Inversion des pôles {ft.Aelis S.}
Date d'inscription : 14/02/2015
Mon personnage :
Race : Possession fusionnelle de Rôxánê, dite "Le Marchand de sable"
Groupe sociétal ou indépendant : Avant ou après ma fuite? Etre une fugitive fait-il de moi une indépendante?
Date de Naissance : 16/12/1988
Âge actuel : 27 ans
Situation amoureuse : Célibataire. Ce qui en soit n'est pas plus mal quand on est constamment sur le départ.
Emploi dans le monde des humains : Serveuse, bibliothécaire...Je suis ce que vous voulez que je sois.
Informations : Originaire du pays de Galles, Eden a coupé les ponts avec sa famille après une adolescence houleuse. Elle s'était installée à Londres avant que l'arrivée du Marchand de Sable ne vienne perturber sa vie. Elle est à présent une ancienne membre du Conclave en fuite et tente de se tenir aussi éloignée que possible des organisations.
par Eden Fehrenbach Lun 19 Oct - 15:37
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is. | ❆ | I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery. |
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Date d'inscription : 13/02/2015
Age : 32
Mon personnage :
Race : Possession Bénéfique avec Alice Liddell
Groupe sociétal ou indépendant : Indépendante Civile
Date de Naissance : 27/01/1992
Âge actuel : 23
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Couturière
par Aelis Stoss Lun 26 Oct - 16:38
La journée avait été plutôt tranquille : deux clients dans la matinée et peu d’interactions en ce début d’après-midi. Il faut dire que le mardi n’avait jamais été d’une grande affluence. Et puis la fermeture brutale de ce lundi a du perturber la clientèle. Pour autant, la jeune femme ne se laissa pas abattre : elle disposait d’une grosse commande pour un mariage. A chaque fois qu’elle travaillait sur ce genre d’ouvrage, Aelis se souvenait de la seule fois où elle fut conviée à ce genre de cérémonie. La jeune femme se laissa remplir par une certaine nostalgie entremêlé à de savoureux souvenirs :
Au sein de la salle de réception, la noce battait son plein. Aelis était sortie juste un moment, respirer un peu d'air frais. Une petite pause pour mieux profiter de la soirée et aller jusqu'au bout de la nuit. A l'air libre, tout était tellement plus calme. La jeune femme aimait se ménager ces pauses, petites parenthèses dans le tourbillon de cette existence d'hypocrisie, toute en ruses et illusions. Elle appréciait d'être encore capable de communier avec quelque chose de plus grand, de plus essentiel, qui la ressourçait plus efficacement que n'importe quelle thérapie.
Cette idée lui renvoya l'image de la mariée dans sa robe somptueuse et elle sourit au souvenir de tant de splendeur raffinée. On pouvait dire ce qu'on voulait, il fallait reconnaître que se genres de personnes avaient le goût du faste et savaient honorer leurs célébrations avec un art consommé. Ils excellaient avec une aisance toute naturelle à organiser sans cesse réceptions, soirées, festivités... Et y évoluaient avec une grâce et une désinvolture prodigieuses. Ils avaient un sens du décorum très affûté, aucun détail n'était laissé au hasard, la moindre babiole avait sa fonction et son utilité, sans en avoir l'air.
De la même manière, leurs parures n'affichaient pas au grand jour toute l'étendue de leur richesse et de sophistication, mais les dévoilaient plutôt au gré des jeux de lumières et d'ombres, de reflets, de plis et de drapés. Aelis en était toujours fascinée. La robe de l'épousée ne faisait bien sûr pas exception, et elle resplendissait. Oui, ainsi parée elle était réellement aussi majestueuse que cette toile nocturne.
Et elle-même n'était pas si mal lotie, se rengorgea-t-elle avec un sourire en coin. Sa toilette évoquait une toge, dans un satin mi-cendré mi-argenté tissé de plumes irisées et doté de manchettes en une étoffe plus vaporeuse qui lui faisaient penser à de minuscules ailes duveteuses. L'ensemble s'harmonisait admirablement avec sa peau et donc son charme. La jeune femme n’était pas mécontente de sa création et s’amuser à se pavaner parmi les invités.
De sorte qu'elle bénéficiait elle aussi du talent inestimable des couturières qui méritaient bien leur surnom de doigts-de-fées: elles étaient de véritables artistes pour arriver à façonner tant de tissus fragiles et les rendre malléables, solides, y incruster tant d'artefacts, jouer avec les superpositions, les doublures, les froncés. Plus qu'un art, c'était une discipline, un grand métier qui n'acceptait que les meilleures, l'élite.
Et sa robe, pourtant l'une des plus simples de la soirée, était un véritable bijou, un ouvrage de patience et d’amour pour le métier.
D'ailleurs, Aelis ferait mieux honneur aux mariés en retournant à l'étage inférieur, où le bal se poursuivait avec entrain. Elle redescendit donc se joindre à la foule chamarrée, attrapant un verre de liqueur au passage. L'orchestre entamait une musique rythmée et envoûtante qui aiguillonnait les invités, entraînés d'instinct dans une étrange danse magnétisante. Émoustillée par les profonds échos que les sons trouvaient en elle, Aelis se mit à évoluer parmi eux tout en se cherchant un cavalier intéressant... Son regard se trouva une nouvelle fois aimanté par celui, aigu et insondable, du Barman Jack. Ils s'étaient croisés tellement souvent que le hasard ne pouvait plus rien avoir à y faire. Comme toujours, il était très élégant dans un complet classieux au charme délicat et il se déplaçait avec une aisance qui lui donnait un air gracieux et martial à la fois. Il l'intriguait, avec ses airs mystérieux et ses mouvements savamment étudiés. Leurs yeux se rencontrèrent encore à cet instant et elle lui accorda la danse avec un frisson d'excitation.
On ne savait presque rien de lui. C'était un étranger qui semblait être sorti de nulle part. Toujours courtois, habile et distingué. Ils dansèrent encore longtemps, laissant l'ivresse gagner leurs corps et leurs esprits, jusqu'à ce que la piste de danse se vide et que l'orchestre se taise. Les derniers courageux ne s'attardèrent pas plus et les musiciens les suivirent peu après pour s'abandonner à un repos bien mérité. C’est ainsi que la soirée finit, laissant Aelis sur un souvenir songeur et plein de tendresse.
La petite clochette du magasin retentit. Après un court instant, avant qu’Aelis n’ait le temps de relever la tête, la personne prit la parole :
- Bonjour! Je ne savais pas si tu serais de retour. Désolée d'arriver à l'improviste!
Reconnaissant cette voix fluette, Aelis tout en souriant ajouta :
- Eden ! Ça fait plaisir de te voir. En fait je ne suis pas vraiment partie.
La jeune femme gênée ajouta en baissant le regard :
- J’ai eu, un gros coup de barre, du coup malgré moi, j’ai été contrainte de fermer pour un jour ou deux. Je pense qu’à l’avenir je fermerai un jour par semaine pour éviter le surmenage.
« - Et tu penses qu’une simple excuse comme ça suffira ? Si j’ai bien compris, cette femme est ton amie. Tu vas avoir du mal à la borner ainsi.
- Et bien, qu’aurais-je pu dire Alice ? Coucou, ça va pour le mieux : je suis à moitié folle et j’entends une voix dans ma tête ? Pas sûr que ça soit la meilleure des idées.
- Certes. Espérons que ta stratégie fonctionne. »
Avant que la conversation mentale ne puisse continuer, Eden reprit la parole :
- J'espère que je ne te dérange pas?
Sans laisser de place au silence, la jeune femme ajouta :
- Pas du tout, tu es toujours la bienvenue. Et puis, La journée est bientôt finie. Ça te dirait qu’on aille boire un coup en ville pour papoter ? Ça me ferais du bien de sortir un peu de mon cadre de travail...
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par Eden Fehrenbach Sam 31 Oct - 17:37
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par Aelis Stoss Lun 9 Nov - 14:49
- Tu as bien fait de te ménager, sinon à la longue on finit par s'épuiser.
Mais Alice ne se laissa pas duper et la conversation mentale reprit de plus belle :
« - J’ai du mal à admettre qu’elle croit à tes excuses…
- Tu me sous estimes Alice, je connais bien mon amie et elle me fait confiance.
- Sur ce coup-là, je vais rester méfiante. »
Alors qu’Aelis rangeait son matériel, Eden s’exclama :
- Avec plaisir, sortir s'aérer c'est déjà une très bonne chose pour souffler un peu. Je te laisse l'honneur de choisir, tu connais le quartier?
Après deux minutes de courtes réflexions, la jeune femme ajouta :
- En fait, avec le boulot je n’ai pas vraiment eu le temps d’explorer les alentours comme je le voudrais, c’est aussi pour ça que j’ai envie de prendre un jour par semaine, histoire de construire d’autres choses que des parures.
Juste après avoir repris sa respiration, Aelis ajouta avec une certaine forme d’enthousiasme :
- Mais ça n'empêche pas que je connais un petit bar très sympathique non loin d’ici !
Une fois dans la rue, Eden continua à prendre des nouvelles de son amie :
- J'espère que ça va mieux en tout cas? Il faut parfois faire une pause pour prendre un peu de recul, tu as eu raison de le faire.
Cela n’échappa à Alice et la conversation mentale reprit aussi tôt :
« - Ah tu vois, elle a des soupçons c’est sûr !
- Et sinon, tu peux stopper la parano deux minutes ? Je ne sais pas comment réagissaient les gens à ton époque, mais de nos jours, c’est normal de prendre des nouvelles de son amie.
- Rien à faire, je n’y crois pas, tu m’excuseras.
- Et bien s’il te plait, soit silencieuse, Je n’arrive pas encore à te répondre et à assurer la conversation avec Eden. »
Après un petit silence, Aelis reprit la parole :
- Ça va, je suis juste fatiguée, mais en tout cas très contente d’être avec toi !
Les deux jeunes femmes marchèrent tranquillement dans la rue et Aelis s’amusa à contempler les ruelles autour d’elle :
Au cœur de Rathmines, entre la rue principale et l’emplacement du magasin, le quartier sud de Dublin n'est plus qu'un grand marché aux vêtements où les magasins de grand luxe côtoient les boutiques ordinaires. La foule est partout et aussi le bruit, la circulation, les travaux. Mais étrangement la nuit, l’ambiance est plus calme et détendue.
En bordure est de ce quartier, il rassemble d'étranges magasins de matériels d'occasion pour pizzerias, restaurants chinois, grecs, turcs, et autres exotiques.
La rue parallèle de la grande rue est différente. Située entre le quartier sud de Dublin et la frontière du quartier nord au milieu des immeubles en rénovation, on n'y trouve que peu de magasins et ce sont surtout ceux de petits créateurs de mode ou d'accessoires. Pourtant, on sent que le calme relatif qui y règne ne va plus durer bien longtemps. Le tsunami commercial qui a transformé Rathmines est en train de déborder jusqu'ici.
A force de marcher, les deux jeunes femmes arrivèrent à destination. Un peu plus loin, Aelis voit la petite terrasse du Café Sélect et elle sent que la clientèle y sera la vraie clientèle de Dublin, celle des employés de bureau qui ont fini leur journée. (Les employés des magasins sont encore au travail.)
Comme tous les endroits où l’on peut manger ou boire à Dublin, le lieu est bruyant. Pourtant celui-ci ne l'est pas encore trop car ce n’est que le début de la soirée. Le gérant, mince, barbu, aimable et peut être grec, les place en vitrine. Comme Aelis refuse, il invite aimablement les deux jeunes femmes à s'asseoir où bon leur semblent.
Les deux jeunes femmes choisirent une table le long du mur de gauche dont la banquette qui face au bar le long de l'allée par laquelle tous les clients doivent passer. Aelis jette un coup d'œil panoramique. Comme partout, la caisse est placée à l'entrée. A proximité, cinq tables rondes sont alignées sous la vitrine dont la fenêtre s'ouvre à l'anglaise sur la rue. Le bar longe le mur de droite sur six ou sept mètres. Il y a huit tabourets hauts, tous occupés : deux filles, deux hommes, un noir solitaire en blazer, un couple, et un grand type tout seul. À part le blazer, ils sont tous jeunes autour de trente ans.
Derrière le bar, le barman ; très mince, il porte barbe et moustache courte, casquette aux armes des Dublin, chemise noire à gros motifs rouges. Il est possible qu’il soit chinois.
Face au bar, une rangée de tables le long du mur opposé. C'est là qu’Eden et Aelis sont installés, à l'abri des courants d'air, avec une bonne vue sur l'ensemble de l'établissement.
Un serveur, gay sans ostentation mais sans aucun doute, prend leur commande. Ce sera un verre de bière pour la jeune femme. À leur droite, la table est encore inoccupée. À leur gauche, un groupe de quatre personnes : trois femmes et un homme. Une brune au visage volontaire, intellectuel, tient la conversation. Ils boivent du vin blanc dans de hauts verres, probablement du chardonnay.
Un peu plus loin à gauche, une toute petite table ronde autour de laquelle s'est installé le groupe le plus classique que l'on puisse trouver à Dublin : quatre filles, jeunes, dont trois sont jolies et la quatrième presque, bruyantes et contentes d'être ensemble. Elles consultent la carte des vins avec grand plaisir et beaucoup de cris.
Il y a aussi la serveuse, à peine plus de vingt ans, habillés d'une sorte de toge marron avec corde serrée à la taille. Ses longs cheveux blonds sont dressés de façon compliquée, tout en hauteur, couronnés d'une sorte de queue de cheval de cirque. On dirait Rossana Podesta dans Hélène de Troie, ce péplum américain des années 50. Elle est presque aussi jolie qu'elle.
Deux chinoises viennent occuper la table à ma droite. Quel âge ont-elles ? Entre vingt et quarante ans, difficile d'être plus précis. Ce ne sont pas des Dublinoises car, aussitôt assises, elles ont sorti leurs iPhones pour prendre des photos du bar et se faire photographier par Hélène de Troie. Ceci fait, elles se sont plongées dans leurs messages en agitant leurs pouces sur l'écran et ne se sont plus parlé.
Sortant de ses rêveries, la jeune femme s’exprima :
- Et donc, qu’est-ce que tu me racontes de beau ?
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par Eden Fehrenbach Mer 18 Nov - 19:46
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par Aelis Stoss Lun 30 Nov - 14:29
- Si tu peux qualifier une petite vie banale de belle, je te dirais qu'il ne m'est rien arrivé de bien extraordinaire. J'avoue m'être laissée prendre par mon quotidien ces derniers temps. Avant de venir te saluer ça faisait quelques jours que je n'avais pas mis le nez dehors. En dehors du travail évidemment.
Comment lui dire qu’elle aimerait que son quotidien n’ait jamais changé. Comment lui avouer que tant de bouleversement lui faisait peur ? Comment ne pas être considéré comme aliéné face à une chose aussi dingue et surréaliste ? Il était encore surement trop tôt pour passer à ce genre de confidence et surtout dans un lieu public, mais les lèvres de la jeune femme étaient dissidentes et Aelis dans un effort sur Humain luttait pour contenir son envie de tout déballer sur un plateau doré. Cependant avant qu’elle ne passe à l’action, son amie reprit la parole :
- Mais j'ai comme dans l'idée que la situation ne devrait pas tarder à prendre un tour différent avec la fin du mois qui approche? Les gens adorent se laisser prendre au jeu lorsqu'Halloween arrive. Ça devrait mettre un peu d'animation en ville, bien que je n'ai pas hâte de devoir affronter les petits sorciers et fantômes miniatures qui vont venir sonner à la boutique!
A vrai dire, Aelis avait complètement oublié que le Samain approchait. Bien qu’elle partageait ce sentiment de joie de voir la ville et sa boutique se remplir, il est vrai qu’elle n’était pas non plus emballé par l’arrivé de petits monstres, courant dans tous les coins et ajoutant plus de bizarre dans son petit atelier. Réalisant que cela faisait un moment qu’elle n’avait pas répondu, la jeune femme sortie ses mots un peu dans le désordre :
- Il est vrai qu’Halloween … Peut être source de problème…
Réalisant que sa phrase était un peu lourde de sens, Aelis reprit immédiatement la parole pour essayer d’adoucir sa dernière réplique.
- Mais bon, c’est toujours agréable de voir la petite boutique se remplir. Tu as des choses de prévu d’ailleurs ?
« - Au lieu de tourner pendant des heures, tu devrais lui dire !
- J’y viendrais surement Alice, mais il faut que je pèse mes mots pour ne pas lui faire peur. Eden est une très bonne amie et je serais vraiment attristé de la perdre
- Je ne vois pas en quoi c’est un problème d’entendre des voix, depuis des siècles durant cela arrive, regarde l’exemple le plus connut : Jeanne d’arc !
- Tu veux que je te rappelle comme elle à finit ?
- Pourquoi faut-il que tu ailles directement dans l’extrapolation, le monde a changé depuis ! Tu devrais le savoir.
- Peut-être, mais je ne souhaite prendre aucun risque.
- Comme tu voudras, mais c’est d’un ennui.»
Au cours de la discussion mentale Eden avait surement répondu à sa question, mais cette fois-ci Aelis n’avait pas réussi à entendre sa réponse….
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par Eden Fehrenbach Lun 14 Déc - 16:07
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par Aelis Stoss Jeu 24 Déc - 19:14
- Pas pour nous j'espère. Je préfère que tout ce passe le plus tranquillement possible. Mais ça devrait être le cas, je n'ai rien de vraiment prévu pour le moment.
Cherchant très rapidement une solution, Aelis ne fit que s’enfoncer. Il faut dire que la jeune femme réagissait de manière trop intempestive. De manière confuse, elle répondit :
- C’est compliqué d’être tranquille en ce moment… Si seulement j’arrivais à dormir correctement. Mais bon, ça devrait bientôt me passer.
Eden qui cherchait à rassurer la jeune femme fit preuve d’empathie et d’amitié et s’empressa d’ajouter :
- Mais ça me permettrait de me changer les idées. Parfois il suffit d'un petit coup de pouce pour désamorcer une situation. Je pense que tu sais de quoi je parle.
Avant qu’Aelis ne réussisse à dire quoi que ce soit, la conversation reprit dans le palais mental :
« - Cette fois elle à comprit, on est fichu.
- Du calme Alice, même si c’était le cas, Eden est suffisamment mature et aimable pour nous aider dans ce moment difficile.
- Difficile ? Je suis si insupportable que ça ?
- Ce n’est pas vraiment ça le problème, c’est plutôt que mes absences commencent à se faire remarquer. Et je vais avoir du mal à le cacher très longtemps. Surtout avec les gens proches de moi…
- C’est dangereux de s’exposer, elle pourrait nous poignarder dans le dos. »
Alors que le silence se faisait pesant, Eden en profita pour rajouter :
- Heureusement que nous avons toujours des personnes sur qui compter dans ces moment-là, même si ce n'est pas du tout évident. Il n’est pas toujours évident de se confier et cela même au plus proche.
« - Quoi qu’il en soit Alice, j’ai pris ma décision, je vais lui dire !
- Ne fais pas ça, on ne sait pas comment elle va réagir ! Tu imagines si elle nous dénonce ?
- Pourquoi ferait-elle ça ?
- Parce que la peur engendre souvent des réactions démesurées : crois-moi !
- J’ai confiance en elle jamais, elle ne me trahirait jamais.
- Tu es si naïves.
- Et bien je vais te le prouver »
Déterminé, Aelis tout en fixant la table commença sa confession :
- Tu as raison… D’ailleurs, j’ai quelque chose à t’avouer.
S’arrêtant rapidement, la jeune femme ajouta :
- Ma vie… est… digne d’un roman de science-fiction en ce moment et j’ai l’impression de sombrer dans la folie. Est-ce c’est possible que mon surmenage me joue des tours ?
Hrp : désolé, peu de temps avec les fêtes, je tacherai de faire en sorte d’avoir une réponse plus développé la prochaine fois ! Bonne fête à toi ^^
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par Eden Fehrenbach Dim 24 Jan - 20:42
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par Aelis Stoss Lun 8 Fév - 13:33
- Je sais à quel point on peut avoir le sentiment que le bout du tunnel n'arrivera jamais. Ce sont les moments où il faut prendre son courage à deux mains pour avancer encore.
Mais Alice toujours aussi craintive ne put s’empêcher d’essayer de dissuader la jeune femme. Et la conversation mentale reprit de plus belle :
« - Tu fais fausse route. Tu n’imagines même pas à quel point la route qui nous attend est
dangereuse. La prévenir serait la mettre en péril.
- Tu as peut être raison, mais je n’ai pas envie d’être rongé par les regrets et la peine face à l’idée que je vais lui mentir aussi longtemps. Cela peut te paraitre bizarre, mais je me sentirai plus en confiance à l’idée d’avancer vers des chemins obscurs, une amie au bras.
- As-tu pensé une seule seconde qu’au contraire ce que tu t’apprête à lui apprendre pourrait lui faire peur ? Voir même l’éloigner de toi ? Les différences ne sont pas toujours aussi acceptées que tu pourrais le croire. Pourquoi n’arrives-tu à me faire confiance ? Si vraiment je voulais te faire du mal ou t’éloigner, je n’utiliserais pas ce genre d’argumentation …
- J’en ai bien conscience tu sais, je me doute que tes sentiments sont nobles, mais je n’y peux rien, j’ai besoin de me savoir soutenue dans cette épreuve. Il faut que tu arrêtes de croire qu’il est simple de vivre la situation qu’est la mienne.
- Je n’ai pas dit ça […]
- […] Si tu le souhaites on en discutera plus tard, je n’arrive pas à faire deux choses en même temps. Ou du moins ça me coute trop d’énergie et me fatigue très rapidement. »
Suite à quoi, Aelis utilisa toute son énergie pour essayer d’ignorer la voix dans sa tête et se concentra au maximum sur les mots de son amie :
- L'esprit humain est capable de choses incroyables. Je sais bien à quel point on peut avoir l'impression de vivre des choses totalement folles. J'aurais bien du mal à te dire le contraire Aelis mais il est vrai que les deux cas de figure sont possibles je pense. Parfois nous vivons des choses qui nous dépassent et paraissent irréelles, parfois il s'agit du fruit de notre imagination. Et je sais que faire la part des choses peut paraître terriblement difficile. Un regard extérieur peu aider parfois.
Les mots de la brunette perturbèrent la jeune femme ; Se pourrait-il qu’elle ait vécu une expérience similaire ? Impossible, cela serait une coïncidence vraiment improbable. Et pourtant, Aelis savait qu’Eden choisissait ses mots avec précision. Alors pourquoi avait-elle employé ce genre de discours ? Etait-elle au courant de ce genre de phénomène pouvait exister ? Sa curiosité lui faisant défaut, la jeune femme ne put s’empêcher de lui poser la question :
- Tu as raison… Mais à t’écouter parler j’ai l’impression que tu sais des choses que tu m’as pas dite jusqu’à présent. Est-ce que tu voudrais bien m’en parler ? Avant de t’en dire plus j’ai besoin de savoir si tu ne vas pas juste me prendre pour une dégénérée…
Après avoir écouté la réponse de la jeune femme Aelis reprit la parole :
- Dans les jours qui arrivent, ma vie risque de changer radicalement. Je veux dire, encore plus que maintenant. Et à vrai dire, j’ai peur que toute cette histoire se complique radicalement.
Après avoir repris son souffle, Aelis ajouta :
- J’ai peur Eden. Peur d’avancer dans la mauvaise direction. Peur de ce que je vais radicalement trouver. Peur de croire qu’au final folie et réalité ne sont plus qu’une même ligne d’horizon. Peur de perdre les personnes que j’aime. J’ai peur, vraiment très peur.
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par Eden Fehrenbach Sam 23 Avr - 8:44
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par Aelis Stoss Lun 9 Mai - 16:39
- Pas ici, rentrons à ton atelier.
Sans une once d’émotion Aelis hocha la tête et répondit :
- Tu as raison, nous serons plus au calme pour discuter de ce genre de chose…
Eden avait surement des raisons pour éviter de trop s’avancer sur ce genre de sujet. Pourtant Aelis ne pouvait empêcher sa curiosité de reprendre le dessus. Que pouvait-elle bien craindre ? Quoi qu’il en soit, il était encore trop top pour poser ce genre de question à son amie. C’est dans ce type de moment que la petite couturière se rendait compte qu’au final, il était difficile de connaitre les personnes qui l’entourent et cela, même après des années d’amitiés.
Les deux jeunes femmes se dirigèrent calmement vers l’atelier. Cependant, Aelis pouvait ressentir un certains gène dans le silence du trajet. Pourtant, elle n’essaya pas de le rompre, car trop occupé à maintenir la connexion mentale dans son petit crane étriqué :
« - Alice, est ce que tu penses que quelque chose l’effraie ? J’ai comme l’impression que ce qu’elle s’apprête à nous révéler nous dépasse…
- Tu es bien naïve pour ton âge : ce genre de cas doit surement attirer un bon nombre de détraqués. Il est donc normal de prendre des précautions. Pour le moment, la seule chose que nous pouvons faire, c’est l’écouter, nous réfléchirons plus tard à la situation. »
Cependant la conversation au sein du palais mentale pris fin rapidement car le trajet n’était pas si long que ça et les deux jeunes femmes étaient déjà arrivé à destination. Après avoir rapidement déverrouillé l’atelier, Aelis invita son amie à rentrer à l’intérieur. Allumant une petite lumière tamisée, c’est Eden qui se décida à parler en premier :
- Le monde n'est pas ce que nous croyons. Cela fait des années que je le sais, parmi les gens qui nous entourent, certains sont capables de choses qui dépassent l'entendement. Le genre qu'on ne voit qu'à la télévision, dans les films. Je ne peux pas te dire qui je suis ni ce que je suis, tu courrais un trop grand danger mais j'en ai fait partie. Sache qu'il y a un monde bien plus vaste et plus dangereux qui se cache dans l'ombre du notre et ce qu'il s'y passe va bien au-delà des conventions de notre monde. Ce que les nôtres appelleraient magie, impossible ou fantaisiste pour eux est naturel.
A la fois choqué et déstabilisé par les premières révélations de son amie, Aelis ne pouvait admettre que depuis tout ce temps sa camarade voguait dans un monde inconnu sans éveiller le moindre soupçon à ses yeux.
Autre information qu’elle ne pouvait laisser intacte, les risques qu’engendrent son enquête : bien sûr, la petite couturière se doutait que cela ne serait pas de tout repos, mais comment pouvait-elle imaginer ce qui pouvait bien l’attendre au bout de son aventure ? Une chose était sûre, Eden pourrait surement l’orienter dans son enquête… Mais comment lui avouer les véritables raisons de la fermeture de sa boutique ? Plongé dans ses réflexions un peu trop longtemps, Eden reprit la parole :
- Cela n'a rien de simple et je n'essaierais même pas de te faire croire que tu ne cours pas de risques en tentant d'en savoir plus, mais la vérité est-elle préférable au mensonge ? C'est à toi de décider. Je n'ai fait qu'effleurer la surface, il y a bien trop de choses que tu ignores encore et dont je n'ose pas parler aussi ouvertement. Mais ce que tu vis, nous sommes nombreux à être passés par là. C'est le prix de la vérité, pas celui de la folie.
Les mots de la jeune femme raisonnèrent dans la boite crânienne d’Aelis. Faut-il dire qu’avec la présence de son ancêtre, cela ne l’aidait aucunement à garder sa concentration au plus haut point. Cependant la jeune femme sentait bien qu’elle ne pouvait pas garder le silence plus longtemps et se décida de répondre à Eden :
- Je comprends bien qu’il y a surement plus que de la poudre aux yeux, mais j’ai besoin de savoir. C’est plus fort que moi. C’est pour cela que j’ai besoin que tu m’aides : depuis que je t’écoute, j’ai compris que tu en savais bien plus que ce que je pensais. Et je suis sûr qu’à nous deux, on doit pouvoir éclaircir un bon nombre de mystères !
Marquant une courte pause pour reprendre son souffle Aelis avait de plus en plus mal au crane. Faut-il croire que la connexion magique avec son ancêtre avait un prix. Cependant, sans perdre un instant, la jeune femme s’équipa de ses dernières forces pour acheminer le courant de sa pensée jusqu’à ses lèvres :
- Mais en même temps, j’ai l’impression que tu redoutes les conséquences de tes mots ? De quoi as-tu peur exactement ? Comment puis-je me protéger si je ne sais pas ce que j’affronte ? Afin de prendre ma décision face à toute cette histoire j’ai besoin de savoir dans quoi je m’engouffre. S’il te plait ne fait pas comme Alice qui me dit les choses qu’à moitié.
La jeune femme en avait surement trop dit sur le coup, mais elle le réalisa uniquement lorsque sa phrase raisonnait encore dans le silence du petit atelier endormi…
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