The power's faces
par Amanda J. Anderson Lun 9 Nov - 13:05
the power's faces
Voilà sans nul doute une bonne poignée de jours qu’elle attendait ça. Elle avait pourtant essayé de planifier, sans succès ce fameux moment où elle se retrouverait dans les studios de cette chaine télévisée locale. Jusque là son parcours d’infiltration avait été sans faute. Et aussi conquérante qu’à l’arrivée, bien que n’avait pas cet immonde badge au cou, elle allait devoir passer la zone privée, l’envers du décor où devait se cacher la personne pour qui elle était prête à se battre en duel dans la boue avec une catcheuse. Amanda n’avait techniquement pas d’accès aux coulisses mais malgré cela, elle avait techniquement les moyens d’y passer. Si faire les yeux doux aux vigiles ne marchait pas la plupart du temps, un pincement dans le dos en usant de ses capacités de poupée vodou vivante suffisait pour qu’ils tournent la tête et un quart de seconde plus tard, elle était déjà passée, aussi silencieuse qu’un fantôme. Le temps de s’éloigner, Amanda s’appuya contre un mur pour remettre ses talons, prétextant avoir une ampoule pour ceux qui se demandaient ce qu’elle était en train de fabriquer. De nouveau haut perchée dans une démarche des plus féminines et élégantes, elle continua son chemin comme si de rien était. Fort heureusement l’endroit n’était pas un ramassis de couloirs dans tous les sens et puisque l’émission de Darren venait de finir tandis qu’une autre avait débuté, elle avait un champ de vision libéré de toutes ces personnes sans le moindre intérêt. Mais c’était comme si elle pouvait sentir son parfum aux notes aromatiques et typiquement masculines flotter dans l’air ; elle n’avait qu’à lever son nez pour savoir qu’il était passé par là, elle le suivait presque à l’aveuglette, comme attirée par un précieux bijou. Bien sûr elle avait connaissance de ses gouts, la pile de magasines chez elle là où on pouvait trouver des articles le concernant le témoignait. Car si Darren avait longtemps été le genre de type qu’elle écoute parler à la télé sans prêter attention à la signification de ses paroles, elle suivait aussi de près tous les potins qui se relataient à lui. Inutile de vous décrire l’état de détresse dans lequel elle était lorsqu’elle avait appris son mariage. Un réel gâchis de voir un homme comme lui ne pas être aux bras d’une femme comme Amanda.
En parlant d’articles, elle avait beau dévorer ces derniers, ça ne l’avait pas empêchée de condamner un photographe qui s’était immiscé dans la vie privée du présentateur et qui menaçait de mettre du bazar dans sa vie professionnelle par ce biais là. Un mal pour rien dira t-on car elle avait été demandée par le conclave de mener personnellement ce procès ; de là elle avait deviné que Darren en était membre et l’audience fut mené sévèrement par la juge qui fit en sorte de réduire le photographe au silence. Puisque le conclave lui avait demandé de faire le nécessaire, Amanda avait montré un peu plus de ses talents pour remuer le couteau dans la plaie en ayant remarqué bien d’autres accusassions sanctionnées dans son dossier. Puisqu’il recommençait, Amanda avait fait en sorte de le punir une bonne fois pour toutes, le tout avec une impassibilité déconcertante sur son visage de poupée. Le genre de procès dans lequel elle trouvait un bon divertissement tout en ayant le contrôle. Ainsi cela avait permis aux deux visages de faire plus ample connaissance. Loin d’être un déplaisir pour la sorcière qui avait vu une bonne occasion de lui mettre le grappin dessus – en toute discrétion. Voilà des années qu’elle fantasmait sur lui, non seulement elle avait eu l’occasion de le défendre mais en plus ils étaient membres de la même organisation ; absolument magnifique ! De plus, le procès lui avait dès lors laissé l’opportunité de constater qu’il n’était pas le genre d’homme fidèle à son mariage, une motivation en plus pour s’y rendre même si de base elle n’avait jamais vu un mariage comme un obstacle à la séduction. Simplement le fait de le savoir frivole ne faisait qu’augmenter ses chances avec son présentateur favori de tous les temps et ça ce n’était pas négligeable, surtout qu’ils s’étaient laissés en bon termes.
Depuis ce petit épisode, elle n’avait pas eu la chance de le revoir à cause de leurs emplois du temps respectifs bien assez chargés et parce qu’il est compliqué d’approcher une personnalité sans y avoir été invité. La sorcière avait profité d’avoir bouclé un procès plus vite que ce qu’il avait été prévu pour filer en douce vers les studios télévisés ce soir là. Un rapide passage dans les toilettes avait suffit pour qu’elle se change, délaissant son tailleur strict pour une robe plus élégante et bien entendu qui faisait honneur à sa silhouette gracile. Car il n’avait pas été question pour elle d’y retourner en tant que juge ; car si son métier lui avait permis une première approche, elle comptait bien lui montrer quel genre de femme elle est une fois hors du palais de justice. Evoluant dans le couloir, Amanda porta son poignet à son nez pour vérifier qu’elle n’avait pas non plus oublié de se parfumer, toujours soucieuse de faire bonne impression dans les moindres détails.
Passant sa main dans ses longues boucles aux reflets cuivrés, elle toqua à la loge de Darren, inspirant longuement. Elle ne ressentait pas le moindre trac. bon d’accord, elle était en réalité l’impatience se diffusait en elle comme des papillons en plein envol, avec la hâte de pouvoir lui parler, espérant réellement qu’il puisse lui accorder quelques minutes, quelques heures surtout afin qu’ils puissent discuter davantage. Son sourire étiré se brisa aussitôt qu’elle vit une femme dans l’embrasure, visiblement celle qui s’occupait de son image en matière de vêtements qui la toisa d’un air fort désagréable. Amanda l’observa longuement avant que celle-ci ne daigne hausser la voix
« Qui êtes vous ? »
« Maitre Anderson, je suis venue voir monsieur Brent. »
Elle n’avait visiblement pas envie de la laisser passer au vu de la grimace bêtifiante qu’elle lui tirait tout en mâchouillant vulgairement son chewing-gum. Amanda lui aurait bien provoqué un étouffement en avalant volontairement de travers pour que cela se répercute sur elle mais elle ignorait la relation qu’elle entretenait avec le présentateur et ne fit rien au risque de ne pas rentrer dans ses bonnes grâces. Toutefois elle n’allait pas se faire expédier par cette pimbêche de qui laissait entrevoir ses sous-vêtements sous cette blouse immonde comme une livreuse de pizza. Amanda lui accorda donc en toute diplomatie, un large sourire sur ses lèvres rosées avant de compléter le peu d’information qu’elle venait de lui donner et qui ne semblaient pas avoir touché certaines zones de son cerveau.
« Je suis le juge pour l’affaire d’il y a deux mois, si vous ignorez ce que ce titre veut dire. » Fit-elle avec un sourire faussement amical.
En parlant d’articles, elle avait beau dévorer ces derniers, ça ne l’avait pas empêchée de condamner un photographe qui s’était immiscé dans la vie privée du présentateur et qui menaçait de mettre du bazar dans sa vie professionnelle par ce biais là. Un mal pour rien dira t-on car elle avait été demandée par le conclave de mener personnellement ce procès ; de là elle avait deviné que Darren en était membre et l’audience fut mené sévèrement par la juge qui fit en sorte de réduire le photographe au silence. Puisque le conclave lui avait demandé de faire le nécessaire, Amanda avait montré un peu plus de ses talents pour remuer le couteau dans la plaie en ayant remarqué bien d’autres accusassions sanctionnées dans son dossier. Puisqu’il recommençait, Amanda avait fait en sorte de le punir une bonne fois pour toutes, le tout avec une impassibilité déconcertante sur son visage de poupée. Le genre de procès dans lequel elle trouvait un bon divertissement tout en ayant le contrôle. Ainsi cela avait permis aux deux visages de faire plus ample connaissance. Loin d’être un déplaisir pour la sorcière qui avait vu une bonne occasion de lui mettre le grappin dessus – en toute discrétion. Voilà des années qu’elle fantasmait sur lui, non seulement elle avait eu l’occasion de le défendre mais en plus ils étaient membres de la même organisation ; absolument magnifique ! De plus, le procès lui avait dès lors laissé l’opportunité de constater qu’il n’était pas le genre d’homme fidèle à son mariage, une motivation en plus pour s’y rendre même si de base elle n’avait jamais vu un mariage comme un obstacle à la séduction. Simplement le fait de le savoir frivole ne faisait qu’augmenter ses chances avec son présentateur favori de tous les temps et ça ce n’était pas négligeable, surtout qu’ils s’étaient laissés en bon termes.
Depuis ce petit épisode, elle n’avait pas eu la chance de le revoir à cause de leurs emplois du temps respectifs bien assez chargés et parce qu’il est compliqué d’approcher une personnalité sans y avoir été invité. La sorcière avait profité d’avoir bouclé un procès plus vite que ce qu’il avait été prévu pour filer en douce vers les studios télévisés ce soir là. Un rapide passage dans les toilettes avait suffit pour qu’elle se change, délaissant son tailleur strict pour une robe plus élégante et bien entendu qui faisait honneur à sa silhouette gracile. Car il n’avait pas été question pour elle d’y retourner en tant que juge ; car si son métier lui avait permis une première approche, elle comptait bien lui montrer quel genre de femme elle est une fois hors du palais de justice. Evoluant dans le couloir, Amanda porta son poignet à son nez pour vérifier qu’elle n’avait pas non plus oublié de se parfumer, toujours soucieuse de faire bonne impression dans les moindres détails.
Passant sa main dans ses longues boucles aux reflets cuivrés, elle toqua à la loge de Darren, inspirant longuement. Elle ne ressentait pas le moindre trac. bon d’accord, elle était en réalité l’impatience se diffusait en elle comme des papillons en plein envol, avec la hâte de pouvoir lui parler, espérant réellement qu’il puisse lui accorder quelques minutes, quelques heures surtout afin qu’ils puissent discuter davantage. Son sourire étiré se brisa aussitôt qu’elle vit une femme dans l’embrasure, visiblement celle qui s’occupait de son image en matière de vêtements qui la toisa d’un air fort désagréable. Amanda l’observa longuement avant que celle-ci ne daigne hausser la voix
« Qui êtes vous ? »
« Maitre Anderson, je suis venue voir monsieur Brent. »
Elle n’avait visiblement pas envie de la laisser passer au vu de la grimace bêtifiante qu’elle lui tirait tout en mâchouillant vulgairement son chewing-gum. Amanda lui aurait bien provoqué un étouffement en avalant volontairement de travers pour que cela se répercute sur elle mais elle ignorait la relation qu’elle entretenait avec le présentateur et ne fit rien au risque de ne pas rentrer dans ses bonnes grâces. Toutefois elle n’allait pas se faire expédier par cette pimbêche de qui laissait entrevoir ses sous-vêtements sous cette blouse immonde comme une livreuse de pizza. Amanda lui accorda donc en toute diplomatie, un large sourire sur ses lèvres rosées avant de compléter le peu d’information qu’elle venait de lui donner et qui ne semblaient pas avoir touché certaines zones de son cerveau.
« Je suis le juge pour l’affaire d’il y a deux mois, si vous ignorez ce que ce titre veut dire. » Fit-elle avec un sourire faussement amical.
© TITANIA
par Darren Brent Mar 10 Nov - 15:54
This face
Darren venait de pré-enregistrer deux émissions d’affilée, ce qui se faisait couramment, et avait la satisfaction de se dire que ce qui était fait n’était plus à faire. Il serait de plus tranquille pour le week-end à venir, si ce n’était le Live du dimanche soir. Celui-ci était déjà quasiment entièrement planifié, à l’exception de l’intervention d’un invité qui n’était pas encore certain de pouvoir venir ; un remplaçant était cependant prévu en cas de désistement. Alors, il lui restait à présent à régler les derniers détails, notamment un encart d'interview qu'il faudrait pré-enregistrer ainsi que… lui. Son costume n’était pas encore défini, et il avait donc fait venir sa costumière pour passer en revue quelques tenues, qui lui serviraient non seulement pour le Live mais aussi pour d’autres émissions s’il choisissait d'en garder plusieurs. Sandra était une femme qui ne lui avait inspiré que peu confiance la première fois qu’il l’avait vue, et il avait d’ailleurs bien failli la virer avant même de la laisser parler (quoi ? c’était un mauvais jour…). Cependant, malgré le mauvais goût dont elle faisait parfois preuve pour son habillement personnel, elle avait su le surprendre ce jour-là en lui présentant quatre tenues qui correspondait exactement à ce qu’il recherchait, à la foi en vêtements formels et en décontracté, et il avait été forcé d’admettre qu’elle pourrait en effet lui être utile.
A l’instant présent, Darren était donc en train de s’inspecter dans le miroir, peu convaincu par les boutons colorés présents sur la dernière veste qu’il avait passée, qui permettait certes d'avoir l’air moins sérieux mais étaient peut-être un poil trop voyants. Il était tout concentré sur son reflet, à se regarder sous toutes les coutures, quand il cru entendre quelque chose, des phrases ou une conversation peut-être. Il n’y fit cependant pas plus attention que cela, notant plutôt qu’il lui faudrait aller prendre un nouveau café, persuadé qu’il était de simplement être en train d’entendre quelques pensées errantes venant des loges adjacentes. Au final, il restait très dubitatif quant au costume et c’est en essayant de remettre le mouchoir assorti aux boutons en place dans la poche de la veste qu’il sortit du petit dressing.
« Sandra ? Je ne suis pas persuadé pour celle-ci, il faudrait peut-être faire un test caméra. »
Et, comme il revenait dans l’entrée de sa loge, il remarqua enfin qu’il n’avait pas rêvé et que des propos s’étaient bien échangés. Il cessa donc de jouer avec le morceau de tissu à moitié déplié par ses propres doigts pour accueillir plutôt la nouvelle venue d’un jovial :
« Oh, mes hommages madame le juge ! »
Il l’avait reconnue du premier coup d’oeil : comment aurait-il pu oublier un si joli visage ? D’autant plus que celui-ci partageait apparemment des intérêts communs aux siens, comme il l’avait découvert lors du procès qui s’était déroulé deux mois auparavant. Le Conclave était une organisation bourrée de belles gens et qui savait en prendre soin… magnifique. Le mot s’attarda dans ses pensées comme son regard glissait sur la silhouette de la femme, autrement mieux mise en valeur ici que dans son informe robe de magistrat… Il s’était bien douté que de jolies choses se cachaient sous le tissu insipide ! C’est avec un sourire charmeur qu’il annonça sans préambule :
« Diantre, si vous me dites que vous avez aussi bon goût en costumes masculins qu’en robes, je change immédiatement de conseillère vestimentaire... »
Puis, clairement amusé d’entendre les jurons mentaux de celle qui tenait encore la porte et venait de prendre cette remarque en pleines dents (et il était inutile d’être un sorcier pour le comprendre car cela pouvait se voir aisément à la simple expression de son visage), il ajouta avec un sourire faussement aimable à son attention :
« Allons, ne faites pas la tête Sandra : ça ne vous va pas. »
L’autre femme s’adoucit aussitôt ses propos prononcés, ne voyant pas que Darren en profitait pour faire un petit clin d’oeil à l’élégante qu’il venait de complimenter, comme pour al mettre dans la confidence d’une farce. Après quoi, il réalisa que cette dernière n’avait toujours pas été invitée à franchir le pas de la porte et il lui fit donc signe de pénétrer dans son antre :
« Mais entrez donc. Que puis-je pour vous ? Pas de nouvelles de mon harceleur j’espère ? »
Harceleur, c’était beaucoup dire, et il prononçait d’ailleurs le terme avec le sourire. Un pauvre gars qui aurait mieux fait de choisir un autre job ou de ne tout simplement pas faire son travail ce jour-là, voilà tout. Les paparazzis et journalistes, c’est bien utile parfois mais le problème c’est qu’on ne les contrôle pas toujours… Quoi qu’il en soit, il y avait peu de chance que celui-ci ne cherche à remettre son nez dans les affaires de Darren Brent. Et pour le coup, ses collègues auraient aussi eu vent du procès et se garderaient certainement d’en faire de même. Bref, grâce à Amanda il avait gagné la tranquillité pour quelques temps, même si cela ne l’empêcherait pas de devoir tout de même faire attention. Il se demandait donc l’objet de cette visite inattendue, doutant que le gêneur avait trouvé moyen de sortir de la lourde sentence que le juge Anderson lui avait assenée.
par Amanda J. Anderson Dim 15 Nov - 16:21
the power's faces
Fort heureusement le duel de regard entre les deux femmes ne dura pas. C’est Darren qui vint mettre fin aux tensions alors qu’il avait aperçu Amanda dans l’entrebâillement de la pièce. Une chance pour elle qu’il l’eut reconnue ou bien elle aurait été honteusement reconduite vers la sortie. Elle n’aurait pu envisager cela au risque que cela lui brise le cœur. Amanda aurait sans doute usé de ses pouvoirs pour distraire cette femme et avoir le temps d’interpeller Darren. Mais il n’y eut pas besoin de tout cela donc, c’était simplement parfait. Elle le vit donc visiblement très contente de la voir, ce qui lui arracha un large sourire tandis qu’elle se souvenait qu’ils n’avaient pas réellement été officiellement présentés.
« Je vous en prie appelez-moi Amanda ! »
Désormais qu’ils étaient entrés dans ce même cercle de connaissances, Amanda comptait bien faire de Darren quelqu’un d’autre qu’une personne qu’elle avait aidé, hors de son travail. Alors lui épargner les interpelés formels serait déjà un pas dans une relation plus approfondie même si le travail était un prétexte qu’elle usait encore à cet instant pour se faufiler jusque vers lui. Le compliment qu’il lui fit l’avait à priori surprise, sans doute parce que c’était plus impressionnant de les recevoir d’une personne qu’elle idéalisait comme lui plutôt qu’un homme lambda cherchant à la draguer. C’était limite si elle n’avait pas senti le rouge lui montrer aux joues tandis que son fort intérieur criait victoire.
Se reconvertir ne lui déplairait pas s’il s’agissait de lui ; elle était on ne peut plus sérieuse. Elle se ferait alors un plaisir de prendre ses mesures et de l’aider à se vêtir, surtout si elle pouvait le déshabiller après cela. Il n’imaginerait alors pas tout ce qu’elle se permettrait de lui faire si c’était le cas. Quoi qu’il en soit le compliment qu’il lui fit n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourdre, au détriment de cette pauvre Sandra qui lança un regard noir à Darren. Jalousie, oh oui, douce jalousie. Elle aime ces gens qui l’envient. Elle les voit passer et leur fait signe de la main. Amanda se contentait d’étirer un fin sourire à Darren en toute modestie et entra donc dans la pièce après y avoir été invité par ce séduisant homme. Amanda lança une œillade à la fameuse costumière lorsqu’elle la frôla, le temps de suivre Darren alors qu’elle proliférait des propos pour la narguer qu’elle gardait sous silence. Pour sûr elle serait mieux que cette chiffe molle dont le gout vestimentaire était à revoir. Encore une de ces originales, qui pensait pouvoir faire de Darren une œuvre d’art digne du fauvisme alors que l’élégance sobre et classique le mettait carrément plus en valeur et soulignait la carrure de ses épaules. Elle s’était retenue de lui dire que même dans un costume de clown il resterait diablement sexy, plutôt dans l’empressement de prendre place enfin à ses côtés alors qu’elle en rêvait depuis tellement d’années. En plus il était dans le conclave, c’était tout simplement la chance qui lui souriait, elle n’allait certainement pas laisser cette opportunité fuir.
Le clin d’œil qu’il lui adressa la fit fondre comme neige au soleil, les papillons au creux de son ventre s’étaient complètement affolés alors qu’il y a quelques années de cela, elle en serait sans doute tombée dans les pommes. Elle avait envie de s’éventer, tentant de ne pas perdre la face devant cet homme qui avait toujours été l’objet de ses fantasmes dès qu’elle le voyait passer à la télé. Seul son souffle en fut coupé, mais elle avait alors réussi à dissimuler ses vapeurs latentes alors qu’il la questionna sur l’objet de sa visite.
Si elle disait la vérité, elle lui dirait qu’elle avait juste envie de le revoir, de le connaitre et plus si affinités. Fort heureusement son métier exigeait qu’elle soit experte dans la maitrise de soi, et si elle peinait à ne pas avoir l’air de le dévorer des yeux, le son de sa voix rendait toujours la tâche plus compliquée. Elle sourit néanmoins, se focalisant sur sa question avant de se mettre en condition pour lui sortir cette fameuse raison la plus naturellement possible alors qu’elle l’avait répétée une vingtaine de fois face à un miroir pour ne pas perdre en crédibilité et laisser la fan passer par dessus.
« Justement je venais pour cela, nous avons récupéré certains clichés en perquisitionnant son domicile et je suppose qu’il vaudra mieux pour vous qu’elles ne soient pas divulguées. »
Amanda fouilla alors dans son sac pour lui donner une clef USB sur laquelle étaient stockés les seuls exemplaires de ces clichés poussant au scandale. Il en était seul maitre désormais avoir le pouvoir de les garder ou de les détruire.
« Ainsi que je l’avais demandé, son matériel informatique et ses appareils photos ont été confisqués et détruits dans leur totalité. » Fit-elle en lui confiance la clef USB.
Il était inutile de préciser que ce n’était pas à Amanda de faire cela puisque concernant les preuves cela retournait de la police. La juge avait dû remuer ciel et terre ainsi qu’user de persuasion pour obtenir cette clef qui lui donnerait une excuse sans en avoir l’air de retourner voir Darren. En tant que membre du conclave, cela pouvait cependant être parfaitement justifié qu’elle soit celle qui soit venue la lui remettre. Voilà, maintenant qu’elle avait usé de sa carte d’excuse d’approche, elle ne pouvait plus que compter sur ses propres charmes pour qu’il ne fasse pas que la remercier et l’inviter à s’en aller et que la prochaine approche se fasse bien plus compliquée à mettre en place.
« Je suppose avoir été suffisamment effrayante pour dissuader ses collègues paparazzi de venir vous embêter. »
« Je vous en prie appelez-moi Amanda ! »
Désormais qu’ils étaient entrés dans ce même cercle de connaissances, Amanda comptait bien faire de Darren quelqu’un d’autre qu’une personne qu’elle avait aidé, hors de son travail. Alors lui épargner les interpelés formels serait déjà un pas dans une relation plus approfondie même si le travail était un prétexte qu’elle usait encore à cet instant pour se faufiler jusque vers lui. Le compliment qu’il lui fit l’avait à priori surprise, sans doute parce que c’était plus impressionnant de les recevoir d’une personne qu’elle idéalisait comme lui plutôt qu’un homme lambda cherchant à la draguer. C’était limite si elle n’avait pas senti le rouge lui montrer aux joues tandis que son fort intérieur criait victoire.
Se reconvertir ne lui déplairait pas s’il s’agissait de lui ; elle était on ne peut plus sérieuse. Elle se ferait alors un plaisir de prendre ses mesures et de l’aider à se vêtir, surtout si elle pouvait le déshabiller après cela. Il n’imaginerait alors pas tout ce qu’elle se permettrait de lui faire si c’était le cas. Quoi qu’il en soit le compliment qu’il lui fit n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourdre, au détriment de cette pauvre Sandra qui lança un regard noir à Darren. Jalousie, oh oui, douce jalousie. Elle aime ces gens qui l’envient. Elle les voit passer et leur fait signe de la main. Amanda se contentait d’étirer un fin sourire à Darren en toute modestie et entra donc dans la pièce après y avoir été invité par ce séduisant homme. Amanda lança une œillade à la fameuse costumière lorsqu’elle la frôla, le temps de suivre Darren alors qu’elle proliférait des propos pour la narguer qu’elle gardait sous silence. Pour sûr elle serait mieux que cette chiffe molle dont le gout vestimentaire était à revoir. Encore une de ces originales, qui pensait pouvoir faire de Darren une œuvre d’art digne du fauvisme alors que l’élégance sobre et classique le mettait carrément plus en valeur et soulignait la carrure de ses épaules. Elle s’était retenue de lui dire que même dans un costume de clown il resterait diablement sexy, plutôt dans l’empressement de prendre place enfin à ses côtés alors qu’elle en rêvait depuis tellement d’années. En plus il était dans le conclave, c’était tout simplement la chance qui lui souriait, elle n’allait certainement pas laisser cette opportunité fuir.
Le clin d’œil qu’il lui adressa la fit fondre comme neige au soleil, les papillons au creux de son ventre s’étaient complètement affolés alors qu’il y a quelques années de cela, elle en serait sans doute tombée dans les pommes. Elle avait envie de s’éventer, tentant de ne pas perdre la face devant cet homme qui avait toujours été l’objet de ses fantasmes dès qu’elle le voyait passer à la télé. Seul son souffle en fut coupé, mais elle avait alors réussi à dissimuler ses vapeurs latentes alors qu’il la questionna sur l’objet de sa visite.
Si elle disait la vérité, elle lui dirait qu’elle avait juste envie de le revoir, de le connaitre et plus si affinités. Fort heureusement son métier exigeait qu’elle soit experte dans la maitrise de soi, et si elle peinait à ne pas avoir l’air de le dévorer des yeux, le son de sa voix rendait toujours la tâche plus compliquée. Elle sourit néanmoins, se focalisant sur sa question avant de se mettre en condition pour lui sortir cette fameuse raison la plus naturellement possible alors qu’elle l’avait répétée une vingtaine de fois face à un miroir pour ne pas perdre en crédibilité et laisser la fan passer par dessus.
« Justement je venais pour cela, nous avons récupéré certains clichés en perquisitionnant son domicile et je suppose qu’il vaudra mieux pour vous qu’elles ne soient pas divulguées. »
Amanda fouilla alors dans son sac pour lui donner une clef USB sur laquelle étaient stockés les seuls exemplaires de ces clichés poussant au scandale. Il en était seul maitre désormais avoir le pouvoir de les garder ou de les détruire.
« Ainsi que je l’avais demandé, son matériel informatique et ses appareils photos ont été confisqués et détruits dans leur totalité. » Fit-elle en lui confiance la clef USB.
Il était inutile de préciser que ce n’était pas à Amanda de faire cela puisque concernant les preuves cela retournait de la police. La juge avait dû remuer ciel et terre ainsi qu’user de persuasion pour obtenir cette clef qui lui donnerait une excuse sans en avoir l’air de retourner voir Darren. En tant que membre du conclave, cela pouvait cependant être parfaitement justifié qu’elle soit celle qui soit venue la lui remettre. Voilà, maintenant qu’elle avait usé de sa carte d’excuse d’approche, elle ne pouvait plus que compter sur ses propres charmes pour qu’il ne fasse pas que la remercier et l’inviter à s’en aller et que la prochaine approche se fasse bien plus compliquée à mettre en place.
« Je suppose avoir été suffisamment effrayante pour dissuader ses collègues paparazzi de venir vous embêter. »
© TITANIA
par Darren Brent Dim 13 Déc - 2:35
Darren avait été surpris (et conquis) de trouver la jolie juge dans l’entrée de sa loge, et n’avait guère perdu de temps avant de placer un compliment à son égard. Ce n’était, cependant, pas une flatterie dénuée de sens : il pensait réellement ce qu’il venait de dire. De plus il était amusé de faire tourner Sandra en bourrique, alors cela faisait un peu deux en un. Ce à quoi il ne s’attendait pas, cependant, c’était à l’entendre annoncer que cela ne lui déplairait pas de se reconvertir si elle pouvait lui prendre ses mesures et le déshabiller. Enfin, “annoncer”... façon de parler, mais il n’avait pas écouté ses pensées sciemment. En tout cas, s’il n’avait pas eu autant de retenue, autant l’habitude de se tenir face aux caméras, il se serait probablement mis à s'étouffer de rire. Fort heureusement, il sut se maîtriser et ne fit que sourire davantage. Mais voilà qui était fort intéressant ! ...Et qui lui donna envie de s’attarder un peu plus dans les pensées de la jeune femme, qu’il invita à pénétrer dans son antre, redressant tranquillement les épaules tout en lui faisant un petit clin d’oeil charmeur.
Il l’interrogea ensuite sur les motifs de sa venue. S’il avait d’abord pensé aux suites de leur affaire en commun, il en doutait à présent et il comprit rapidement qu’il avait raison. Mais malgré ses pensées, Amanda restait droite et digne. Classe, en un mot. Le contraste était définitivement intéressant. Elle lui confia une clef usb qui avait été perquisitionnée chez son pseudo stalkeur, et qui contenait des photographies de nature probablement sensible.
« Ah… J’ose espérer que vous ne les avez pas regardés… J’ai bien peur que cela ne vous donne pas une haute opinion de moi. »
Ou au contraire que cela pourrait lui en donner une très très bonne… d’autant qu’elle était manifestement intéressée. Il faisait exprès de laisser planer la chose en ces termes, car il avait un souvenir assez précis de ce qu’il avait fait avec la jeune fille qui lui avait fait frôlé le scandale. Choses qui étaient peut-être reportées sur ces clichés et dans ce cas, il aurait en effet été délicat qu’ils soient exposés. Fort heureusement, ils étaient probablement flous, ou peut-être simplement que son visage était caché car ils n’avaient pas été utilisés dans le torchon pour lequel travaillait ce paparazzi. Enfin, cet ex-paparazzi. Darren fit un petit sourire entendu à sa juge préférée. Même si sa femme était venue au procès pour le soutenir publiquement, affichant un front marital uni, et que la midinette avait témoigné pour dire que rien ne s’était passé, Amanda était bien entendu assez intelligente pour avoir deviné la vérité. Et, comme elle évoquait le procès et son côté effrayant, il se mit à rire doucement en acquiesçant :
« Je confirme que je n’aurais guère aimé être à sa place ! »
Sandra était toujours là, à faire semblant de ne pas écouter sans pour autant en perdre une miette. Alors, il la congédia gentiment, lui annonçant qu’ils reprendrait tout ça la prochaine fois. Puis, une fois l’intrue sortie de la pièce, il se retourna vers Amanda et reprit leur conversation précédente comme si cet interlude n’avait pas eu lieu :
« J’ai deux choses à vous demander. » Il annonça cela sur un ton des plus sérieux, laissant même une demi seconde d’attente avant de poursuivre, pour un meilleur effet. Puis, il lui lança : « La première : ce que vous pensez de ce costume. La seconde, si vous accepteriez de prendre un café avec moi. »
Il ouvrit les bras pour appuyer sa première question, attendant son avis. Pour la deuxième partie, il trichait : il savait d’avance qu’elle serait ravie d’entendre cette proposition, et avait donc décidé qu’il était donc inutile de prendre milles précautions et excuses. De plus, il devait avouer qu’il était curieux d’en savoir plus sur elle, au-delà de son job de jour et de son envie de le déshabiller (encore que ça, c’était une info qui n’était pas perdue). Notamment, il ne serait pas contre savoir quels étaient ses liens avec le Conclave.
par Amanda J. Anderson Ven 15 Jan - 17:00
the power's faces
Darren avait ce charisme, cette prestance qui avait de quoi charmer n’importe quelle femme sur terre. Amanda avait désormais cette chance de le côtoyer de près, chaque geste était millimétrée pour conserver cette chance unique. Elle avait ces papillons dans le ventre dès qu’il posait ses yeux sur elle, ne croyant même pas que cela soit réel, qu’elle se retrouve dans la loge de l’homme dont elle était le plus fan sur terre et qui l’avait invitée avec un tel sourire à entrer. Maintenant qu’ils parlaient affaire, Amanda avait fait en sorte de répéter chaque mot qu’elle s’était entrainée à dire. Voilà, elle avait usé de son excuse pour l’approcher et se demandait ce qui allait se passer maintenant. Amanda n’avait absolument aucun contrôle, elle qui d’habitude était dotée de sens de l’analyse n’arrivait même pas à se concentrer sur son interlocuteur pour savoir si sa présence lui faisait plaisir ou pas. Darren entreprit tout de même de rebondir sur ses dires, notamment sur ce que l’on avait photographié à son insu et qui se trouvaient sur cette clef qu’elle lui avait confiée.
Si elle les avait regardés ? Bien sûr que non, ça lui ferait un argument bien trop convaincant pour aller chercher la femme qui avait eu le privilège de passer une nuit avec lui pour la torturer jusqu’à ce que mort s’en suive. Amanda étira un large sourire, étouffant un petit rire amusé tout en le rassurant d’un geste de la main que ce n’était pas le cas. Même si Darren représentait un fantasme suprême, elle n’irait pas jusqu’à faire du voyeurisme pour voir ce qu’il cachait sous ce joli costume…
Enfin Darren congédia l’autre parasite qui ne semblait guère contente de devoir quitter la pièce. Amanda tourna légèrement le regard vers la concernée, et dans sa tête, elle était bien moins agréable que Darren sur sa manière de vouloir a congédier. Pourtant le fin sourire innocent sur ses lèvres ne laissait aucunement penser qu’elle l’aurait volontiers poussée dehors à coups de pieds dans le cul pour qu’elle puisse enfin se retrouver seule avec Darren. Se retrouver seule avec ? Amanda ressenti un soudain stress monter en elle, son ventre se noua alors qu’elle réalisait que c’était bel et bien ce qu’il était en train de se passer lorsque Sandra eu fini d’assembler ses affaires et referma la porte derrière elle. Il fallait absolument qu’elle calme ses ardeurs, c’était tout juste si le rouge ne lui était pas déjà monté aux joues alors qu’elle croisait nerveusement ses mains. Qu’allait-il se passer maintenant ?
Darren reprit la parole une fois la jaune femme partie, d’un ton sérieux alors qu’il avait à ce moment là absolument toute l’attention de la sorcière qui ne faisait que jurer dieu. Elle s’éclaircissait la gorge avant de l’encourager à lui dévoiler ses deux demandes, entant de ne pas se faire trop de films. Que devrait-elle répondre s’il la demandait en mariage ? Elle n’avait pas de réseau, elle ne pourrait pas demander conseil à Lizzie et ce serait très angoissant. Et s’il lui demandait de ne plus jamais lui parler par besoin de protéger leur couverture ? Elle en ferait certainement un malaise, elle devait absolument se maitriser et d’abord écouter ce qu’il avait à dire.
Alors il lui demanda d’une traite, son avis sur le costume et ensuite si elle acceptait de prendre un café avec lui. Amanda déglutit, n’étant pas sure d’avoir entendu la seconde demande. Quoi qu’il en soit la juge étira ses lèvres rouges d’un radieux sourire, le style détaché alors que dans sa tête c’était la débacle.
« Honnêtement, les boutons colorés sont bien lorsque l’on s’appelle Monsieur Loyal ou Monsieur Carnaval…Mais vous Darren, vous êtes une icône d’élégance et vous n’avez pas besoin de telle fantaisie pour avoir ce côté original. »
Amanda s’étrangla, manquant de lui faire la liste de tout ce qu’elle trouvait beau chez lui, à commencer par ce sourire qui la faisait fondre comme neige au soleil. La juge se leva, lui demandant d’abord la permission pour aller inspecter les autres costumes accrochés que Sandra lui avait sélectionnés. Amanda avait de très bons gouts vestimentaires, influencée par les tendances mais avait aussi l’œil pour les couleurs, les coupes et autres points important qui faisaient qu’un ensemble aille bien sur une personne ou pas. Elle inspecta donc les costumes sous tous les détails et avait alors fini par en choisir un. Elle le décrocha pour le lui montrer, un large sourire sur les lèvres et fière d’avoir tut de même pu trouver quelque chose de convenable.
« Celle-ci vous mettra bien plus en valeur ! »
Elle se serait bien proposée pour le déshabiller et ne pas le rhabiller soit dit en passant mais se contenta de lui avoir servit comme conseillère en image le temps de lui éviter les critiques des magasines avec le costume qui lui avait choisi cette styliste trop urban pour lui.
Il lui fallait désormais répondre à sa deuxième proposition, sans qu’on ne voie dans ses yeux qu’elle n’avait attendu que ça depuis leur rencontre. Alors, toute en finesse, elle jeta un regard sur sa belle montre incrustée de swarovski feignant d’être une femme occupée alors qu’elle avait toute la soirée de libre.
« Si vous mettez celui-ci, alors nous pourrons aller boire un café ensemble, je connais un endroit où nous pourrions être tranquilles d’ailleurs. »
Chez elle ? Oh, non, pas tout de suite voyons…
Amanda se pinça les lèvres, ôtant cette blague qu’elle s’était faite à elle-même de son esprit avant de la sortir sans faire attention. Elle devait absolument prendre sur elle et ne pas voir cela comme une invitation à se laisser aller à des pensées plus frivoles ou qu’il essaierait de la séduire. Elle attendit alors l’avis de Darren, si ça ne tenait qu’à elle, elle serait déjà hors de la loge en train de se diriger vers la voiture pour se retrouver seule avec lui, en tête à tête et…Il fallait absolument qu’elle le dise à Lizzie, non il ne fallait pas, elle la déconcentrerait certainement pendant leur rendez-vous en la harcelant de messages.
Si elle les avait regardés ? Bien sûr que non, ça lui ferait un argument bien trop convaincant pour aller chercher la femme qui avait eu le privilège de passer une nuit avec lui pour la torturer jusqu’à ce que mort s’en suive. Amanda étira un large sourire, étouffant un petit rire amusé tout en le rassurant d’un geste de la main que ce n’était pas le cas. Même si Darren représentait un fantasme suprême, elle n’irait pas jusqu’à faire du voyeurisme pour voir ce qu’il cachait sous ce joli costume…
Enfin Darren congédia l’autre parasite qui ne semblait guère contente de devoir quitter la pièce. Amanda tourna légèrement le regard vers la concernée, et dans sa tête, elle était bien moins agréable que Darren sur sa manière de vouloir a congédier. Pourtant le fin sourire innocent sur ses lèvres ne laissait aucunement penser qu’elle l’aurait volontiers poussée dehors à coups de pieds dans le cul pour qu’elle puisse enfin se retrouver seule avec Darren. Se retrouver seule avec ? Amanda ressenti un soudain stress monter en elle, son ventre se noua alors qu’elle réalisait que c’était bel et bien ce qu’il était en train de se passer lorsque Sandra eu fini d’assembler ses affaires et referma la porte derrière elle. Il fallait absolument qu’elle calme ses ardeurs, c’était tout juste si le rouge ne lui était pas déjà monté aux joues alors qu’elle croisait nerveusement ses mains. Qu’allait-il se passer maintenant ?
Darren reprit la parole une fois la jaune femme partie, d’un ton sérieux alors qu’il avait à ce moment là absolument toute l’attention de la sorcière qui ne faisait que jurer dieu. Elle s’éclaircissait la gorge avant de l’encourager à lui dévoiler ses deux demandes, entant de ne pas se faire trop de films. Que devrait-elle répondre s’il la demandait en mariage ? Elle n’avait pas de réseau, elle ne pourrait pas demander conseil à Lizzie et ce serait très angoissant. Et s’il lui demandait de ne plus jamais lui parler par besoin de protéger leur couverture ? Elle en ferait certainement un malaise, elle devait absolument se maitriser et d’abord écouter ce qu’il avait à dire.
Alors il lui demanda d’une traite, son avis sur le costume et ensuite si elle acceptait de prendre un café avec lui. Amanda déglutit, n’étant pas sure d’avoir entendu la seconde demande. Quoi qu’il en soit la juge étira ses lèvres rouges d’un radieux sourire, le style détaché alors que dans sa tête c’était la débacle.
« Honnêtement, les boutons colorés sont bien lorsque l’on s’appelle Monsieur Loyal ou Monsieur Carnaval…Mais vous Darren, vous êtes une icône d’élégance et vous n’avez pas besoin de telle fantaisie pour avoir ce côté original. »
Amanda s’étrangla, manquant de lui faire la liste de tout ce qu’elle trouvait beau chez lui, à commencer par ce sourire qui la faisait fondre comme neige au soleil. La juge se leva, lui demandant d’abord la permission pour aller inspecter les autres costumes accrochés que Sandra lui avait sélectionnés. Amanda avait de très bons gouts vestimentaires, influencée par les tendances mais avait aussi l’œil pour les couleurs, les coupes et autres points important qui faisaient qu’un ensemble aille bien sur une personne ou pas. Elle inspecta donc les costumes sous tous les détails et avait alors fini par en choisir un. Elle le décrocha pour le lui montrer, un large sourire sur les lèvres et fière d’avoir tut de même pu trouver quelque chose de convenable.
« Celle-ci vous mettra bien plus en valeur ! »
Elle se serait bien proposée pour le déshabiller et ne pas le rhabiller soit dit en passant mais se contenta de lui avoir servit comme conseillère en image le temps de lui éviter les critiques des magasines avec le costume qui lui avait choisi cette styliste trop urban pour lui.
Il lui fallait désormais répondre à sa deuxième proposition, sans qu’on ne voie dans ses yeux qu’elle n’avait attendu que ça depuis leur rencontre. Alors, toute en finesse, elle jeta un regard sur sa belle montre incrustée de swarovski feignant d’être une femme occupée alors qu’elle avait toute la soirée de libre.
« Si vous mettez celui-ci, alors nous pourrons aller boire un café ensemble, je connais un endroit où nous pourrions être tranquilles d’ailleurs. »
Chez elle ? Oh, non, pas tout de suite voyons…
Amanda se pinça les lèvres, ôtant cette blague qu’elle s’était faite à elle-même de son esprit avant de la sortir sans faire attention. Elle devait absolument prendre sur elle et ne pas voir cela comme une invitation à se laisser aller à des pensées plus frivoles ou qu’il essaierait de la séduire. Elle attendit alors l’avis de Darren, si ça ne tenait qu’à elle, elle serait déjà hors de la loge en train de se diriger vers la voiture pour se retrouver seule avec lui, en tête à tête et…Il fallait absolument qu’elle le dise à Lizzie, non il ne fallait pas, elle la déconcentrerait certainement pendant leur rendez-vous en la harcelant de messages.
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