ressources et pourrait sans doute beaucoup apporter, mais la sorcière persistait à dire qu’en agissant de la sorte il n’irait qu’à reculons, tout ceci allait le perdre de toute manière et à ce moment là elle serait là pour lui dire qu’elle avait eu raison.
Amanda profita de l’air frais de l’extérieur pour prendre une grande bouffée d’air revigorante avant de se diriger vers sa voiture pour rentrer chez elle.
Amanda demanda se redressa sur sa chaise, faisant signe au serveur pour qu’elle le paye, n’ayant pas envie de rester plus longtemps dans les parages. Il accouru et elle lui donna l’argent et le laissa garder la monnaie tout en lui offrant le seul sourire qu’elle aurait pu offrir à ce moment là puis s’en alla, laissant Danner et Amanda bouillonner dans leur animosité sous-jacente mais qui pourtant ne laissait rien deviner en apparence.
Amanda entreprit de se revêtir, nouant son écharpe et enfila son manteau. Elle adressa un dernier regard à Danner.
« T’es un petit grain de sable sur une plage immense Danner, le monde que tu imagines n’existera jamais si tu t’y prends aussi mal. »
Elle n’écouta pas sa réponse et se pencha sur le côté pour récupérer son sac. Sous la table elle remarqua un bout de papier qui était manifestement tombé de la veste de celui qui fut son ami. Amanda le ramassa en vitesse et le glissa dans son sac après avoir remarqué qu’il s’agissait d’une adresse. La sorcière se leva de sa place, saluant tout de même Danner avant de partir, parce qu’elle n’était pas mal polie, mais il ne fallait à ce moment là pas compter sur son amitié car celle-ci s’était bel et bien envolée. A chaque fois qu’ilse se croiseraient désormais, ce serait froid et sa colère envers lui ne ferait que s’accroitre s’il persistait à être aussi têtu. C’était grandement dommage, Danner avait bien des ressources et pourrait sans doute beaucoup apporter, mais la sorcière persistait à dire qu’en agissant de la sorte il n’irait qu’à reculons, tout ceci allait le perdre de toute manière et à ce moment là elle serait là pour lui dire qu’elle avait eu raison.
Amanda profita de l’air frais de l’extérieur pour prendre une grande bouffée d’air revigorante avant de se diriger vers sa voiture pour rentrer chez elle.
© TITANIA