The possession's fate [Danner & Alice]
Alice S. Hargreaves
Messages : 93
Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
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Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Mar 6 Oct - 17:22
I am not afraid. I won't burn out in this place. My intention is to fade and I will, I will. In this house on a hill. The dead are living still. Their intention is to kill and they will, they will. Keep your children safe inside. Out of pocket, out of mind
The possession's fate
Alice avait pris pour habitude en fin de journée de travail de se laisser tenter par une tasse de thé avant de retrouver le silence de son appartement. Son entrée ne fut pas remarquée, ainsi qu’à l’accoutumée, elle se laissa donc tranquillement choisir sa table. Dans le coin du fac » se trouvait le plus souvent ces places solitaires, très peu prisées puisque la plupart des gens venant ici étaient en groupe, entre amis. Alice venait simplement déguster un thé tout en lisant ce roman qui la suivait partout depuis quelques jours maintenant. Alice était fervente d’aventures, de science fiction et d’histoires dramatiques dont la fin ne se laisse jamais deviner. Installée à sa place habituelle, elle commanda une tasse de thé et retira son manteau ainsi que son écharpe. Elle se laissa loisir de balayer la salle du regard, un petit sourire au coin des lèvres avant de sortir son livre et de continuer là où elle s’était arrêtée la dernière fois.
Alice releva les yeux de son bouquin, interpellée mais ne vit personne en face d’elle. Dans un réflexe, elle jeta un œil par-dessus son épaule pour constater qu’il n’y avait rien non plus. Néanmoins le frisson parcourant son échine tel un courant d’air se mouvant de son enveloppe surnaturelle dans son dos la crispa soudainement d’angoisse. La jeune femme inspira, rivant ses yeux sur les lettres imprimées de son livre sans en chercher le sens. Glissant l’une de ses mains dans sa nuque comme pour tenter d’apaiser cette soudaine gêne, Alice ignora ces signes distinctifs qui la rappelaient pourtant à un passé oublié. Elle déglutit, se focalisant sur les phrases, bien que son nom appelé depuis l’abime résonnait si fort dans son esprit qu’il avait recouvert le vacarme des lieux. Elle refusait qu’une telle chose se produise à nouveau après tant d’années.
« Madame ? »
C’est le serveur qui l’érigea à la surface de cet océan terrifiant de pensées murmurées. Visiblement ça faisait déjà quelques secondes qu’il avait essayé de l’appeler, au vu de l’air intrigué dépeint sur son visage. La jeune femme prétendit un mal de tête lié à la fatigue et s’excusa auprès de lui dans un sourire gêné avant qu’il ne dépose une tasse de thé devant elle et détourna les talons sans rien ajouter de plus. Alice soupira, puis s’éclaircit la gorge en observant que personne n’avait vu cette scène - Fort heureusement. La jeune femme baissa les yeux vers sa tasse, soudainement surprise de voir qu’elle l’avait déjà en main sans avoir le souvenir de l’avoir fait. Alice ne laissa pas sa vague d’angoisse s’extérioriser bien qu’elle ait sans nul doute l’envie de hurler. Perdue, elle laissa ses yeux détailler le contour de la porcelaine, ressentait désormais le café réchauffant ses paumes. Elle attendit un instant, afin de se persuader qu’il ne s’agissait que de malheureux hasards et que ça s’était calmé. Les fourmillements au bout de ses doigts étaient sans doute liés à une baisse de tension, qui lui provoquait quelques moments d’absence.
Quoi qu’il en soit, avoir une explication claire la rassurait, elle souleva alors sa tasse, afin d’en boire le contenu et se réveiller de ce mauvais rêve. Mais contre toute attente, sa main pivota avant même qu’elle n’ait pu poser ses lèvres sur le rebord de sa tasse, déversant le thé sur sa blouse et brûlant sa peau au passage. Elle laissa échapper un cri mêlé de stupeur et de douleur, la porcelaine se brisa au sol et Alice se leva précipitamment. Là on ne pouvait plus dire qu’elle n’attirait pas l’attention sur elle, bien au contraire, elle avait plongé la salle dans le silence ; ces multiples paires d’yeux rivés sur elle, emplis de curiosité, empli de jugements et de moqueries à son égard n’avaient de cesse de la dévisager. Elle avait honte, elle haïssait être au centre d’autant d’attentions aux mauvaises ondes.
« Je suis désolée, je vais vous rembourser les dégâts ! » Fit-elle paniquée, au serveur qui vint vers elle en soupirant.
Elle ne comprenait pas, c’était comme si quelque chose l’avait empêchée ou forcée d’agir contre sa volonté. Ces événements l’avaient soudainement plongée dans une angoisse qu’elle peinait à maitriser, sa respiration saccadée pouvait en témoigner autant que lorsqu’elle attrapa son écharpe et se déroba des regards pour aller rejoindre les toilettes. L’étroit couloir qu’elle emprunta pour s’y rendre avait des allures de cauchemars. L’endroit était immobile et pourtant elle eu l’impression que ça tanguait, que les lumières vacillaient. La main sur la poignée de cette porte, lorsqu’elle la referma la porte derrière elle, les bourdonnements avaient cessé, et pourtant elle avait souvenir de déjà avoir eu des visions d’horreur dans un tel lieu aux murs épurés auparavant. Ainsi Alice évita le miroir par crainte, se planquant dans un coin pour constater l’ampleur des dégâts. Elle épongea son haut avec quelques feuilles à usage unique, rassurée de voir que sa peau rougie ne présentait pas plus de dommages que cela. Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas envie de se donner plus en spectacle, déjà bien trop troublée par ce qu’il venait de se passer. Alice arrangea son haut et ajusta sa veste avant de mettre son écharpe pour dissimuler les traces de son geste maladroit et sorti des toilettes femmes.
Alice se demandait si elle devait vraiment faire le lien avec ce qu’il s’était passé quelques années auparavant, les atrocités qu’elle avait commises à son insu et si cette voix au fond d’elle y était pour quelque chose. Elle devait absolument recontacter un psychiatre pour recommencer une thérapie avant de se laisser submerger par son esprit torturé. Le menton baissée, plongée dans ses pensées tandis qu’elle progressait dans ce couloir, Alice n’eut pas le temps de voir la personne arrivant dans sa direction et le bouscula brutalement.
« Pardonnez-moi. » Fit-elle nerveusement.
Levant ses yeux confus vers l’homme elle tenta d’esquisser un maigre sourire avant d’entreprendre de regagner la salle principale.
Alice…Alice…
Alice releva les yeux de son bouquin, interpellée mais ne vit personne en face d’elle. Dans un réflexe, elle jeta un œil par-dessus son épaule pour constater qu’il n’y avait rien non plus. Néanmoins le frisson parcourant son échine tel un courant d’air se mouvant de son enveloppe surnaturelle dans son dos la crispa soudainement d’angoisse. La jeune femme inspira, rivant ses yeux sur les lettres imprimées de son livre sans en chercher le sens. Glissant l’une de ses mains dans sa nuque comme pour tenter d’apaiser cette soudaine gêne, Alice ignora ces signes distinctifs qui la rappelaient pourtant à un passé oublié. Elle déglutit, se focalisant sur les phrases, bien que son nom appelé depuis l’abime résonnait si fort dans son esprit qu’il avait recouvert le vacarme des lieux. Elle refusait qu’une telle chose se produise à nouveau après tant d’années.
« Madame ? »
C’est le serveur qui l’érigea à la surface de cet océan terrifiant de pensées murmurées. Visiblement ça faisait déjà quelques secondes qu’il avait essayé de l’appeler, au vu de l’air intrigué dépeint sur son visage. La jeune femme prétendit un mal de tête lié à la fatigue et s’excusa auprès de lui dans un sourire gêné avant qu’il ne dépose une tasse de thé devant elle et détourna les talons sans rien ajouter de plus. Alice soupira, puis s’éclaircit la gorge en observant que personne n’avait vu cette scène - Fort heureusement. La jeune femme baissa les yeux vers sa tasse, soudainement surprise de voir qu’elle l’avait déjà en main sans avoir le souvenir de l’avoir fait. Alice ne laissa pas sa vague d’angoisse s’extérioriser bien qu’elle ait sans nul doute l’envie de hurler. Perdue, elle laissa ses yeux détailler le contour de la porcelaine, ressentait désormais le café réchauffant ses paumes. Elle attendit un instant, afin de se persuader qu’il ne s’agissait que de malheureux hasards et que ça s’était calmé. Les fourmillements au bout de ses doigts étaient sans doute liés à une baisse de tension, qui lui provoquait quelques moments d’absence.
Quoi qu’il en soit, avoir une explication claire la rassurait, elle souleva alors sa tasse, afin d’en boire le contenu et se réveiller de ce mauvais rêve. Mais contre toute attente, sa main pivota avant même qu’elle n’ait pu poser ses lèvres sur le rebord de sa tasse, déversant le thé sur sa blouse et brûlant sa peau au passage. Elle laissa échapper un cri mêlé de stupeur et de douleur, la porcelaine se brisa au sol et Alice se leva précipitamment. Là on ne pouvait plus dire qu’elle n’attirait pas l’attention sur elle, bien au contraire, elle avait plongé la salle dans le silence ; ces multiples paires d’yeux rivés sur elle, emplis de curiosité, empli de jugements et de moqueries à son égard n’avaient de cesse de la dévisager. Elle avait honte, elle haïssait être au centre d’autant d’attentions aux mauvaises ondes.
« Je suis désolée, je vais vous rembourser les dégâts ! » Fit-elle paniquée, au serveur qui vint vers elle en soupirant.
Elle ne comprenait pas, c’était comme si quelque chose l’avait empêchée ou forcée d’agir contre sa volonté. Ces événements l’avaient soudainement plongée dans une angoisse qu’elle peinait à maitriser, sa respiration saccadée pouvait en témoigner autant que lorsqu’elle attrapa son écharpe et se déroba des regards pour aller rejoindre les toilettes. L’étroit couloir qu’elle emprunta pour s’y rendre avait des allures de cauchemars. L’endroit était immobile et pourtant elle eu l’impression que ça tanguait, que les lumières vacillaient. La main sur la poignée de cette porte, lorsqu’elle la referma la porte derrière elle, les bourdonnements avaient cessé, et pourtant elle avait souvenir de déjà avoir eu des visions d’horreur dans un tel lieu aux murs épurés auparavant. Ainsi Alice évita le miroir par crainte, se planquant dans un coin pour constater l’ampleur des dégâts. Elle épongea son haut avec quelques feuilles à usage unique, rassurée de voir que sa peau rougie ne présentait pas plus de dommages que cela. Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas envie de se donner plus en spectacle, déjà bien trop troublée par ce qu’il venait de se passer. Alice arrangea son haut et ajusta sa veste avant de mettre son écharpe pour dissimuler les traces de son geste maladroit et sorti des toilettes femmes.
Alice se demandait si elle devait vraiment faire le lien avec ce qu’il s’était passé quelques années auparavant, les atrocités qu’elle avait commises à son insu et si cette voix au fond d’elle y était pour quelque chose. Elle devait absolument recontacter un psychiatre pour recommencer une thérapie avant de se laisser submerger par son esprit torturé. Le menton baissée, plongée dans ses pensées tandis qu’elle progressait dans ce couloir, Alice n’eut pas le temps de voir la personne arrivant dans sa direction et le bouscula brutalement.
« Pardonnez-moi. » Fit-elle nerveusement.
Levant ses yeux confus vers l’homme elle tenta d’esquisser un maigre sourire avant d’entreprendre de regagner la salle principale.
Danner Farag
Messages : 894
Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Mar 6 Oct - 19:11
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Le choix d'un bon café est très important quand on a pas d'endroits où aller se réchauffer en journée. Plusieurs critères rentrent en compte, et doivent être très sérieusement évalués : le prix d'une tasse bien sûr, est le plus important. Mais savoir combien de temps on vous laisse rester à une table sans vous virer, quelle genre de clientèle fréquente l'endroit, à quel point les serveuses sont occupées, la taille des toilettes ou la vétusté du lieux rentre également en compte. Et vu le temps qu'il avait devant lui en journée, Danner c'était amusé à se créer une petite carte des meilleurs endroits où passer le temps dans les différents quartiers.
Celui où il s'était installé dans cette tranquille fin de journée était un plutôt bon choix. En général, pas mal d'étudiants ou de jeunes adultes allaient et venaient parmi lesquels il arrivait quand même à s'intégrer, sa dégaine sale s'expliquant simplement par une journée de travail difficile et un léger manque d'argent. Il avait même pu récupérer sur un des sièges un quotidien national, grâce auquel il se régalait des différentes affaires du moment. Une star de la télé accusée de pédophilie. Une nouvelle guerre dans un quelconque pays du moyen-orient. Un attentat raté d'un dinosaure nostalgique de l'IRA, bref que de joyeuses nouvelles. le monde était vraiment une place fabuleuse, où tous les hommes se coordonnaient avec une fabuleuse habileté pour pouvoir foutre le plus de merde possible. Et encore, les surnaturels n'entraient même pas dans le cadre éditorial du journal, sans quoi il eut été dix fois plus long.
En parlant de surnaturel... Comme tout le monde dans le café, il se retourna lorsqu'il entendit un petit cri et un bruit de porcelaine brisée. Pas comme tout le monde, il remarqua une silhouette dressée derrière la pauvre maladroite, arborant un petit sourire mesquin alors qu'elle regardait l'étendu des dégâts. Elle s'enfuit assez vite en direction des toilettes, empêchant un examen plus approfondis, mais laissa Danner pensif. Cela aurait pu passer pour de la maladresse pure s'il n'avait pas vu l'expression de son squatteur. Un geste manqué couplé à un sourire mesquin sur le visage d'une possession n'indiquait en général rien de bon. Soit une lutte d'influence étrange dans un corps volé, soit un léger problème de compréhension avec un hôte maniaque.
En tout cas, c'était bien quelque chose avec quoi il pourrait jouer. Voir qui pourrait le distraire ne serait-ce qu'un moment. Dans quelques minutes, la jeune femme allait revenir, on allait la regarder, et peut-être trop s'y intéresser. Il ne semblait pas y avoir d'autres surnaturels dans la salle, il avait donc le champs libre pour agir. S'amuser avec une jeune recrue pourrait être un exercice intéressant avant qu'il ne lance ses idées à plus grande échelle.
Il guetta discrètement le retour de la demoiselle. Lorsqu'il la vit enfin émerger des toilettes pour se rediriger vers sa place, il se leva lui même, emboitant son pas et s'asseyant à sa table. Ses gestes étaient calmes et normaux, comme si elle l'avait elle même invitée à se joindre à elle. Il posa sa tasse encore pleine devant elle, posa son journal sur la banquette et la regarda avec un sourire amical. Il ne valait mieux pas l'effrayer. Du moins pas avant qu'il n'ai pu voir ce qui ce passait ici.
Il inclina légèrement la tête pour la saluer, et commença à parler, d'une voix banale, come s'il évoquait simplement la météo.
Il lui sourit avec un petit air amusé, poussant la tasse de café vers elle pour l'inviter à boire. il pouvait largement ce passer de son café, alors que cette offrande lui permettrait de se faire accepter plus facilement à la table. Il continua à baratiner, de la manière la plus classique possible, glissant parfois quelques petits signes de tête à la demoiselle.
Il sortit un petit papier de sa poche et commença à négligemment jouer avec de sa main droite, s'amusant à le plier et le déplier au rythme de ses paroles.
Celui où il s'était installé dans cette tranquille fin de journée était un plutôt bon choix. En général, pas mal d'étudiants ou de jeunes adultes allaient et venaient parmi lesquels il arrivait quand même à s'intégrer, sa dégaine sale s'expliquant simplement par une journée de travail difficile et un léger manque d'argent. Il avait même pu récupérer sur un des sièges un quotidien national, grâce auquel il se régalait des différentes affaires du moment. Une star de la télé accusée de pédophilie. Une nouvelle guerre dans un quelconque pays du moyen-orient. Un attentat raté d'un dinosaure nostalgique de l'IRA, bref que de joyeuses nouvelles. le monde était vraiment une place fabuleuse, où tous les hommes se coordonnaient avec une fabuleuse habileté pour pouvoir foutre le plus de merde possible. Et encore, les surnaturels n'entraient même pas dans le cadre éditorial du journal, sans quoi il eut été dix fois plus long.
En parlant de surnaturel... Comme tout le monde dans le café, il se retourna lorsqu'il entendit un petit cri et un bruit de porcelaine brisée. Pas comme tout le monde, il remarqua une silhouette dressée derrière la pauvre maladroite, arborant un petit sourire mesquin alors qu'elle regardait l'étendu des dégâts. Elle s'enfuit assez vite en direction des toilettes, empêchant un examen plus approfondis, mais laissa Danner pensif. Cela aurait pu passer pour de la maladresse pure s'il n'avait pas vu l'expression de son squatteur. Un geste manqué couplé à un sourire mesquin sur le visage d'une possession n'indiquait en général rien de bon. Soit une lutte d'influence étrange dans un corps volé, soit un léger problème de compréhension avec un hôte maniaque.
En tout cas, c'était bien quelque chose avec quoi il pourrait jouer. Voir qui pourrait le distraire ne serait-ce qu'un moment. Dans quelques minutes, la jeune femme allait revenir, on allait la regarder, et peut-être trop s'y intéresser. Il ne semblait pas y avoir d'autres surnaturels dans la salle, il avait donc le champs libre pour agir. S'amuser avec une jeune recrue pourrait être un exercice intéressant avant qu'il ne lance ses idées à plus grande échelle.
Il guetta discrètement le retour de la demoiselle. Lorsqu'il la vit enfin émerger des toilettes pour se rediriger vers sa place, il se leva lui même, emboitant son pas et s'asseyant à sa table. Ses gestes étaient calmes et normaux, comme si elle l'avait elle même invitée à se joindre à elle. Il posa sa tasse encore pleine devant elle, posa son journal sur la banquette et la regarda avec un sourire amical. Il ne valait mieux pas l'effrayer. Du moins pas avant qu'il n'ai pu voir ce qui ce passait ici.
Il inclina légèrement la tête pour la saluer, et commença à parler, d'une voix banale, come s'il évoquait simplement la météo.
"Vous devriez faire attention. Des gens pourraient remarquer quelque chose. Trouver un moyen de "Le" calmer lorsque vous êtes en public pourrait vous débarasser de ces gênes involontaires."
Il lui sourit avec un petit air amusé, poussant la tasse de café vers elle pour l'inviter à boire. il pouvait largement ce passer de son café, alors que cette offrande lui permettrait de se faire accepter plus facilement à la table. Il continua à baratiner, de la manière la plus classique possible, glissant parfois quelques petits signes de tête à la demoiselle.
"Je sais que c'est pas facile au début, ça surprend, ça choque, tout ça tout çà. Que ça cause même beaucoups de problèmes. Mais si vous réussissez à bien vous entendre, ça vous enlèvera pas mal de problème."
Il sortit un petit papier de sa poche et commença à négligemment jouer avec de sa main droite, s'amusant à le plier et le déplier au rythme de ses paroles.
"Mon nom est Danner. Enchanté."
Alice S. Hargreaves
Messages : 93
Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Mar 6 Oct - 21:32
I am not afraid. I won't burn out in this place. My intention is to fade and I will, I will. In this house on a hill. The dead are living still. Their intention is to kill and they will, they will. Keep your children safe inside. Out of pocket, out of mind
The possession's fate
En réalité, il ne s’était pas passé un seul jour sans quelle soit dans la crainte que ces crises lui reviennent un jour. Même si celles-ci se faisaient rares, il n’empêchait pas qu’elles soient effrayantes au vu de tout ce que cela pouvait la pousser à faire. Alice refusait d’être ce genre de personnes, si elle avait cédé au sang, ce n’était que par fragilité d’esprit. Elle était devenue une femme bien plus affirmée et n’avait aucune raison de vouloir voir sa vie basculer à cause de cela. Les méthodes de fuite n’étaient sans doute pas les meilleures pour y remédier mais en l’absence d’aide, elle faisait comme elle pouvait. Les visions qui s’offraient à elle avaient de quoi effrayer n’importe qui, mais elle allait devoir penser à un moyen plus efficace pour ne plus se donner en spectacle ainsi. Alice s’était rassise à sa place avec la ferme intention de décamper le plus vite possible. Fouillant dans son sac à main rempli de choses utiles ou même inutiles, elle était à la recherche de son porte monnaie afin de payer son droit de sortie, tant pis pour ce thé gâché. Elle avait causé bien assez de dégâts pour aujourd’hui et savait que chez elle, elle n’en ferait pas davantage ; du moins pas aux yeux des autres.
Alors là était réellement la solution ? Finalement le Docteur Murray avait eu raison il y a de quelques années de cela - L’isolement seul pouvait l’empêcher de faire du mal aux autres. Mais qui allait veiller sur elle ? Alice n’avait pas apprécié les pratiques de ces médecins et reconnaitre qu’ils avaient eu raison finalement lui nouait l’estomac. Trêve de pensées négatives, car la jeune femme avait enfin réussi à mettre la main sur son porte-monnaie, un sourire sur les lèvres malgré elle victorieux. Ce dernier rayon s’estompa aussitôt lorsqu’une voix à nouveau l’interpella, l’obligeant à lever les yeux. Il s’agissait d’une voix réelle cette fois-ci, elle détailla un moment son interlocuteur alors qu’il lui conseillait de mieux « le » maitriser. Alice fronça les sourcils, pas sure de comprendre de quoi il parlait et commença à revêtir son manteau, sans essayer de chercher à comprendre l’objet de son discours en imaginant qu’il était probablement saoul et que ses techniques de drague laissaient à désirer.
Alice était restée interdite, enfilant les manches de son vêtement dans le calme, jusqu’à ce que l’homme pousse une tasse de café jusqu’à elle, l’invitant à boire sans doute pour compenser ce qu’elle s’était malencontreusement renversé dessus. Tout en continuant dans sa lancée, l’inconnu lui apporta d’autres conseils la concernant. Sauf que les mots qui suivirent eurent un sens tout à fait étrange : a priori elle pensait ne pas comprendre. Malgré cela, aussi étonnantt que cela puisse paraitre elle se sentait concernée, intriguée par ses paroles. Et les idées se remirent en place dans sa tête, faisant le lien avec ce qu’il s’était passé. Il prétendait sans doute pouvoir la guérir en lui apportant d’hors et déjà quelques instructions ? Il avait une manière d’annoncer les choses bien différente des psychiatres qu’elle avait connu, comme si elle devait accepter cette autre part d’elle-même plutôt que la supprimer. Cela voulait-il dire qu’il avait lu en elle comme un livre ouvert, qu’il a pensait névrosée ? Même si ce fut le cas autrefois, la jeune femme se déroba de son regard car c’était affreusement gênant – probablement plus qu’attirer l’attention simplement sur elle. Outrée qu’il ose dire cela sans la connaitre, elle s’apprêtait d’ailleurs à lui dire sa façon de penser, entrouvrant les lèvres pour contester mais les sons n’eurent pas le temps de sortir qu’il se présenta.
Savoir son nom, eu l’effet de calmer ses ardeurs, et surtout le fait qu’elle avait été véritablement vexée par ses paroles. La prenait il pour une folle ? Mais il n’avait pas été insultant directement, bien au contraire, elle avait décelé une sorte de bienveillance à son égard et c’est sans doute cette courtoisie qui la poussa à demeurer à sa place, sans pour autant reposer son sac, prête à partir s’il le fallait. Ses yeux se posèrent finalement avec doute sur la tasse de café qu’il lui avait offert si généreusement.
Buvez-moi ? Non, pas cette fois-ci.
Alice bien que décidée à ne pas répondre à son invitation n’exprima aucun refus de peur de se méprendre sur son contenu ou de paraitre impolie. Indirectement c’était surtout parce qu’elle n’aurait de cesse d’ériger des murs épais entre elle et le reste du monde, s’interdisant souvent les accès de sympathie lorsqu’il ne s’agissait pas d’un contexte quotidien. Or, à la longue, elle avait tendance à ne plus savoir de quoi elle se protégeait, de quoi et de qui. Sa vie avait été bien compliquée, et son séjour en hôpital psychiatrique n’avait pas contribué à ce qu’elle réussisse vraiment à se développer personnellement. Tout comme le meurtre dont elle était responsable, elle craignait que l’on ne découvre la vérité ; elle vivait difficilement avec, là était sa punition. Ainsi il était mieux pour elle de se conserver de cette manière.
« Alice, enchantée, de même. » Répondit-elle avec simple politesse.
La jeune femme n’avait de cesse de penser à ce qu’il lui avait dit. Et même si ses premières phrases lui étaient apparues sans queue ni tête voire insultantes, Alice ne pouvait s’empêcher d’être curieuse de connaitre sa façon de voir les choses. Puisqu’il avait eu une bien surprenante façon de voir les choses en personnifiant ce petit souci qui lui avait causé du tort. La curiosité ; oui, un vilain défaut, elle l’avait appris à ses dépends mais surtout malgré elle. Et souvent ce point là de sa personnalité rattrapait bien des principes qu’elle s’était fixée quitte à franchir certaines limites. Mais elle n’en fit rien, malgré que les questions lui brûlaient déjà les lèvres. Alice préféra lui offrir un large sourire de chat foin, transparent à ses réelles émotions.
« Ne vous en faites pas, je suis seule dans ma maladresse, je m’en sors comme une grande vous avez vu !»
Alice étouffa un rire nerveux, quitte à rendre la situation comique au lieu d’envenimer la situation. Sur ces mots, elle fouillait dans son porte-monnaie les quelques pièces qui payeront son thé et la gêne occasionnée mas surtout pour qu’on l’oublie.
Alors là était réellement la solution ? Finalement le Docteur Murray avait eu raison il y a de quelques années de cela - L’isolement seul pouvait l’empêcher de faire du mal aux autres. Mais qui allait veiller sur elle ? Alice n’avait pas apprécié les pratiques de ces médecins et reconnaitre qu’ils avaient eu raison finalement lui nouait l’estomac. Trêve de pensées négatives, car la jeune femme avait enfin réussi à mettre la main sur son porte-monnaie, un sourire sur les lèvres malgré elle victorieux. Ce dernier rayon s’estompa aussitôt lorsqu’une voix à nouveau l’interpella, l’obligeant à lever les yeux. Il s’agissait d’une voix réelle cette fois-ci, elle détailla un moment son interlocuteur alors qu’il lui conseillait de mieux « le » maitriser. Alice fronça les sourcils, pas sure de comprendre de quoi il parlait et commença à revêtir son manteau, sans essayer de chercher à comprendre l’objet de son discours en imaginant qu’il était probablement saoul et que ses techniques de drague laissaient à désirer.
Alice était restée interdite, enfilant les manches de son vêtement dans le calme, jusqu’à ce que l’homme pousse une tasse de café jusqu’à elle, l’invitant à boire sans doute pour compenser ce qu’elle s’était malencontreusement renversé dessus. Tout en continuant dans sa lancée, l’inconnu lui apporta d’autres conseils la concernant. Sauf que les mots qui suivirent eurent un sens tout à fait étrange : a priori elle pensait ne pas comprendre. Malgré cela, aussi étonnantt que cela puisse paraitre elle se sentait concernée, intriguée par ses paroles. Et les idées se remirent en place dans sa tête, faisant le lien avec ce qu’il s’était passé. Il prétendait sans doute pouvoir la guérir en lui apportant d’hors et déjà quelques instructions ? Il avait une manière d’annoncer les choses bien différente des psychiatres qu’elle avait connu, comme si elle devait accepter cette autre part d’elle-même plutôt que la supprimer. Cela voulait-il dire qu’il avait lu en elle comme un livre ouvert, qu’il a pensait névrosée ? Même si ce fut le cas autrefois, la jeune femme se déroba de son regard car c’était affreusement gênant – probablement plus qu’attirer l’attention simplement sur elle. Outrée qu’il ose dire cela sans la connaitre, elle s’apprêtait d’ailleurs à lui dire sa façon de penser, entrouvrant les lèvres pour contester mais les sons n’eurent pas le temps de sortir qu’il se présenta.
Savoir son nom, eu l’effet de calmer ses ardeurs, et surtout le fait qu’elle avait été véritablement vexée par ses paroles. La prenait il pour une folle ? Mais il n’avait pas été insultant directement, bien au contraire, elle avait décelé une sorte de bienveillance à son égard et c’est sans doute cette courtoisie qui la poussa à demeurer à sa place, sans pour autant reposer son sac, prête à partir s’il le fallait. Ses yeux se posèrent finalement avec doute sur la tasse de café qu’il lui avait offert si généreusement.
Buvez-moi ? Non, pas cette fois-ci.
Alice bien que décidée à ne pas répondre à son invitation n’exprima aucun refus de peur de se méprendre sur son contenu ou de paraitre impolie. Indirectement c’était surtout parce qu’elle n’aurait de cesse d’ériger des murs épais entre elle et le reste du monde, s’interdisant souvent les accès de sympathie lorsqu’il ne s’agissait pas d’un contexte quotidien. Or, à la longue, elle avait tendance à ne plus savoir de quoi elle se protégeait, de quoi et de qui. Sa vie avait été bien compliquée, et son séjour en hôpital psychiatrique n’avait pas contribué à ce qu’elle réussisse vraiment à se développer personnellement. Tout comme le meurtre dont elle était responsable, elle craignait que l’on ne découvre la vérité ; elle vivait difficilement avec, là était sa punition. Ainsi il était mieux pour elle de se conserver de cette manière.
« Alice, enchantée, de même. » Répondit-elle avec simple politesse.
La jeune femme n’avait de cesse de penser à ce qu’il lui avait dit. Et même si ses premières phrases lui étaient apparues sans queue ni tête voire insultantes, Alice ne pouvait s’empêcher d’être curieuse de connaitre sa façon de voir les choses. Puisqu’il avait eu une bien surprenante façon de voir les choses en personnifiant ce petit souci qui lui avait causé du tort. La curiosité ; oui, un vilain défaut, elle l’avait appris à ses dépends mais surtout malgré elle. Et souvent ce point là de sa personnalité rattrapait bien des principes qu’elle s’était fixée quitte à franchir certaines limites. Mais elle n’en fit rien, malgré que les questions lui brûlaient déjà les lèvres. Alice préféra lui offrir un large sourire de chat foin, transparent à ses réelles émotions.
« Ne vous en faites pas, je suis seule dans ma maladresse, je m’en sors comme une grande vous avez vu !»
Alice étouffa un rire nerveux, quitte à rendre la situation comique au lieu d’envenimer la situation. Sur ces mots, elle fouillait dans son porte-monnaie les quelques pièces qui payeront son thé et la gêne occasionnée mas surtout pour qu’on l’oublie.
Danner Farag
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Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Mer 7 Oct - 0:37
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Danner rigola, réaction sociale logique à la petite blague qui venait d'être prononcée. Mis en son fort intérieur, sa réaction était complétement différente. Certes, il riait aussi, mais d'un rire différent. Amusement devant l'ironie du sort, exultation, et une légère touche de folie.
Le spectre était peut-être toujours jeune par rapport à d'autres sorciers, mais il avait cotoyé ces possessions tout au long de sa vie, et plus précisément les pauvres hères qui n'avaient pas encore conscience du piège dans lequel ils étaient tombé. Et cette pauvre fille présentait tous les symptomes flagrant du déni de possession. Il allait avoir du travail.
Il est toujours complqué d'annoncer à quelqu'un que les fondements du monde dont il a consciences sont des mensonges éhontés. Que tout ce qu'il a rangé toute ça vie dans le rayon des contes et légendes est susceptible de l'aborder dans la rue. Qu'il existe des gens qui veulent contrôler vos moindres faits et gestes, vous forçant à accepter le savoir, les ordres et la place qui vous est assigné. Et avant tout que ces années passés dans la souffrance, la tristesse, et l'incompréhension auraient pû être évités.
Il avait laissé un temps passé, perdant petit à petit son sourire, adoptant un visage concerné. Il laissa échapper un petit soupir, mélange savamment étudié de tristesse et de lassitude. Et il reprit finalement, sur le ton de l'invitation.
Il attendit de voir si la jeune femme suivait son conseil, ressassant dans son esprit les différents effets possible des possessions, ceux communs à tous les cas et ceux spécifiques à certaines entités. Pour attirer son attention sur la conversation, il connaissait un moyen simple. La technique du Voyant, comme il l'appelait dans son petit jargon particulier. Elle pouvait être mal recue. Très mal recue. Mais c'était bien elle qui poduisait toujours les meilleurs résultats. Il respira un coup, se préparant à son discour, et posa ses yeux dans ceux d'Alice. Ne pas briser le contact visuel. Ne pas s'arrêter de parler. Ne pas bouger trop fréquemment pendant la conversation. Des vieilles règles pour garder les gens fixés, et pour rajouter de la puissance au message.
Et voilà. Il avait lancé son commit. C'était à ce moment précis que la personnage outragée s'en allant en tempêtant, et que la personne intelligente lui posait la question. S'il avait bien jugée la petite alice, elle lui en poserait, des questions. Et dés que le dialogue était engagé, et bien... l'affaire était entendue, la ligne était ramenée et le poisson ferré. Sous le visage grave de Danner, l'excitation du jeu menaçait de le faire trembler. Quelle décision allait-elle prendre, qu'allait-il ce passer ? C'était bien là tout l'intérêt de la chose !
Le spectre était peut-être toujours jeune par rapport à d'autres sorciers, mais il avait cotoyé ces possessions tout au long de sa vie, et plus précisément les pauvres hères qui n'avaient pas encore conscience du piège dans lequel ils étaient tombé. Et cette pauvre fille présentait tous les symptomes flagrant du déni de possession. Il allait avoir du travail.
Il est toujours complqué d'annoncer à quelqu'un que les fondements du monde dont il a consciences sont des mensonges éhontés. Que tout ce qu'il a rangé toute ça vie dans le rayon des contes et légendes est susceptible de l'aborder dans la rue. Qu'il existe des gens qui veulent contrôler vos moindres faits et gestes, vous forçant à accepter le savoir, les ordres et la place qui vous est assigné. Et avant tout que ces années passés dans la souffrance, la tristesse, et l'incompréhension auraient pû être évités.
Il avait laissé un temps passé, perdant petit à petit son sourire, adoptant un visage concerné. Il laissa échapper un petit soupir, mélange savamment étudié de tristesse et de lassitude. Et il reprit finalement, sur le ton de l'invitation.
"Vous devriez peut-être boire un coup. Sans vouloir trop vous forcer, je pense que cela pourra vous être utile."
Il attendit de voir si la jeune femme suivait son conseil, ressassant dans son esprit les différents effets possible des possessions, ceux communs à tous les cas et ceux spécifiques à certaines entités. Pour attirer son attention sur la conversation, il connaissait un moyen simple. La technique du Voyant, comme il l'appelait dans son petit jargon particulier. Elle pouvait être mal recue. Très mal recue. Mais c'était bien elle qui poduisait toujours les meilleurs résultats. Il respira un coup, se préparant à son discour, et posa ses yeux dans ceux d'Alice. Ne pas briser le contact visuel. Ne pas s'arrêter de parler. Ne pas bouger trop fréquemment pendant la conversation. Des vieilles règles pour garder les gens fixés, et pour rajouter de la puissance au message.
"Laissez moi deviner. Vous n'êtes pas habituellement quelqu'un de maladroit, mais vous avez parfois des gestes qui sortent de nul part, comme si quelqu'un d'autre les faisait pour vous. Il vous arrive d'entendre des voix comme si elles venaient de l'intérieur de votre tête, et parfois même d'avoir des flash hallucinatoires, vous montrant des moments de vie d'une autre personne. Vous pouvez, si vous cherchez, vous souvenir d'une époque où ce n'était pas comme ça, où tout était nomal, mas depuis ce jour là... tout à changé.
J'imagine qu'on vous a fait passer des test. Que vous avez vu des psychiatres, que les gens vous ont dit que vous étiez folles.
....
Ils ont tort. Tous autant qu'ils sont. Vous n'êtes pas folle. Et je sais ce que vous avez"
J'imagine qu'on vous a fait passer des test. Que vous avez vu des psychiatres, que les gens vous ont dit que vous étiez folles.
....
Ils ont tort. Tous autant qu'ils sont. Vous n'êtes pas folle. Et je sais ce que vous avez"
Et voilà. Il avait lancé son commit. C'était à ce moment précis que la personnage outragée s'en allant en tempêtant, et que la personne intelligente lui posait la question. S'il avait bien jugée la petite alice, elle lui en poserait, des questions. Et dés que le dialogue était engagé, et bien... l'affaire était entendue, la ligne était ramenée et le poisson ferré. Sous le visage grave de Danner, l'excitation du jeu menaçait de le faire trembler. Quelle décision allait-elle prendre, qu'allait-il ce passer ? C'était bien là tout l'intérêt de la chose !
Alice S. Hargreaves
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Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Mer 7 Oct - 14:14
I am not afraid. I won't burn out in this place. My intention is to fade and I will, I will. In this house on a hill. The dead are living still. Their intention is to kill and they will, they will. Keep your children safe inside. Out of pocket, out of mind
The possession's fate
Alice aimait penser qu’une rencontre aussi peu habituelle ne se faisait jamais par hasard, aussi méfiante envers les étrangers soit elle, fort heureusement elle avait un minimum d’ouverture d’esprit pour ne pas clore complètement le dialogue – ne sait on jamais. Danner avait vite fait de repérer la faille pour en profiter et reprendre la parole, attirant une nouvelle fois son attention en laissant éclater un rire. Alice fut a priori confuse, se demandant ce qu’il pouvait trouver de drôle au fait qu’elle soit maladroite et l’invita une nouvelle fois à boire le café, s’apprêtant à lui faire d’autres révélations. Sceptique, Alice fronça les sourcils tout en observant les nuées s’émanant de la boisson. Puis, finalement, elle s’empara de la tasse, la prenant entre ses deux mains de peur qu’un incident revienne lui saloper ses vêtements et bu une simple gorgée avant de reposer la porcelaine sur son socle. Aussitôt le contact visuel reprit, plus sérieux cette fois-ci et elle attendit sagement qu’il veuille bien lui expliquer un peu ses idées farfelues.
A mesure que ses mots découlaient, Alice se sentait bien concernée mais surtout troublée et profondément perturbée. Le plus effrayant était qu’il n’ait pas eu besoin de l’observer plus de deux secondes pour savoir qu’elle se sentirait forcément concernée mais surtout qu’il n’était pas médecin et qu’aucun d’entre eux n’avait jamais pu lui expliquer les choses de cette manière ; et il avait raison, du début à la fin. Cette sensation de ne plus avoir le contrôle sur son corps, que quelque chose d’autre l’avait souvent poussée à agir même de manière complètement excessive dans le but de faire du mal autour mais surtout de se faire elle-même du mal. C’était tout autant le cas pour ces visions fantasmagoriques dont souvent le sens lui échappait, entre rêves éveillés et abysses des songes, il y avait au plus profond de ses entrailles une noirceur menaçante qui avait sans doute le pouvoir de gagner bien plus de terrain qu’il en avait à cet instant. Et l’envie de fuir l’avait reprise, alors qu’Alice avait fuit l’homme du regard, ses yeux s’étaient posés instinctivement vers la sortie alors que son esprit bouillonnait.
Elle qui avait voulu écarter cette histoire, voilà qu’elle était contrainte d’y replonger ses deux mains dedans. Elle avait un réel mauvais pressentiment, quoi qu’il se passe concernant l’avenir et elle savait qu’à un moment où à un autre il fallait qu’elle cesse de tout nier. Mais en admettant qu’il avait raison, il remettait en cause ses séjours en hôpital car selon ses dires elle avait pris le mauvais chemin vers la guérison et désormais il fallait tout reprendre depuis le début. Alice laissa échapper un rire nerveux rien qu’à cette pensée, en prenant du recul elle avait toujours l’impression de se faire complètement baratiner par cet homme. Une part d’elle-même persistait à se méfier de ses paroles, car on n’est pas à l’abri de charlatans prêts à tout pour se faire de l’argent sur les âmes égarées - Il fat dire qu’Alice avait les traits parfaits d’une femme inoffensive. D’ailleurs celle-ci s’attendait déjà à ce qu’il lui demande une somme exorbitante en usant de diverses persuasions pour l’aider puisqu’il prétendrait sans doute en être capable. Alice l’observa en silence lorsqu’il eu terminé de parler, hésitante sur le choix à faire.
Elle pouvait s’en aller, laisser cette rencontre hasardeuse derrière elle ou elle pouvait en profiter pour acquérir un autre point de vue. Ce qui la retenait encore de partir, c’était les échecs flagrants de ses thérapies puisque les symptômes de ses crises reprenaient de plus belle. Au désespoir les grands moyens, quitte à écouter les conseils d’un parfait inconnu... Alice replaça les pièces dans son porte monnaie et le rangea dans son sac, comme un signe témoignant qu’elle avait fait le choix de l’écouter. Toutefois elle ne se laissa pas tenter par l’envie du diagnostic même si la frustration en elle n’avait jamais disparu, de peur que l’engrenage en entrant dans le vif du sujet ne lui permette plus de revenir en arrière. Alice se pencha vers lui, ne souhaitant pas ébruiter cette conversation aux oreilles indiscrètes. Elle lui adressa un large sourire, un brin ironique alors qu’il se devrait de répondre à certaines questions afin qu’elle puisse déceler le piège ou non.
« Comment savez-vous ce que j’ai ? Vous ne me connaissez même pas. »
En réalité, c’était douloureux de se dire que toutes ces années à souffrir n’avaient servies à rien, et que bien des choses auraient pu être évitées. Sa vie aurait pu être autrement, elle n’aurait pas constamment ce souci de vivre tel un fantôme. Alice déglutit, son cœur s’emballait comme si elle était au bord d’un précipice ; la peur de tomber mais aussi l’envie d’y plonger. Elle craignait de trop se laisser séduire par ses paroles et que tout soit pire qu’au début. Alice n’aimait pas que l’on parle d’elle, c’était toujours une véritable source d’angoisse, mais à cet instant et depuis la première fois depuis très longtemps elle était au centre du sujet. Bien qu’elle soit assez talentueuse pour dissimuler les apparences, elle avait du mal à ne pas montrer que la conversation ne lui plaisait pas, qu’elle craignait déjà ce qu’il allait lui dire. Il n’y a que la vérité qui blesse, c’est un fait. Mais elle jugerait d’elle-même si ce qu’il allait lui dire était véridique ou s’il profitait carrément de la situation.
« J'imagine que je ne suis pas la seule dans ce cas là? »
A mesure que ses mots découlaient, Alice se sentait bien concernée mais surtout troublée et profondément perturbée. Le plus effrayant était qu’il n’ait pas eu besoin de l’observer plus de deux secondes pour savoir qu’elle se sentirait forcément concernée mais surtout qu’il n’était pas médecin et qu’aucun d’entre eux n’avait jamais pu lui expliquer les choses de cette manière ; et il avait raison, du début à la fin. Cette sensation de ne plus avoir le contrôle sur son corps, que quelque chose d’autre l’avait souvent poussée à agir même de manière complètement excessive dans le but de faire du mal autour mais surtout de se faire elle-même du mal. C’était tout autant le cas pour ces visions fantasmagoriques dont souvent le sens lui échappait, entre rêves éveillés et abysses des songes, il y avait au plus profond de ses entrailles une noirceur menaçante qui avait sans doute le pouvoir de gagner bien plus de terrain qu’il en avait à cet instant. Et l’envie de fuir l’avait reprise, alors qu’Alice avait fuit l’homme du regard, ses yeux s’étaient posés instinctivement vers la sortie alors que son esprit bouillonnait.
Elle qui avait voulu écarter cette histoire, voilà qu’elle était contrainte d’y replonger ses deux mains dedans. Elle avait un réel mauvais pressentiment, quoi qu’il se passe concernant l’avenir et elle savait qu’à un moment où à un autre il fallait qu’elle cesse de tout nier. Mais en admettant qu’il avait raison, il remettait en cause ses séjours en hôpital car selon ses dires elle avait pris le mauvais chemin vers la guérison et désormais il fallait tout reprendre depuis le début. Alice laissa échapper un rire nerveux rien qu’à cette pensée, en prenant du recul elle avait toujours l’impression de se faire complètement baratiner par cet homme. Une part d’elle-même persistait à se méfier de ses paroles, car on n’est pas à l’abri de charlatans prêts à tout pour se faire de l’argent sur les âmes égarées - Il fat dire qu’Alice avait les traits parfaits d’une femme inoffensive. D’ailleurs celle-ci s’attendait déjà à ce qu’il lui demande une somme exorbitante en usant de diverses persuasions pour l’aider puisqu’il prétendrait sans doute en être capable. Alice l’observa en silence lorsqu’il eu terminé de parler, hésitante sur le choix à faire.
Elle pouvait s’en aller, laisser cette rencontre hasardeuse derrière elle ou elle pouvait en profiter pour acquérir un autre point de vue. Ce qui la retenait encore de partir, c’était les échecs flagrants de ses thérapies puisque les symptômes de ses crises reprenaient de plus belle. Au désespoir les grands moyens, quitte à écouter les conseils d’un parfait inconnu... Alice replaça les pièces dans son porte monnaie et le rangea dans son sac, comme un signe témoignant qu’elle avait fait le choix de l’écouter. Toutefois elle ne se laissa pas tenter par l’envie du diagnostic même si la frustration en elle n’avait jamais disparu, de peur que l’engrenage en entrant dans le vif du sujet ne lui permette plus de revenir en arrière. Alice se pencha vers lui, ne souhaitant pas ébruiter cette conversation aux oreilles indiscrètes. Elle lui adressa un large sourire, un brin ironique alors qu’il se devrait de répondre à certaines questions afin qu’elle puisse déceler le piège ou non.
« Comment savez-vous ce que j’ai ? Vous ne me connaissez même pas. »
En réalité, c’était douloureux de se dire que toutes ces années à souffrir n’avaient servies à rien, et que bien des choses auraient pu être évitées. Sa vie aurait pu être autrement, elle n’aurait pas constamment ce souci de vivre tel un fantôme. Alice déglutit, son cœur s’emballait comme si elle était au bord d’un précipice ; la peur de tomber mais aussi l’envie d’y plonger. Elle craignait de trop se laisser séduire par ses paroles et que tout soit pire qu’au début. Alice n’aimait pas que l’on parle d’elle, c’était toujours une véritable source d’angoisse, mais à cet instant et depuis la première fois depuis très longtemps elle était au centre du sujet. Bien qu’elle soit assez talentueuse pour dissimuler les apparences, elle avait du mal à ne pas montrer que la conversation ne lui plaisait pas, qu’elle craignait déjà ce qu’il allait lui dire. Il n’y a que la vérité qui blesse, c’est un fait. Mais elle jugerait d’elle-même si ce qu’il allait lui dire était véridique ou s’il profitait carrément de la situation.
« J'imagine que je ne suis pas la seule dans ce cas là? »
Danner Farag
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par Danner Farag Ven 9 Oct - 8:08
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Bingo. Il avait tapé juste. La technique du "voyant" était toujours assez particulière dans ses résultats, mais quand elle marchait elle le faisait vite. En général, quand on commence à raconterà quelqu'un les détails d'épisodes troublants, gênants, voir dangereux de son passé comme si on avait vécu sa vie à ses côtés, il a tendance à écouter. Et meême si en ce moment précis elle ne comprenait pas ce qu'il ce passait, ce qu'il était ou même ce qu'il pouvait bien raconter, au moins s'était-il assuré de son attention pour une bonne partie du dialogue à suivre. Elle avait replacé sa monnaie dans son porte-feuille et s'était réinstallé sur son siège, le fixant du regard dans un intense silence.
Il la laissa prendre son temps de réflexion. Tous les thérapeutes de couples disent que forcer les choses n'amène jamais à rien dans une relation, après tout, et il n'avait aucune raison de ne pas leur faire confiance. La preuve, elle finit par se pencher vers lui pour lui poser sa prochaine question, première étape des grandes épreuves qu'il allait devoir accomplir pour gagner sa confiance.
Les questions étaient classique, mais allaient droit au but. Et l'ironie grinçant avec lesquelles elles avaient été prononcé plaisait au Corbeau. Toute personne capable d'arborer un si grand sourire dans une situation si grave est importante montait automatiquement dans son estime. Au moins il n'aurait pas à affronter les pleurs et les insultes qu'il avait pu observer chez quelqu'un... et si rien ne marchait, il pourait toujours s'amuser à répondre aux possibles sarcasmes de la demoiselle.
Techniquement, à ce point là de la conversation, il avait répondu à ses toutes les questions posées. Mais tout le monde savait pertinnement autours de cette table qu'il lui fallait encore répondre à un grand nombre de questions restés silencieuces, impossibles qu'elle étaient à évoquer devant un inconnu possiblement attaqué par une trop grande consommation d'alcool. Danner ne pouvait que deviner ce qu'elles étaient, mais son expérience lui disait que certaines étaient communes à tous et toutes. Après tout, il n'existe pas des milliers de schémas pour des possessions ne connaissant pas leur état : la folie, l'isolement, la mort. Et apparement, les deux derniers cas ne s'appliquaient pas à la charmante demoiselle devant lui.
Il étai passé au tutoiement sans demande ni permission, mais après tout... ils discutaient de l'intimité d'une personne, autant l'appeler plus directement. Le vous lui faisait le sale effet d'être un psychologue ou pire un médecin, deux races qu'il méprisait assez violemment.
Danner changea légèrement d'expression faciale, faisant passer sur son visage un doute intense pendant quelques instants, qu'il remplaça bien vite par une lasse tristesse. L'étape était importante, et vu comment il avait créé son personnage pour cette rencontre cette tristesse était importante, témoignant discrètement des dizaines de fois où il n'avait pu parler aux gens de peur que ceux-ci le prennent pour un fou, espérant que la charmante jeune femme devant lui écouterais finalement ses conseils..
Il la laissa prendre son temps de réflexion. Tous les thérapeutes de couples disent que forcer les choses n'amène jamais à rien dans une relation, après tout, et il n'avait aucune raison de ne pas leur faire confiance. La preuve, elle finit par se pencher vers lui pour lui poser sa prochaine question, première étape des grandes épreuves qu'il allait devoir accomplir pour gagner sa confiance.
Les questions étaient classique, mais allaient droit au but. Et l'ironie grinçant avec lesquelles elles avaient été prononcé plaisait au Corbeau. Toute personne capable d'arborer un si grand sourire dans une situation si grave est importante montait automatiquement dans son estime. Au moins il n'aurait pas à affronter les pleurs et les insultes qu'il avait pu observer chez quelqu'un... et si rien ne marchait, il pourait toujours s'amuser à répondre aux possibles sarcasmes de la demoiselle.
"Non, tu as bien deviné, tu n'es pas la seule dans ce cas là. C'est d'ailleurs comme ça que je sais ce que tu "as". Parce que je connais pas mal de gens présentant les même symptômes, qui sont à vrai dire pas très dur à identifier une fois qu'on les connait bien."
Techniquement, à ce point là de la conversation, il avait répondu à ses toutes les questions posées. Mais tout le monde savait pertinnement autours de cette table qu'il lui fallait encore répondre à un grand nombre de questions restés silencieuces, impossibles qu'elle étaient à évoquer devant un inconnu possiblement attaqué par une trop grande consommation d'alcool. Danner ne pouvait que deviner ce qu'elles étaient, mais son expérience lui disait que certaines étaient communes à tous et toutes. Après tout, il n'existe pas des milliers de schémas pour des possessions ne connaissant pas leur état : la folie, l'isolement, la mort. Et apparement, les deux derniers cas ne s'appliquaient pas à la charmante demoiselle devant lui.
"Quand "tu" as renversé la tasse, plus quelques autres choses, j'ai pu voir ce qu'il ce passé. Mais je me suis trompé en pensant que quelqu'un d'autre t'avais déjà informé sur ce qui ce passait.... c'est pourquoi mes premiers ont pu sembler enigmatiques. Je m'en excuse d'ailleurs, je ne voulais pas chambouler autant de choses."
Il étai passé au tutoiement sans demande ni permission, mais après tout... ils discutaient de l'intimité d'une personne, autant l'appeler plus directement. Le vous lui faisait le sale effet d'être un psychologue ou pire un médecin, deux races qu'il méprisait assez violemment.
Danner changea légèrement d'expression faciale, faisant passer sur son visage un doute intense pendant quelques instants, qu'il remplaça bien vite par une lasse tristesse. L'étape était importante, et vu comment il avait créé son personnage pour cette rencontre cette tristesse était importante, témoignant discrètement des dizaines de fois où il n'avait pu parler aux gens de peur que ceux-ci le prennent pour un fou, espérant que la charmante jeune femme devant lui écouterais finalement ses conseils..
"Par contre.... peut-être que nous devrions attendre un peu avant de nous plonger dans le vif du sujet... j'ai peur que vous me preniez pour un fou si je vous disait exactement ce que vous êtes en train de vivre maintenant..."
Alice S. Hargreaves
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Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Dim 11 Oct - 13:34
Quand on est perdu, le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher.
The possession's fate
Alice avait ressenti un picotement, un nœud dans le ventre lorsque Danner lui avoua qu’elle n’était pas la seule dans ce cas là. Elle qui avait toujours cru être malchanceuse, si elle était amenée à croire à ses explications, se savoir non seule allait beaucoup l’aider à l’avenir. Qui sait peut être qu’elle s’isolerait moins du reste du monde. Alice déglutit, tentant de ne pas trop se hâter sur ses propres conclusions et conserva son sang froid sans rien laisser paraitre. Le regard bleuté d’Alice se noya dans les couleurs sombres du café, imposant un instant de silence dans lequel elle tentait de mettre de l’ordre dans ses réflexions alors que déjà mille et une questions avaient fleuries. Pourquoi avoir été écartée de la vérité ? Pourquoi ne pas s’en être rendue compte seule ? La faute a qui ? Et lui il en faisait parti ? Tant de choses qui n’auraient sans doute pas toutes réponse dans les explications qu’il s’apprêterait à lui offrir comme une main salutaire. Alice releva les yeux vers son interlocuteur, lorsqu’il débuta en essayant d’aplanir le terrain. Parfois les choses sont dures à entendre, prêt ou pas, que ce soit maintenant ou des années plus tard, elle n’aurait sans doute jamais été préparée. Bien des choses s’étaient passées, indélébiles et qui n’aurait de cesse que de tâcher tout acte qu’elle entreprendrait. Elle ne répondit rien à ses excuses, se contentant d’un hochement de la tête, encore perdue sur son avis.
Tant qu’elle n’aurait pas d’explications plus claires, Alice ne pourrait concevoir qu’il dise la vérité, ainsi elle se montra tout à fait attentive, s’attendant à ce qu’il embraye sur ce qu’elle devait savoir. Ainsi elle fut étonnée de savoir qu’il y avait d’abord des choses qu’elle devait savoir, de peur qu’elle ne prenne peur. Fort heureusement pour lui, Alice était suffisamment ouverte d’esprit pour ne pas le considérer comme un fou. C’était délicat comme conversation, d’une parce qu’ils ne se connaissaient pas et ensuite parce que ça la concernait personnellement mais en aucun cas elle n’avaient pensé à le penser dérangé. Elle avait su sa dose de personnes dérangés, depuis lors elle savait faire la différence. A l’entendre parler elle s’attendait bien évidemment à être fortement brusquée par ce qu’il allait lui dire. Quoi qu’il en coute, Alice était fatiguée de se battre contre le vent, et ne souhaitait plus entendre les paroles hypnotiques de ces médecins à son sujet. La folie, parlons en : une qualité comme un défaut, mais qui est souvent porteuse de vérité. Elle s’était faite à cette idée, ainsi elle ne montra pas le moindre geste de recul ou d’appréhension. Un sourire cependant et malgré elle, étira faiblement ses lèvres tandis qu’un rictus en passait la barrière.
« Je crois qu’on a tous un certain quota de folie ici. »
Même si Alice essayait souvent de sauver ses apparences, elle était bien placée pour savoir que même la personne la plus innocente pouvait surprendre - les choses ne sont souvent pas ce qu’elles semblent être, au contraire. Etant une personne très observatrice, elle avait pu le constater sans grand mal ; il n’y avait qu’à se promener dans la rue pour s’en rendre compte mais jamais Alice n’avait pensé que cela pouvait relever de faits anormaux. Elle était son propre meilleur exemple, sans doute pour cela qu’elle avait tendance à se méfier de tout le monde et que transpercer sa carapace demandait de la patience et du travail. Elle se demandait à cet instant, où étaient ses limites ; si le fait de trop parler avec ce Danner qui prétendait savoir de quoi elle souffrait était déjà lui permettre de franchir les portes de son monde si complexe. Déjà continuer la conversation confirmait le fait qu’elle avouait avoir un problème non lié a de la simple maladresse. Quoi qu’il en soit, si elle ne creusait pas un minimum la discussion, elle savait qu’elle allait le regretter, ainsi elle l’encourageait à parler sans peur.
« N’est ce pas ta franchise qui me retient encore ici ? Même si cela peut être étrange à savoir, je pars du principe qu’aucune solution ne doit être écartée, y compris les plus saugrenues. »
Non, en vérité c’était surtout la curiosité qui l’empêchait souvent d’être raisonnable. Certes il avait su être plutôt convaincant autant dans sa manière de faire que dans son comportement. Mais elle avait l’impression qu’en passant les portes de ce café, elle ne serait plus la même. Une part d’elle-même en était effrayée alors que l’autre avait envie de savoir ce qu’il en serait et si toutefois cela pouvait régler bien des problèmes. Car désormais Alice aspirait à la tranquillité, elle a eu bien du mal à retrouver une vie normale en ayant passé de longues années dans un hôpital, le pire qui pouvait arriver serait de devoir tout refaire en ayant tout perdu alors qu’elle s’était démenée pour laisser tout ça loin derrière. Elle était bien plus forte aujourd’hui et se sentait de supporter quelque vérité que ce soit. Du moins elle l’espérait, car si son cœur battait plus fort d’appréhension, elle n’en était pas moins sure d’elle.
« Mais je suis d’accord, commençons par ce que je dois savoir avant d’entrer dans le vif du sujet afin que je puisse comprendre plus facilement. »
Tant qu’elle n’aurait pas d’explications plus claires, Alice ne pourrait concevoir qu’il dise la vérité, ainsi elle se montra tout à fait attentive, s’attendant à ce qu’il embraye sur ce qu’elle devait savoir. Ainsi elle fut étonnée de savoir qu’il y avait d’abord des choses qu’elle devait savoir, de peur qu’elle ne prenne peur. Fort heureusement pour lui, Alice était suffisamment ouverte d’esprit pour ne pas le considérer comme un fou. C’était délicat comme conversation, d’une parce qu’ils ne se connaissaient pas et ensuite parce que ça la concernait personnellement mais en aucun cas elle n’avaient pensé à le penser dérangé. Elle avait su sa dose de personnes dérangés, depuis lors elle savait faire la différence. A l’entendre parler elle s’attendait bien évidemment à être fortement brusquée par ce qu’il allait lui dire. Quoi qu’il en coute, Alice était fatiguée de se battre contre le vent, et ne souhaitait plus entendre les paroles hypnotiques de ces médecins à son sujet. La folie, parlons en : une qualité comme un défaut, mais qui est souvent porteuse de vérité. Elle s’était faite à cette idée, ainsi elle ne montra pas le moindre geste de recul ou d’appréhension. Un sourire cependant et malgré elle, étira faiblement ses lèvres tandis qu’un rictus en passait la barrière.
« Je crois qu’on a tous un certain quota de folie ici. »
Même si Alice essayait souvent de sauver ses apparences, elle était bien placée pour savoir que même la personne la plus innocente pouvait surprendre - les choses ne sont souvent pas ce qu’elles semblent être, au contraire. Etant une personne très observatrice, elle avait pu le constater sans grand mal ; il n’y avait qu’à se promener dans la rue pour s’en rendre compte mais jamais Alice n’avait pensé que cela pouvait relever de faits anormaux. Elle était son propre meilleur exemple, sans doute pour cela qu’elle avait tendance à se méfier de tout le monde et que transpercer sa carapace demandait de la patience et du travail. Elle se demandait à cet instant, où étaient ses limites ; si le fait de trop parler avec ce Danner qui prétendait savoir de quoi elle souffrait était déjà lui permettre de franchir les portes de son monde si complexe. Déjà continuer la conversation confirmait le fait qu’elle avouait avoir un problème non lié a de la simple maladresse. Quoi qu’il en soit, si elle ne creusait pas un minimum la discussion, elle savait qu’elle allait le regretter, ainsi elle l’encourageait à parler sans peur.
« N’est ce pas ta franchise qui me retient encore ici ? Même si cela peut être étrange à savoir, je pars du principe qu’aucune solution ne doit être écartée, y compris les plus saugrenues. »
Non, en vérité c’était surtout la curiosité qui l’empêchait souvent d’être raisonnable. Certes il avait su être plutôt convaincant autant dans sa manière de faire que dans son comportement. Mais elle avait l’impression qu’en passant les portes de ce café, elle ne serait plus la même. Une part d’elle-même en était effrayée alors que l’autre avait envie de savoir ce qu’il en serait et si toutefois cela pouvait régler bien des problèmes. Car désormais Alice aspirait à la tranquillité, elle a eu bien du mal à retrouver une vie normale en ayant passé de longues années dans un hôpital, le pire qui pouvait arriver serait de devoir tout refaire en ayant tout perdu alors qu’elle s’était démenée pour laisser tout ça loin derrière. Elle était bien plus forte aujourd’hui et se sentait de supporter quelque vérité que ce soit. Du moins elle l’espérait, car si son cœur battait plus fort d’appréhension, elle n’en était pas moins sure d’elle.
« Mais je suis d’accord, commençons par ce que je dois savoir avant d’entrer dans le vif du sujet afin que je puisse comprendre plus facilement. »
Danner Farag
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Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Dim 11 Oct - 18:50
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Danner lui offrit un petit sourire chaleureux et hocha la tête. Parfait. Elle voulait savoir, elle se posait des questions, et de manière générale elle ne l'avait pas envoyé paitre. Il allait donc pouvoir commencer le long discour, celui qui avait changé la vie de centaines de milliers de personnes tout au long de l'histoire, celui qui était renouvellé à chaque génération, changeant de bouches et de paroles mais jamais de contenu. Le même discour qui était raconté à chaque personne découvrant ses pouvoirs surnaturels, qu'elle soit possession, sorcier ou autre créature étrange. Et maintenant, c'était la jeune fille devant lui qui allait en être la dépositaire. Baissant la voix, essayant de ne pas être entendu par les autres tables, Danner commença à parler.
Danner fit une petite pause, ferma les yeux et retint son soufle. Quand il rouvrit les yeux, il avait l'air parfaitement sérieux, comme taillé dans le marbre. En ce moment, la comédie s'arrêtait. Elle reprendrait plus tard, mais pour l'instant.. seules les informations sérieuses importaient.
Danner fit une petite pause, intensifiant son effet dramatique, juste assez pour donner du poids à ses prochains mots.
Danner soupira un coup, releva la tête, et se laissa tomber plus en arrière sur son siège. Avant que le silence ne devienne gênant, il reprit à voix plus normale, s'adressant sans la regarder à la demoiselle assise devant lui.
"D'abord, je vais devoir rectifier un point. Je suis désolé, mais je n'offre pas de solutions. Juste des explications. C'est toi qui vas devoir trouver des solutions à partir de ça. Pour le reste..."
Danner fit une petite pause, ferma les yeux et retint son soufle. Quand il rouvrit les yeux, il avait l'air parfaitement sérieux, comme taillé dans le marbre. En ce moment, la comédie s'arrêtait. Elle reprendrait plus tard, mais pour l'instant.. seules les informations sérieuses importaient.
"Disons simplement qu'il existe plus au monde que ce qu'on pense. Des choses gardés secrètes, oubliées, où simplement passés à l'état de légendes...Ces contes qui sont racontés par les hommes, ces histoires au coin du feu pour émerveiller les fillettes ou effrayer les gamins... Certaines sont vrais. Pas toutes, mais une partie.
Tous ces "gens" là existent avec nous, bossant dans des boites de finances ou faisant tranquillement leurs études de médecine. Et pourtant, si on révélait au monde leur vrai visage, la nature de notre société serait chamboulée. Imagine que le monde se rende compte que des vampires ou des loups-garou se baladent dans les rues... Voilà.
Qu'est-ce que tout ça a à faire avec toi ? Tu t'en doutes déjà, au fond de toi, hein ? Si j'ai pu décrire aussi bien ce qui t'arrive, c'est parce que tu es victime d'une chose commune dans ce monde secret, une chose que mes capacités me permettent de voir."
Tous ces "gens" là existent avec nous, bossant dans des boites de finances ou faisant tranquillement leurs études de médecine. Et pourtant, si on révélait au monde leur vrai visage, la nature de notre société serait chamboulée. Imagine que le monde se rende compte que des vampires ou des loups-garou se baladent dans les rues... Voilà.
Qu'est-ce que tout ça a à faire avec toi ? Tu t'en doutes déjà, au fond de toi, hein ? Si j'ai pu décrire aussi bien ce qui t'arrive, c'est parce que tu es victime d'une chose commune dans ce monde secret, une chose que mes capacités me permettent de voir."
Danner fit une petite pause, intensifiant son effet dramatique, juste assez pour donner du poids à ses prochains mots.
"Tu es ce qu'on appelle une Possession. C'est ça qui explique ces attitudes bizarres, tes pertes de contrôle, les hallucinations mal placées... la sensation que quelqu'un est en train de te voler ton corps, en somme.
C'est quelque chose de... je ne vais pas dire courant, mais connu. Ca peut être plutôt bénéfique pour les deux parties impliqués... Mais dans ton cas on est plutôt du mauvais côté de la balance, malheureusement. "
C'est quelque chose de... je ne vais pas dire courant, mais connu. Ca peut être plutôt bénéfique pour les deux parties impliqués... Mais dans ton cas on est plutôt du mauvais côté de la balance, malheureusement. "
Danner soupira un coup, releva la tête, et se laissa tomber plus en arrière sur son siège. Avant que le silence ne devienne gênant, il reprit à voix plus normale, s'adressant sans la regarder à la demoiselle assise devant lui.
"Tu vois pourquoi j'ai eu peur que tu me prennes pour un fou ? Ca a l'air impossible, n'est-ce pas ? Malheureusement, je vais avoir du mal à prouver mes dires là tout de suite, mais il existe des moyens. Et si tu le veux, je pourrais même t'expliquer plus en détails tout ce qu'il ce passe ici... c'est une leçon assez longue, par contre. Plutôt complexe, tu imagines bien."
Alice S. Hargreaves
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Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
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Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Lun 12 Oct - 14:02
Quand on est perdu, le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher.
The possession's fate
De longues années d’ignorance et pour la première fois depuis longtemps elle avait l’impression de sortir la tête de l’eau. S’il avait de quoi expliquer ces cauchemars, pour sûr qu’elle allait écouter ce qu’il avait à lui dire. En termes de solution et d’explications, lorsqu’il lui annonça être simplement là pour lui apporter quelques réponses et non des moyens, Alice hocha simplement la tête en signe d’accord. Moins elle le mêlerait a son passé, mieux ce serait mais elle allait devoir faire certaines concessions. Alice demeura attentive durant ses explications, d’abord parce qu’ils étaient sur la même longueur d’onde du fait de ne pas ébruiter leur conversation mais aussi parce qu’elle ne devait pas perdre une seule parcelle de ses dires. Alice se contenait dès ses premiers mots, de ne pas s’esclaffer, d’hors et déjà sous l’état de surprise. La jeune femme paillonna un moment des yeux, se demandant si elle n’était tout simplement pas en train de rêver, quand bien même parfois la réalité semblait la rattraper, alors elle se demandait ce qu’elle foutait encore ici. Alice fronça les sourcils, concentrée, décidant de faire le tri à la fin de sa prise de parole. Selon lui première chose, certaines légendes sont réelles, quand au fait que des vampires ou des loups-garous se baladent dans la rue elle se demandait s’il n’en avait pas rajouté pour imager ses propos.
Alice était loin de ses surprises, lorsqu’il fut amené au sujet plus délicat puisqu’il la concernait directement et lui annonça sa nature, sa vraie nature ; Possession. Alice déglutit, à priori par certaine de comprendre, jusqu’à ce qu’il reprenne les symptômes un par un et leur donne leur véritable sens en ajoutant que dans son cas, elle n’était pas très bien tombée.
« Une possession ?! » s’étrangla t-elle sans pouvoir se retenir davantage.
Dans le sens possédé ? Qu’un esprit malveillant la malmenait depuis tout ce temps ? Une nouvelle poignée de questions en plus emplissait ses pensées mais celles arrivant lui semblaient bien plus sombres et parasites que prévues. Et les abysses semblaient bien plus terrifiantes vues d’ici. Mais plus elle pensait à cette éventualité plus les faits de sa vie s’éclaircissaient par cette simple annonce. Ces voix, appartenant à un homme qu’elle avait maintes fois entendues résonner dans sa tête il y a longtemps et aujourd’hui elles reprenaient ; ce même timbre, cette même idée de malfaisance, tout ceci ne pouvait être anodin et les médecins n’avaient jamais pu réellement lui dire de quoi elle souffrait. Alice usa du temps de silence que Danner imposa afin de réfléchir à ce fait là. Quelque part cela l’innocentait sur ces méfaits qui n’étaient donc réellement pas de sa propre volonté bien qu’elle l’ait souhaité, mais bien d’une tierce personne qui lui montrait illusions et cauchemars afin d’user de son corps à sa guise et accomplir ces choses terribles. Alice en avait de vagues souvenirs, ces flashs récurrents lui témoignaient de la souffrance de sa mère, de la sienne et de ces atrocités commises. Si dans le miroir elle se voyait avec un couteau en main, si toutefois elle était possédée elle pouvait réellement dire « ce n’est pas moi ». Est-ce qu’aux yeux de la justice, si pas malheur l’enquête était rouverte, cela atténuerait ses crimes ?
Alice ne pouvait pas poser cette question, elle avait besoin de le découvrir d’elle-même afin de ne mettre personne au courant. Pour cela, elle avait besoin d’en savoir plus sur cette condition de possession, et surtout de trouver une solution pour que jamais cela ne se reproduise. Jamais elle n’aurait cru un jour se mêler à ces histoires fantastiques, ni même rejeter la cause sur des faits surnaturels puisqu’ils n’étaient pas ancrés dans leur société, du moins aux yeux du citoyen lambda. Alice porta la tasse à ses lèvres, dans un réflexe nerveux, le café réchauffant son corps aurait en général eu cet effet d’apaisement qu’elle recherchait. Mais les semaines à suivre promettaient d’être pénibles.
« Oui je comprends… » Fit elle simplement.
Alice n’avait rien trouvé d’autre à dire, se donnant un temps de plus pour réfléchir à ce qu’elle devait faire maintenant. Aussi surprenant cela soit il, elle se sentait bien plus perdue qu’au départ. Il y avait sans doute un bon nombre de choses qu’elle devrait savoir pour comprendre tout ce qui lui était passé sous le nez. Alice soupira, ne se laissant pas submerger par la vague d’émotion déferlant en elle. De la colère, de la peur, du doute mais aussi un certain soulagement. Elle voulait croire à ces mots là, elle voulait croire à cette éventualité qui lui permettrait sans aucun doute de mettre un point final à l’histoire pour enfin changer de chapitre.
« J’aimerais bien que tu m’expliques. Mais avant tout j’ai besoin de savoir, là dedans, qu’est ce que tu es ? Un genre de medium ? Un chaman ? Es ce que tu vois d’autres choses concernant les gens qui croisent ton chemin ?»
Alice pensait que ce n’était pas un hasard si son instinct la poussait à se fier à cet homme. Par ces mots elle confirmait ne pas l’avoir pris pour un fou même si cela semble complètement dingue. Mais elle acceptait aussi sa proposition ; car elle avait un long chemin à faire et elle avait besoin d’abord de trouver quelle direction prendre. Danner était désormais celui qui avait cette capacité, mais là aussi elle avait cette nécessité de savoir à qui elle s’adressait avant de lui accorder un peu plus de confiance, qu’il puisse prouver ses dires ou non.
C’était déjà beaucoup pour toute une soirée, à assimiler, mais Alice ne souhaitait plus attendre car elle avait déjà perdu beaucoup trop de temps.
Alice était loin de ses surprises, lorsqu’il fut amené au sujet plus délicat puisqu’il la concernait directement et lui annonça sa nature, sa vraie nature ; Possession. Alice déglutit, à priori par certaine de comprendre, jusqu’à ce qu’il reprenne les symptômes un par un et leur donne leur véritable sens en ajoutant que dans son cas, elle n’était pas très bien tombée.
« Une possession ?! » s’étrangla t-elle sans pouvoir se retenir davantage.
Dans le sens possédé ? Qu’un esprit malveillant la malmenait depuis tout ce temps ? Une nouvelle poignée de questions en plus emplissait ses pensées mais celles arrivant lui semblaient bien plus sombres et parasites que prévues. Et les abysses semblaient bien plus terrifiantes vues d’ici. Mais plus elle pensait à cette éventualité plus les faits de sa vie s’éclaircissaient par cette simple annonce. Ces voix, appartenant à un homme qu’elle avait maintes fois entendues résonner dans sa tête il y a longtemps et aujourd’hui elles reprenaient ; ce même timbre, cette même idée de malfaisance, tout ceci ne pouvait être anodin et les médecins n’avaient jamais pu réellement lui dire de quoi elle souffrait. Alice usa du temps de silence que Danner imposa afin de réfléchir à ce fait là. Quelque part cela l’innocentait sur ces méfaits qui n’étaient donc réellement pas de sa propre volonté bien qu’elle l’ait souhaité, mais bien d’une tierce personne qui lui montrait illusions et cauchemars afin d’user de son corps à sa guise et accomplir ces choses terribles. Alice en avait de vagues souvenirs, ces flashs récurrents lui témoignaient de la souffrance de sa mère, de la sienne et de ces atrocités commises. Si dans le miroir elle se voyait avec un couteau en main, si toutefois elle était possédée elle pouvait réellement dire « ce n’est pas moi ». Est-ce qu’aux yeux de la justice, si pas malheur l’enquête était rouverte, cela atténuerait ses crimes ?
Alice ne pouvait pas poser cette question, elle avait besoin de le découvrir d’elle-même afin de ne mettre personne au courant. Pour cela, elle avait besoin d’en savoir plus sur cette condition de possession, et surtout de trouver une solution pour que jamais cela ne se reproduise. Jamais elle n’aurait cru un jour se mêler à ces histoires fantastiques, ni même rejeter la cause sur des faits surnaturels puisqu’ils n’étaient pas ancrés dans leur société, du moins aux yeux du citoyen lambda. Alice porta la tasse à ses lèvres, dans un réflexe nerveux, le café réchauffant son corps aurait en général eu cet effet d’apaisement qu’elle recherchait. Mais les semaines à suivre promettaient d’être pénibles.
« Oui je comprends… » Fit elle simplement.
Alice n’avait rien trouvé d’autre à dire, se donnant un temps de plus pour réfléchir à ce qu’elle devait faire maintenant. Aussi surprenant cela soit il, elle se sentait bien plus perdue qu’au départ. Il y avait sans doute un bon nombre de choses qu’elle devrait savoir pour comprendre tout ce qui lui était passé sous le nez. Alice soupira, ne se laissant pas submerger par la vague d’émotion déferlant en elle. De la colère, de la peur, du doute mais aussi un certain soulagement. Elle voulait croire à ces mots là, elle voulait croire à cette éventualité qui lui permettrait sans aucun doute de mettre un point final à l’histoire pour enfin changer de chapitre.
« J’aimerais bien que tu m’expliques. Mais avant tout j’ai besoin de savoir, là dedans, qu’est ce que tu es ? Un genre de medium ? Un chaman ? Es ce que tu vois d’autres choses concernant les gens qui croisent ton chemin ?»
Alice pensait que ce n’était pas un hasard si son instinct la poussait à se fier à cet homme. Par ces mots elle confirmait ne pas l’avoir pris pour un fou même si cela semble complètement dingue. Mais elle acceptait aussi sa proposition ; car elle avait un long chemin à faire et elle avait besoin d’abord de trouver quelle direction prendre. Danner était désormais celui qui avait cette capacité, mais là aussi elle avait cette nécessité de savoir à qui elle s’adressait avant de lui accorder un peu plus de confiance, qu’il puisse prouver ses dires ou non.
C’était déjà beaucoup pour toute une soirée, à assimiler, mais Alice ne souhaitait plus attendre car elle avait déjà perdu beaucoup trop de temps.
Danner Farag
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par Danner Farag Mar 13 Oct - 19:53
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Danner se recula encore sur sa chaise, offrant à la jeune Alice plus d'espace personnel. Elle avait besoin de réfléchir, de se mettre en colère, bref de faire le point. Peut-être qu'elle n'acceptait pas réellement ses paroles, qu'elle mettait en doute beaucoup de ce qu'il lui disait, c'était bien normal. Mais il avait vu son regard, il avait vu ses mots toucher juste en elle, faisant vibrer des cordes de son passé. Il savait qu'elle comprenait, qu'au fond d'elle, elle savait. Le plus dur maintenant serait de réussir à l'accepter.
Le Corbeau attendit tranquillement qu'elle lui adresse la parole. Un pauvre souffle, un je comprend qui disait si peu et signifiait tant. Il attendit encore qu'elle continue de réfléchir, de revoir chaque élément de sa vie sous cette nouvelle lumière. Et quand enfin elle se décida à poser une nouvelle question, il était prêt à lui répondre.
C'était une définition peu académique et assez peu précise, mais assez pour qu'elle comprenne ce qu'il voulait dire par ça. Chaque mot rajoutait à cette plongée dans un territoire inconnue que la petite Alice avait commencé... et ça ne s'arrêterait pas de si tôt. Elle avait encore tant et tant à apprendre, de si grands mondes à découvrir... pour peu qu'elle survive plus de trois semaines à ces révélations. Regardant l'esprit planté au dessus de son épaule, Danner continua ses explications.
Il se retourna vers Alice, un regard dur sur le visage. Il n'aimait pas être aussi effrayant aussi vite, mais la petite était en danger de mort, même si elle n'en avait peut-être pas conscience. Il allait donc devoir rusher quelques étapes, et lui présenter ces problèmes un peu plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Une possession ne détruira certes pasun corps, mais une âme est un autre domaine, et dans ce genre de cas les dégâts peuvent êtres terrifiant.
Le Corbeau attendit tranquillement qu'elle lui adresse la parole. Un pauvre souffle, un je comprend qui disait si peu et signifiait tant. Il attendit encore qu'elle continue de réfléchir, de revoir chaque élément de sa vie sous cette nouvelle lumière. Et quand enfin elle se décida à poser une nouvelle question, il était prêt à lui répondre.
"Je suis ce qu'on appelle un Sorcier. Je peux pas lancer de boules de feu et je n'ai pas de hiboux, mais bon, c'est comme ça qu'on appele les humains avec un pouvoir particulier. Et le mien de pouvoir, c'est de voir ce que sont vraiment les autres. "
C'était une définition peu académique et assez peu précise, mais assez pour qu'elle comprenne ce qu'il voulait dire par ça. Chaque mot rajoutait à cette plongée dans un territoire inconnue que la petite Alice avait commencé... et ça ne s'arrêterait pas de si tôt. Elle avait encore tant et tant à apprendre, de si grands mondes à découvrir... pour peu qu'elle survive plus de trois semaines à ces révélations. Regardant l'esprit planté au dessus de son épaule, Danner continua ses explications.
"Par exemple, je peux voir l'esprit qui t'habite, et ce qu'il fait quand il influence tes mouvements. Je peux même voir son visages et ses habits, ainsi que le sourire goguenard qu'il affecte en me voyant t'expliquer tout ça.
Désolé, par contre, parce que je n'ai pas la moindre idée de qui c'est. D'habitude je suis doué avec les visages, mais là..."
Désolé, par contre, parce que je n'ai pas la moindre idée de qui c'est. D'habitude je suis doué avec les visages, mais là..."
Il se retourna vers Alice, un regard dur sur le visage. Il n'aimait pas être aussi effrayant aussi vite, mais la petite était en danger de mort, même si elle n'en avait peut-être pas conscience. Il allait donc devoir rusher quelques étapes, et lui présenter ces problèmes un peu plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Une possession ne détruira certes pasun corps, mais une âme est un autre domaine, et dans ce genre de cas les dégâts peuvent êtres terrifiant.
"Ce que je sais aussi, c'est qu'il ne t'aime pas. Et qu'il est venu là pour te nuire. Ca... peut être dangereux. Et pour ton cas, sans vouloir t'obliger, je pense qu'il pourrait être intéressant de s'intéresser vite aux possibilités pour endiguer ces problèmes, qu'en penses tu ? "
Alice S. Hargreaves
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Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Mer 14 Oct - 13:31
Quand on est perdu, le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher.
The possession's fate
Elle avait fini par décider qu’elle croirait à ses dires, parce que si elle se sentait autant concernée, Alice voulait croire que ce n’était pas sans raison. Peut être qu’au fond d’eux ceux qui sont concernés par ce genre de chose l’ont toujours su mais que le voile sur leurs yeux ne leur permettait pas d’y croire réellement. Désormais que tout redevenait clair, dans l’évidence de sa nature, Alice restait étonnamment silencieuse quand certains auraient sans doute eu peur ou renié ce genre d’aveux. Alice est une personne bien trop observatrice pour nier totalement ses dires ou se persuader de ne pas y croire. Elle a vécu et vu des choses qui ne pourront qu’approuver ses dires et l’obliger ainsi à y croire. Le plus dur désormais était de se faire à l’idée qu’elle avait les mains en plein dedans et qu’elle ne pouvait désormais s’en extirper à la recherche d’un confort qui n’avait plus de raison d’exister maintenant qu’on l’avait mise au courant.
Alice inspira profondément, un appel d’air suffocant sous le poids de la vérité, qui lentement prenait sa place dans son esprit. Et lorsqu’elle fut ensuite mise à l’honneur de connaitre la nature de son interlocuteur, Alice eu ce genre d’air étonné, surpris. Elle n’éprouvait nulle peur, nulle crainte, juste toujours ces mêmes questions dont la liste n’avait de cesse de s’allonger au fil des minutes passées avec lui. Un sorcier, dont les capacités de voir la nature des gens justifiait donc sa venue jusqu’à elle et du fait qu’il était en mesure de pouvoir lui expliquer ce qu’il se passait en elle. Elle était rassurée en un sens de savoir que toute une communauté de personnes surnaturelles existait autour d’eux, elle se sentait dès lors moins isolée du reste du monde et avait hâte de partir à la découverte de ces personnes. Si ce genre de chose n’était pas ancré dans leur société, elle osait alors imaginer le nombre de personnes qui étaient dans son cas et qui attendait encore qu’on vienne leur expliquer ce qu’il se passe, ce qu’il leur arrive avant que cela ne finisse par les tuer dans le désespoir.
Ramenée à la surface de ses pensées par la voix de Danner, elle l’écouta attentivement tandis qu’il lui expliquait plus en détail, ce qu’il voyait et surtout ce qu’il voyait d’elle. C’est un lourd vertige qu’elle ressenti, un trac, une appréhension de découvrir quel était l’origine du mal qui sévissait en elle depuis de longues années maintenant. Alice écarquilla les yeux, suivant son regard tandis qu’il semblait fixer le visage de celui qui était à l’origine de ses problèmes comme s’il se trouvait derrière elle ; il voyait cet homme dont la voix sonnait comme un grondement infernal au plus profond de ses entrailles et qui appelait son nom dans ses rêves. Un sourire goguenard ? Rien que ça…Alice qui ne se sentait déjà pas à l’aise se voyait encore plus plongée en eaux troubles. Elle déglutit, pas au bout de ses peines et comme elle s’en doutait cet esprit n’était pas ici pour faire ami ami avec son hôte bien au contraire. En exprimant la nécessité de faire quelque chose pour y remédier, Alice devina aussi vite que cela pouvait causer sa perte. Est-ce que cela pouvait réellement être pire que lui gâcher continuellement sa vie depuis petite fille et jusqu’à l’enfermer de longues années pour ensuite la plonger dans un délire psychotique qui l’avait poussée à tuer froidement son père et torturer psychologiquement sa mère. Toute sa vie elle allait devoir vivre avec ce fardeau, ce secret, existait il pire sentence que celle-ci ? Alice soupira, passant machinalement ses mains sur son visage, complètement dépassée.
Qui était-il, cet esprit venu la tourmenter ? Pourquoi avoir jeté son dévolu sur une enfant telle qu’elle, et revenir bousiller sa vie après de longues années de silence ? A 30 ans déjà, elle avait bien d’autres problèmes à régler que voilà que ce dernier arrivait comme un pavé dans la marre, éclaboussant tout autour. Il lui fallait déjà accepter sa condition avant de penser à ce qu’elle pouvait envisager de faire pour arriver à bout de ces problèmes. Troublée, elle peinait à mettre ses idées en ordre, ne sachant pas sur quel pied danser, ne sachant pas non plus comment envisager sa vie en sachant que quelqu’un d’autre l’habitait et qu’il était en mesure de faire du mal autour d’elle à son insu. Elle se doutait cependant qu’elle allait devoir remuer ciel et terre pour ne plus être influencée par ses illusions, à la recherche d’un contrôle sur elle mais quelles étaient les limites de ce contrôle qu’elle chercherait à imposer ? Puisqu’il s’agissait de son corps, elle devrait être seule maitresse de ce qu’il lui passe au travers.
« J’ai besoin de prendre l’air. » Fit soudainement Alice.
La jeune femme se leva, laissant les piécettes sur la table dans un geste pressé et invita tout de même Danner à venir avec elle. L’air frais s’engouffra dans ses vêtements tandis qu’elle emboitait le pas en direction des quais. Elle avait fini par se sentir réellement étouffée autant par l’endroit restreint du café que par ces nouvelles qui allaient bouleverser sa vie de manière radicale. Alice marchait d'un pas assez pressé, tendue et complètement choquée sur les premiers mètres. Même si elle avait imposé un silence pour continuer d'y réfléchir, Alice avait fini par plus ou moins se détendre, afin de ne pas oublier qu'elle n'était pas seule.
« Quel est le réel risque ? Ne puis-je pas avoir un contrôle sur lui ? »
Même si elle se savait désormais ne pas être un cas à part, elle souhaitait tout de même garder cette discrétion sur sa personne et ne pas prendre le risque d’énerver ce démon si elle envisageait les choses de manière plus radicale.
Alice inspira profondément, un appel d’air suffocant sous le poids de la vérité, qui lentement prenait sa place dans son esprit. Et lorsqu’elle fut ensuite mise à l’honneur de connaitre la nature de son interlocuteur, Alice eu ce genre d’air étonné, surpris. Elle n’éprouvait nulle peur, nulle crainte, juste toujours ces mêmes questions dont la liste n’avait de cesse de s’allonger au fil des minutes passées avec lui. Un sorcier, dont les capacités de voir la nature des gens justifiait donc sa venue jusqu’à elle et du fait qu’il était en mesure de pouvoir lui expliquer ce qu’il se passait en elle. Elle était rassurée en un sens de savoir que toute une communauté de personnes surnaturelles existait autour d’eux, elle se sentait dès lors moins isolée du reste du monde et avait hâte de partir à la découverte de ces personnes. Si ce genre de chose n’était pas ancré dans leur société, elle osait alors imaginer le nombre de personnes qui étaient dans son cas et qui attendait encore qu’on vienne leur expliquer ce qu’il se passe, ce qu’il leur arrive avant que cela ne finisse par les tuer dans le désespoir.
Ramenée à la surface de ses pensées par la voix de Danner, elle l’écouta attentivement tandis qu’il lui expliquait plus en détail, ce qu’il voyait et surtout ce qu’il voyait d’elle. C’est un lourd vertige qu’elle ressenti, un trac, une appréhension de découvrir quel était l’origine du mal qui sévissait en elle depuis de longues années maintenant. Alice écarquilla les yeux, suivant son regard tandis qu’il semblait fixer le visage de celui qui était à l’origine de ses problèmes comme s’il se trouvait derrière elle ; il voyait cet homme dont la voix sonnait comme un grondement infernal au plus profond de ses entrailles et qui appelait son nom dans ses rêves. Un sourire goguenard ? Rien que ça…Alice qui ne se sentait déjà pas à l’aise se voyait encore plus plongée en eaux troubles. Elle déglutit, pas au bout de ses peines et comme elle s’en doutait cet esprit n’était pas ici pour faire ami ami avec son hôte bien au contraire. En exprimant la nécessité de faire quelque chose pour y remédier, Alice devina aussi vite que cela pouvait causer sa perte. Est-ce que cela pouvait réellement être pire que lui gâcher continuellement sa vie depuis petite fille et jusqu’à l’enfermer de longues années pour ensuite la plonger dans un délire psychotique qui l’avait poussée à tuer froidement son père et torturer psychologiquement sa mère. Toute sa vie elle allait devoir vivre avec ce fardeau, ce secret, existait il pire sentence que celle-ci ? Alice soupira, passant machinalement ses mains sur son visage, complètement dépassée.
Qui était-il, cet esprit venu la tourmenter ? Pourquoi avoir jeté son dévolu sur une enfant telle qu’elle, et revenir bousiller sa vie après de longues années de silence ? A 30 ans déjà, elle avait bien d’autres problèmes à régler que voilà que ce dernier arrivait comme un pavé dans la marre, éclaboussant tout autour. Il lui fallait déjà accepter sa condition avant de penser à ce qu’elle pouvait envisager de faire pour arriver à bout de ces problèmes. Troublée, elle peinait à mettre ses idées en ordre, ne sachant pas sur quel pied danser, ne sachant pas non plus comment envisager sa vie en sachant que quelqu’un d’autre l’habitait et qu’il était en mesure de faire du mal autour d’elle à son insu. Elle se doutait cependant qu’elle allait devoir remuer ciel et terre pour ne plus être influencée par ses illusions, à la recherche d’un contrôle sur elle mais quelles étaient les limites de ce contrôle qu’elle chercherait à imposer ? Puisqu’il s’agissait de son corps, elle devrait être seule maitresse de ce qu’il lui passe au travers.
« J’ai besoin de prendre l’air. » Fit soudainement Alice.
La jeune femme se leva, laissant les piécettes sur la table dans un geste pressé et invita tout de même Danner à venir avec elle. L’air frais s’engouffra dans ses vêtements tandis qu’elle emboitait le pas en direction des quais. Elle avait fini par se sentir réellement étouffée autant par l’endroit restreint du café que par ces nouvelles qui allaient bouleverser sa vie de manière radicale. Alice marchait d'un pas assez pressé, tendue et complètement choquée sur les premiers mètres. Même si elle avait imposé un silence pour continuer d'y réfléchir, Alice avait fini par plus ou moins se détendre, afin de ne pas oublier qu'elle n'était pas seule.
« Quel est le réel risque ? Ne puis-je pas avoir un contrôle sur lui ? »
Même si elle se savait désormais ne pas être un cas à part, elle souhaitait tout de même garder cette discrétion sur sa personne et ne pas prendre le risque d’énerver ce démon si elle envisageait les choses de manière plus radicale.
Danner Farag
Messages : 894
Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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par Danner Farag Lun 19 Oct - 0:58
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Elle s'était levée, et il l'avait suivi. Son départ ne signifiait pas la fin de la conversasion. Au contraire, il était le début d'une nouvelle étape dans ce petit théâtre squi s'était créé autours d'eux. Ramassant son journal, il passa avec elle les portes de l'établissement et se plaça à une petite distance derrière elle, se pressant pour tenir son pas affollé. Elle marchait comme une dératée, essayant, peut-être manifestation inconsciente ou volonté terrifiée, de fuir les mauvaises nouvelles qu'il lui avait apporté.
Malgré son probable état de panique, elle ne fut pas longue à reprendre un pas plus détendu, ce qui eut au moins l'avantage d'impressionner le Corbeau. Son contrôle sur ses émotions était bien plus perfectionné que la moyenne des gens. Peut-être un effet secondaire de son état de possession non déclaré, qui l'avait forcé à teenter de se maitriser tant bien que mal. Danner accéléra son propre pas, venant marcher à son côté. De sa poche gauche il sortit un vieux paquet de tabac et entreprit de se rouler une clope alors qu'Alice se retournait vers lui pour lancer sa première question. Prenant son temps, il lui proposa d'abord de lui rouler une autre cigarette d'un signe de tête, aspira la première bouffée de la sienne, et expira dans un ong souffle frustré.
Danner tira une nouvelle fois sur sa cigarette. Leurs pas les avaient conduits dans un vieux parc calme, déserté par les familles et les passant en cette sombre heure de la journée. Seule un vieux clodo que Danner connaissait bien se trainait vaguement sur un banc, essayant de dormir autant que possible avant le début de la nuit. Le Corbeau connaissait bien se parc, ayant une de ses propres caches pas loin. C'était un endroit calme et beau, même s'il était bien trop petit pour que quiconque s'en soucit. Il fit un petit signe à Alice et se posa sur le deuxième banc du parc. Ils étaient tranquilles ici, et il fallait qu'elle reste calme pour la suite... sinon....
Franchement, il serait déçu si elle penchait vers la deux en premier, solution de faiblesse et de facilité. Mais bon, dur de juger dans un si magnifique chaos d'émotion. Surtout qu'il lui réservait le meilleur pour la fin. Que fera-t-elle lorsqu'elle connaîtra la vérité sur les organisations et autres groupes de salopards, Danner n'en avait la moindre idée... mais ça pourrait toujours être un moment drôle à garder sous le coude.
Malgré son probable état de panique, elle ne fut pas longue à reprendre un pas plus détendu, ce qui eut au moins l'avantage d'impressionner le Corbeau. Son contrôle sur ses émotions était bien plus perfectionné que la moyenne des gens. Peut-être un effet secondaire de son état de possession non déclaré, qui l'avait forcé à teenter de se maitriser tant bien que mal. Danner accéléra son propre pas, venant marcher à son côté. De sa poche gauche il sortit un vieux paquet de tabac et entreprit de se rouler une clope alors qu'Alice se retournait vers lui pour lancer sa première question. Prenant son temps, il lui proposa d'abord de lui rouler une autre cigarette d'un signe de tête, aspira la première bouffée de la sienne, et expira dans un ong souffle frustré.
"Le réel risque ? Le plus probable est que ce combat continue et s'empire. Le pire du pire.... ça serait s'il te "battait". Prise de contrôle totale de sa part. mais pour être honnête, je crois pas que ce soit son genre."
Danner tira une nouvelle fois sur sa cigarette. Leurs pas les avaient conduits dans un vieux parc calme, déserté par les familles et les passant en cette sombre heure de la journée. Seule un vieux clodo que Danner connaissait bien se trainait vaguement sur un banc, essayant de dormir autant que possible avant le début de la nuit. Le Corbeau connaissait bien se parc, ayant une de ses propres caches pas loin. C'était un endroit calme et beau, même s'il était bien trop petit pour que quiconque s'en soucit. Il fit un petit signe à Alice et se posa sur le deuxième banc du parc. Ils étaient tranquilles ici, et il fallait qu'elle reste calme pour la suite... sinon....
"Quant à l'idée du contrôle, ça dépend de ce que tu entends par la. Techniquement, dis toi que tu es en train de mener une partie de bras de fer à coup de colonté. Jusque là, ce type gagnait parce que tu n'étais même pas au courant de la partie. Maintenant tu vas pouvoir agir.
T'as trois solutions évidentes. Soit pousser plus fort que lui, réussir à l'empêcher de prendre le contrôle par de gros efforts de volonté, et peut-être même réussir à l'expulser. Soit trouver un type qui puisse t'exorciser, mais je suis même pas sûr que ce genre de personnes existe encore. Soit... essayer de voir ce qu'il te veut et régler ça à l'amiable. Il te suffirait d'un type comme moi comme traducteur, et vous devriez pouvoir engager un dialogue."
T'as trois solutions évidentes. Soit pousser plus fort que lui, réussir à l'empêcher de prendre le contrôle par de gros efforts de volonté, et peut-être même réussir à l'expulser. Soit trouver un type qui puisse t'exorciser, mais je suis même pas sûr que ce genre de personnes existe encore. Soit... essayer de voir ce qu'il te veut et régler ça à l'amiable. Il te suffirait d'un type comme moi comme traducteur, et vous devriez pouvoir engager un dialogue."
Franchement, il serait déçu si elle penchait vers la deux en premier, solution de faiblesse et de facilité. Mais bon, dur de juger dans un si magnifique chaos d'émotion. Surtout qu'il lui réservait le meilleur pour la fin. Que fera-t-elle lorsqu'elle connaîtra la vérité sur les organisations et autres groupes de salopards, Danner n'en avait la moindre idée... mais ça pourrait toujours être un moment drôle à garder sous le coude.
Alice S. Hargreaves
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Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Lun 19 Oct - 21:38
Quand on est perdu, le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher.
The possession's fate
Si le vent aurait pu emporter les mauvaises pensées comme il balayait les feuilles et les couleurs de l’été, elle aurait laissé son esprit se vider de tout ce qu’elle venait d’entendre. Malheureusement la vie n’est pas faite que de bonnes choses, être candide ne mène pas à l’eldorado ici-bas. Alice avait fini par le comprendre, accepter est déjà un pas vers une amélioration, et même si les spasmes nerveux parcourant son corps témoignaient de son inconfort, Alice prenait grandement sur elle afin de ne pas craquer. Si elle avait fini par freiner la cadence de sa marche pou replonger la tête la première dans ce nouvel océan, c’était aussi par politesse envers Danner qui a la base, n’était pas obligé de lui révéler tout ça. Après tout, ils ne se connaissaient pas, elle appréciait croire qu’il s’agissait là d’un geste de bonté qui était fort appréciable et dont elle saurait se souvenir toute sa vie. L’air frais aidait à ce qu’elle reprenne un peu plus de couleurs, alors que dans le café, sa peau avait palie a vue d’œil. Tout ce que lui dirait Danner lui semblerait dès lors plus supportable et elle l’avait donc encouragé à continuer. Refusant poliment la cigarette, Alice demeura toutefois attentive à ce qu’il lui dévoilait de nouveau, toujours plus surprise à chaque fois qu’un nouveau voile se levait sur ces mystères. Cette fois ci les révélations semblaient un brin plus positives sur sa situation alors qu’il sous-entendait que la simple force de sa volonté suffisait à faire face au problème.
Un bras de fer visiblement qu’elle menait d’une main de maitre sans réellement s’en rendre compte contrairement à ce qu’elle aurait pu penser. C’était rassurant en un sens, mais il avait sans doute eu maintes occasions de prendre complètement le contrôle. C’est ce que Danner avait souligné, quelque chose l’en empêchait encore et elle commençait à se demander quoi. C’était une situation infernale, même en ayant quelques points d’appuis, elle n’arrivait à en voir une fin. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’est continuer de se maitriser. Il y a longtemps qu’elle avait appris à canaliser ces émotions qu’elle ne voulait pas, à ne rien laisser déborder. Malgré ses apparences de poupée de porcelaine, elle a fini par avoir la peau plus épaisse et s’est endurcie de manière considérable. Toutefois savoir qu’un jour cela lui serait bénéfique comme ça, jamais elle ne s’en serait doutée, au contraire, elle avait toujours pensé être devenue victime de sa propre forteresse. Maintenant qu’elle était au courant de ce qu’il lui arrivait réellement, il avait probablement raison ; sa volonté de fer allait pouvoir l’aider à s’armer contre ce combat qu’elle était depuis longtemps en train de perdre. Toutefois lutter contre lui pouvait aussi bien l’inciter à lui nuire plus encore. Si elle se rebelle, il pousserait forcément deux fois plus fort. Alice devait se préparer à cette éventualité, mais d’abord elle voulait connaitre son identité. S’il se trouvait qu’elle ne puisse pas le faire, elle chercherait à voir tous les exorcistes du pays, rares ou pas. Que cette solution soit celle de facilité ou as, Alice ne pouvait se permettre que certaines choses recommencent. Quant à la troisième solution, prendre cet homme comme traducteur serait lui révéler de nombreux secrets sur elle, c’était définitivement pas possible. En ce qui concernait l’origine de cette possession elle allait devoir chercher seule. Toutefois le fait qu’il soit en mesure de faire le traducteur l’intriguait énormément, elle se demandait comment cela pouvait être possible et ce qu’il lui dirait si il avait cette capacité là.
C’était complètement irréel, une histoire dont elle aurait dû connaitre les faits bien avant que tout bascule. Ses parents étaient en quelque sorte responsable, de l’avoir tout de suite considérée malade psychologiquement alors qu’il y avait une autre explication bien plus claire à cela. Alice posa ses yeux sur les alentours, décousue.
« Je vais tenter la première solution, s’il devient trop intrusif je ferais le nécessaire. »
Alice était épuisée, elle n’avait pas envie qu’un tel cirque revienne détruire tout ce qu’elle avait réussi à reconstruire. Elle avait déjà beaucoup donné, fort heureusement en elle résidait cet espoir, cet infime espoir encore et toujours que tout cela soit un jour loin derrière elle. Elle l’avait bien fait une fois, pourquoi pas deux ? Le combat serait sans doute bien plus difficile, mais pas impossible, c’est ce qu’elle devait garder en tête pour ne jamais se laisser complètement submergée par cet esprit.
La jeune femme releva la tête, observant Danner, elle se rendit compte qu’elle ne s’était pas montrée reconnaissante pour ce qu’il venait de faire. Il lui avait certainement sauvé la mise, même si elle était hors d’affaire, le plus difficile était surement celle où elle apprendrait ce qu’elle était et enfin à vivre avec cette nouvelle facette d’elle qu’elle venait de découvrir.
« Je te remercie de me l’avoir dit…Je n’imagine pas comment cette histoire se serait terminée si je n’avais pas su. » Fit-elle en crispant son sourire.
Sans doute par une nouvelle catastrophe dans laquelle elle s’en serait sortie sans en savoir la moindre chose. Mais elle avait remarqué que cette personne qui la possédait, n’agissait pas sur n’importe qui. C’était rassurant de savoir qu’en un sens elle n’était pas dangereuse pour un citoyen croisé par hasard ni même pour ceux qui lui était plutôt proches étant donné qu’il ne s’était manifesté que pour lui attirer des ennuis ou lui faire peur. Combien de personnes étaient dans son cas ?Ca devait être divertissant pour lui de voir les visages se laver d’attraits une fois mis au courant de leur vraie nature, de leur identité alors que toute une vie avait déjà eu le temps de se faire, remettant tout en question, un retour à la case départ.
« Tu fais ça souvent ? Je veux dire, aller voir les gens et leur révéler leur vraie nature..? »
Un bras de fer visiblement qu’elle menait d’une main de maitre sans réellement s’en rendre compte contrairement à ce qu’elle aurait pu penser. C’était rassurant en un sens, mais il avait sans doute eu maintes occasions de prendre complètement le contrôle. C’est ce que Danner avait souligné, quelque chose l’en empêchait encore et elle commençait à se demander quoi. C’était une situation infernale, même en ayant quelques points d’appuis, elle n’arrivait à en voir une fin. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’est continuer de se maitriser. Il y a longtemps qu’elle avait appris à canaliser ces émotions qu’elle ne voulait pas, à ne rien laisser déborder. Malgré ses apparences de poupée de porcelaine, elle a fini par avoir la peau plus épaisse et s’est endurcie de manière considérable. Toutefois savoir qu’un jour cela lui serait bénéfique comme ça, jamais elle ne s’en serait doutée, au contraire, elle avait toujours pensé être devenue victime de sa propre forteresse. Maintenant qu’elle était au courant de ce qu’il lui arrivait réellement, il avait probablement raison ; sa volonté de fer allait pouvoir l’aider à s’armer contre ce combat qu’elle était depuis longtemps en train de perdre. Toutefois lutter contre lui pouvait aussi bien l’inciter à lui nuire plus encore. Si elle se rebelle, il pousserait forcément deux fois plus fort. Alice devait se préparer à cette éventualité, mais d’abord elle voulait connaitre son identité. S’il se trouvait qu’elle ne puisse pas le faire, elle chercherait à voir tous les exorcistes du pays, rares ou pas. Que cette solution soit celle de facilité ou as, Alice ne pouvait se permettre que certaines choses recommencent. Quant à la troisième solution, prendre cet homme comme traducteur serait lui révéler de nombreux secrets sur elle, c’était définitivement pas possible. En ce qui concernait l’origine de cette possession elle allait devoir chercher seule. Toutefois le fait qu’il soit en mesure de faire le traducteur l’intriguait énormément, elle se demandait comment cela pouvait être possible et ce qu’il lui dirait si il avait cette capacité là.
C’était complètement irréel, une histoire dont elle aurait dû connaitre les faits bien avant que tout bascule. Ses parents étaient en quelque sorte responsable, de l’avoir tout de suite considérée malade psychologiquement alors qu’il y avait une autre explication bien plus claire à cela. Alice posa ses yeux sur les alentours, décousue.
« Je vais tenter la première solution, s’il devient trop intrusif je ferais le nécessaire. »
Alice était épuisée, elle n’avait pas envie qu’un tel cirque revienne détruire tout ce qu’elle avait réussi à reconstruire. Elle avait déjà beaucoup donné, fort heureusement en elle résidait cet espoir, cet infime espoir encore et toujours que tout cela soit un jour loin derrière elle. Elle l’avait bien fait une fois, pourquoi pas deux ? Le combat serait sans doute bien plus difficile, mais pas impossible, c’est ce qu’elle devait garder en tête pour ne jamais se laisser complètement submergée par cet esprit.
La jeune femme releva la tête, observant Danner, elle se rendit compte qu’elle ne s’était pas montrée reconnaissante pour ce qu’il venait de faire. Il lui avait certainement sauvé la mise, même si elle était hors d’affaire, le plus difficile était surement celle où elle apprendrait ce qu’elle était et enfin à vivre avec cette nouvelle facette d’elle qu’elle venait de découvrir.
« Je te remercie de me l’avoir dit…Je n’imagine pas comment cette histoire se serait terminée si je n’avais pas su. » Fit-elle en crispant son sourire.
Sans doute par une nouvelle catastrophe dans laquelle elle s’en serait sortie sans en savoir la moindre chose. Mais elle avait remarqué que cette personne qui la possédait, n’agissait pas sur n’importe qui. C’était rassurant de savoir qu’en un sens elle n’était pas dangereuse pour un citoyen croisé par hasard ni même pour ceux qui lui était plutôt proches étant donné qu’il ne s’était manifesté que pour lui attirer des ennuis ou lui faire peur. Combien de personnes étaient dans son cas ?Ca devait être divertissant pour lui de voir les visages se laver d’attraits une fois mis au courant de leur vraie nature, de leur identité alors que toute une vie avait déjà eu le temps de se faire, remettant tout en question, un retour à la case départ.
« Tu fais ça souvent ? Je veux dire, aller voir les gens et leur révéler leur vraie nature..? »
Danner Farag
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par Danner Farag Sam 24 Oct - 17:49
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Danner écarta les remerciements d'un signe de tête. Il n'avait pas vraiment besoin de dire quelque mot que ce soit. Il n'avait aucune envie de parler des possibilités de fin, ni de sentir qu'Alice lui était redevable. Même si c'était utile qu'elle le soit, en effet, il serait dangereux qu'il laisse un lien se créer entre eux deux. De plus en plus, au cours de ces dernières années, il avait senti que son rapport aux gens avait commencé à changer, devenant plus personnel, et souvent plus... amical. Cela lui avait déjà joué de mauvais tours, l'amenant à se mettre en danger sans raisons valables, sans qu'il ne gagne réellement quoi que ce soit en contrepartie. Autant arrêter maintenant, tant qu'il avait encore le contrôle de la situation.
Et la question d'Alice n'arrangeait rien. Danner tira sur sa cigarette et souffla quelques nuages de fumée. Pourquoi faisait-il ça. La vrai réponse ne lui conviendrait pas. Pas maintenant. Mais il avait toujours la possibilité de dire quelque chose qui n'en soit pas trop éloigné, sans toutefois lui révéler la partie qu'elle n'avait pas besoin de savoir.
Il prit une petite pose et baissa la tête. Il regardait ses pieds, incapable de savoir ce qu'il devait réellement penser de tout ça. Non. Il fallait mieux ne pas y penser. Juste donner la réponse corporate. Elle n'était pas fausse. Elle était même assez juste.
Il regarda la jeune femme. En cet instant, elle ne connaissait rien de la Garde, du Conclave, du Cercle, et de tout ces autres groupes qui se battaient comme des chiens pour prendre le contrôle de ce petit monde. Elle ne savait pas non plus qu'elle discutait avec un homme recherché mort ou vif, que tous ces enfoirés révait de descendre sans sentiments. Elle était vierge de tout choix, et pourtant elle ne l'était pas. Car même s'il ne lui vendrait rien, sa première rencontre serait toujours lui. Un Corbeau. Un jour, elle le saurait, et même si elle ne l’apprenait jamais, beaucoup de sa vie serait déterminée par ce pauvre petit fait parfaitement aléatoire.
Et c'était bien sûr ça que Danner comptait lorsqu'il l'avait réveillé. Et maintenant, il n'était plus tout à fait sûr. Sa foi avait vacillé, sans qu'il ne sache pourquoi, il se mettait à réfléchir autrement. Il tira sur sa cigarette. Son regard se perdait dans le vide. Il devrait réfléchir à ça plus tard. C'était un problème bien trop gros pour être ignoré. Mais là, il devait se taire, continuer ce qu'il faisait. Ses propres pensées pouvait attendre. Elles attendaient déjà depuis bien longtemps.
Et la question d'Alice n'arrangeait rien. Danner tira sur sa cigarette et souffla quelques nuages de fumée. Pourquoi faisait-il ça. La vrai réponse ne lui conviendrait pas. Pas maintenant. Mais il avait toujours la possibilité de dire quelque chose qui n'en soit pas trop éloigné, sans toutefois lui révéler la partie qu'elle n'avait pas besoin de savoir.
"Assez souvent, oui. Pas tous les jours, mais... quand j'en croise un qui a besoin de discuter je le fais. Disons que c'est un service rendu. "
Il prit une petite pose et baissa la tête. Il regardait ses pieds, incapable de savoir ce qu'il devait réellement penser de tout ça. Non. Il fallait mieux ne pas y penser. Juste donner la réponse corporate. Elle n'était pas fausse. Elle était même assez juste.
"Le monde dans lequel nous vivons et tu vis maintenant... n'est pas si simple que ça. Beaucoup de gens cherchent ceux qui n'ont pas encore conscience de leur nature, et profite de leur détresse pour les embarquer dans leurs plans et leurs structures, sans qu'ils puissent réaliser le choix qu'ils ont. Alors... et bien, j'essai dégaliser les choses. Je n'ai rien à vendre, pas de vision du monde à transmettre, pas d'arnaque pyramidale à faire tourner. Si je peux faire prendre conscience aux gens de leur nature avant qu'ils se fassent choper, ils seront plus libre quand ces mecs là les approcherons."
Il regarda la jeune femme. En cet instant, elle ne connaissait rien de la Garde, du Conclave, du Cercle, et de tout ces autres groupes qui se battaient comme des chiens pour prendre le contrôle de ce petit monde. Elle ne savait pas non plus qu'elle discutait avec un homme recherché mort ou vif, que tous ces enfoirés révait de descendre sans sentiments. Elle était vierge de tout choix, et pourtant elle ne l'était pas. Car même s'il ne lui vendrait rien, sa première rencontre serait toujours lui. Un Corbeau. Un jour, elle le saurait, et même si elle ne l’apprenait jamais, beaucoup de sa vie serait déterminée par ce pauvre petit fait parfaitement aléatoire.
Et c'était bien sûr ça que Danner comptait lorsqu'il l'avait réveillé. Et maintenant, il n'était plus tout à fait sûr. Sa foi avait vacillé, sans qu'il ne sache pourquoi, il se mettait à réfléchir autrement. Il tira sur sa cigarette. Son regard se perdait dans le vide. Il devrait réfléchir à ça plus tard. C'était un problème bien trop gros pour être ignoré. Mais là, il devait se taire, continuer ce qu'il faisait. Ses propres pensées pouvait attendre. Elles attendaient déjà depuis bien longtemps.
Alice S. Hargreaves
Messages : 93
Date d'inscription : 25/03/2015
Age : 33
Mon personnage :
Race : Humaine, possédée par Charles Dodgson a.k.a Lewis Carroll
Date de Naissance : 12/07/1985
Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
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Âge actuel : 30 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Chef comptable dans une université
Informations : Alice est parfaitement ambidextre mais de manière fort étrange. Elle peut parfois se mettre à bégayer sévèrement et cache ce défaut en utilisant des mots valises. Elle a un certain don pour la peinture et l'écriture. Elle possède un dossier psychiatrique. Elle est née à Dublin mais sa famille est d'origine Britannique. Son arrière grand mère s'appelle Alice Liddell, muse d'un livre à grand succès.
par Alice S. Hargreaves Dim 25 Oct - 17:43
Quand on est perdu, le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher.
The possession's fate
Assez souvent - c’était vague comme réponse mais elle pouvait mesurer de là qu’il y avait bien plus d’ignorants que ce qu’elle avait pu penser. Elle se demandait comment une telle chose était possible, si cela prouvait que bien du monde vivait par delà de faux sourires où s’il s’agissait d’un réel problème d’information. C’est rassurant en un sens de savoir qu’elle ne faisait pas parti d’un petit groupe rendu aveugle et qui avait un train de retard. Il avait sans doute une vision de leur société bien différente de la sienne alors qu’elle venait tout juste d’être mise au courant de certaines choses. Elle apprendrait dans les prochains jours à comprendre cela. S’approcher d’âmes perdues et leur rendre la lumière était un service rendu tout à fait honorable et réellement sympathique de sa part et même s’il écartait ses remerciements à priori il l’avait sorti de bien des embarras à l’avenir. Si elle avait ces capacités d’entrevoir la nature des gens, elle aurait sans doute fait la même chose et n’aurait pas hésiter à aller à la rencontre de ces personnes qui cherchaient encore leur identité dans ce monde. Ce ne serait peut être pas le cas pour tout le monde, par chance ce pouvoir était tombé sur la bonne personne. Le destin avait ensuite fait son travail et l’avait guidée jusqu’à ce sorcier pour connaitre la vérité. Des faits désormais qui n’avaient de cesse de serrer le nœud qui s’était fait dans son estomac. Même en essayant de paraitre ouverte à la discussion, Alice peinait à cacher ses craintes, cette angoisse qui allait bouleverser considérablement son quotidien. Elle se demandait comment elle allait pouvoir vivre avec ce poids, regarder ses interlocuteurs dans les yeux en les assurant que tout allait bien.
La suite des ses propos l’interpelèrent à nouveau, tandis qu’il continua sur des faits qui la concernaient aussi mais indirectement et de manière plus dépassée qu’une simple possession. La jeune femme releva les yeux sur Danner, où ses prunelles semblaient avoir perdu de leur éclat depuis bien longtemps mais écoutait désormais quelque chose de bien plus grave qu’en apparence. Profiter de cette ignorance pour subvenir aux caprices de ces structures était tout à fait injuste et lâche. Elle avait de la chance de ne pas avoir été entrée plus bas que terre en ayant été mise au courant avant que cela ne se fasse. Alice avait été bien trop discrète pour qu’on le remarque, quelque part c’était rassurant de savoir qu’on ne l’avait jusque là jamais remarquée. En sachant qu’elle était assez fragile étant donné son ignorance, ils en auraient sans aucun doute profité.
« J’ai de la chance de l’avoir su avant alors. » Fit-elle avec un léger sourire.
Une remarque évidente, qu’elle avait pensé tout fort et qui aurait sans doute engendré d’autres remerciements de sa part à l’égard de Danner. Il lui avait rendu service sur quelque chose de bien plus grand. Mais c’était trop, beaucoup trop. Car à peine venait-elle d’apprendre sa nature qu’on lui dévoilait d’autres facettes de ce monde qu’elle n’avait pas réellement envie d’entendre pour le moment. Tout se bousculait déjà dans sa tête, elle n’avait pas envie d’en repasser une couche et de finir isolée chez elle ou loin d’ici. Alice laissa son dos s’appuyer contre le banc, dans un geste de fatigue visiblement. Ces histoires, il fallait bien qu’elle en sache la couleur un jour, mais pas pour le moment. Elle comptait aussi sur Danner pour être celui qui lui raconterait tout cela, au risque de tomber à l’avenir sur une personne moins bien intentionnée que lui, au moins elle avait ce choix là. Alice se sentait dépassée et ne savait par où commencer ni comment se positionner par rapport à tout cela. Elle avait déjà bien des choses à assimiler, notamment tenter de vivre sans crainte avec une âme en plus capable de la contrôler à son insu. Alice manqua de soupirer d’exaspération mais se contenta d’offrir un sourire à Danner tout en lui tendant sa main dans le but de serrer la sienne dans un geste d’au revoir amical.
« Je vais rentrer, je vais réfléchir à tout ça. Le temps de m’y faire…Mais j’espère que l’on se reverra bientôt, j’imagine que tu as d’autres choses à m’apprendre. D’ailleurs la prochaine fois, je t’offrirais le café ! »
Alice serra la main de Danner dans un dernier sourire glissé à sa seule attention avant de se lever. Elle ajusta machinalement son écharpe avant de le saluer une dernière fois et détourna les talons en direction de son appartement qui n’était qu’à quelques minutes de marche d’ici. Les alentours étaient désormais animés par les personnes de sorties dans les pubs, les musiques traditionnelles Irlandaises résonnaient joyeusement dans les rues. Ce soir là ils ne lui arrachèrent pas le moindre sourire, se demandant s’ils festoieraient toujours autant en sachant ce qu’elle avait commencé à savoir. Les dernières paroles de Danner restaient ancrées dans ses pensées, elle se demandait comment étaient les dessous de leur civilisation, quelle serait sa place parmi eux et comment allait elle faire désormais pour supporter le silence de son appartement en se sachant pas si seule que cela.
La suite des ses propos l’interpelèrent à nouveau, tandis qu’il continua sur des faits qui la concernaient aussi mais indirectement et de manière plus dépassée qu’une simple possession. La jeune femme releva les yeux sur Danner, où ses prunelles semblaient avoir perdu de leur éclat depuis bien longtemps mais écoutait désormais quelque chose de bien plus grave qu’en apparence. Profiter de cette ignorance pour subvenir aux caprices de ces structures était tout à fait injuste et lâche. Elle avait de la chance de ne pas avoir été entrée plus bas que terre en ayant été mise au courant avant que cela ne se fasse. Alice avait été bien trop discrète pour qu’on le remarque, quelque part c’était rassurant de savoir qu’on ne l’avait jusque là jamais remarquée. En sachant qu’elle était assez fragile étant donné son ignorance, ils en auraient sans aucun doute profité.
« J’ai de la chance de l’avoir su avant alors. » Fit-elle avec un léger sourire.
Une remarque évidente, qu’elle avait pensé tout fort et qui aurait sans doute engendré d’autres remerciements de sa part à l’égard de Danner. Il lui avait rendu service sur quelque chose de bien plus grand. Mais c’était trop, beaucoup trop. Car à peine venait-elle d’apprendre sa nature qu’on lui dévoilait d’autres facettes de ce monde qu’elle n’avait pas réellement envie d’entendre pour le moment. Tout se bousculait déjà dans sa tête, elle n’avait pas envie d’en repasser une couche et de finir isolée chez elle ou loin d’ici. Alice laissa son dos s’appuyer contre le banc, dans un geste de fatigue visiblement. Ces histoires, il fallait bien qu’elle en sache la couleur un jour, mais pas pour le moment. Elle comptait aussi sur Danner pour être celui qui lui raconterait tout cela, au risque de tomber à l’avenir sur une personne moins bien intentionnée que lui, au moins elle avait ce choix là. Alice se sentait dépassée et ne savait par où commencer ni comment se positionner par rapport à tout cela. Elle avait déjà bien des choses à assimiler, notamment tenter de vivre sans crainte avec une âme en plus capable de la contrôler à son insu. Alice manqua de soupirer d’exaspération mais se contenta d’offrir un sourire à Danner tout en lui tendant sa main dans le but de serrer la sienne dans un geste d’au revoir amical.
« Je vais rentrer, je vais réfléchir à tout ça. Le temps de m’y faire…Mais j’espère que l’on se reverra bientôt, j’imagine que tu as d’autres choses à m’apprendre. D’ailleurs la prochaine fois, je t’offrirais le café ! »
Alice serra la main de Danner dans un dernier sourire glissé à sa seule attention avant de se lever. Elle ajusta machinalement son écharpe avant de le saluer une dernière fois et détourna les talons en direction de son appartement qui n’était qu’à quelques minutes de marche d’ici. Les alentours étaient désormais animés par les personnes de sorties dans les pubs, les musiques traditionnelles Irlandaises résonnaient joyeusement dans les rues. Ce soir là ils ne lui arrachèrent pas le moindre sourire, se demandant s’ils festoieraient toujours autant en sachant ce qu’elle avait commencé à savoir. Les dernières paroles de Danner restaient ancrées dans ses pensées, elle se demandait comment étaient les dessous de leur civilisation, quelle serait sa place parmi eux et comment allait elle faire désormais pour supporter le silence de son appartement en se sachant pas si seule que cela.
Danner Farag
Messages : 894
Date d'inscription : 13/02/2015
Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
Date de Naissance : 15/01/1984
Âge actuel : 31 ans
Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
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Race : Sorcier Servarum, aka Spectre
Groupe sociétal ou indépendant : ça, vous le saurez bientôt
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Situation amoureuse : Célibataire
Emploi dans le monde des humains : Sans emploi
Informations : Considéré comme dangereux. Mais c'est juste une rumeur
par Danner Farag Jeu 5 Nov - 0:39
The Possession's fate
On ne peut traiter la maladie en soignant les symptômes. Il faut s'attaquer aux causes et aux racines, pas à coup de hache mais avec une loupe
Elle partait. Ce n'était pas trop tôt. Il avait besoin de prendre un moment seul, pour réfléchir tranquillement aux conneries qui lui traversaient la tête. Plus que quelques minutes à tenir sn masque, afin de conclure gentiment l'affaire qui les avaient tous deux rassemblé ce matin. Il lui offrit un sourire au moment où elle lui sourit, d'un air innocement amusé. C'était un sourire purement gentil, ce qui ne lui arrivait pas si souvent. Mais bon. Il pouvait se le permettre non, juste un, avant qu'il ne remette tout en place.
La pauvre n'était pas tirée d'affaire. Il n'avait pas remarqué d'autre surnaturel proche d'eux, mais il était un spectre, pas un détecteur radar. Si quelqu'un les espionnait, de loin ou avec un quelconque moyen surnaturel, la vie de la petite allait se compliquer drastiquement. Surtout si on la prenait pour un membre de son XIII..... Même si ce n'était pas le cas, trainer à côté d'un Corbeau n'offrait jamais un boost de popularité chez les organisations.
Malgré ça, malgré le poids inconnu qu'il posait sur ses épaules, elle lui tendit la main et lui sourit. Il la serra d'une poigne énergique et hocha la tête, acquiesant à sa proposition de future rencontre. Il n'aurait même pas à le proposer lui même, elle s'en était déjà chargée.
Le temps qu'elle sorte de quoi écrire, il lui fit noté les quelques chiffres qui lui servait d'ancre dans ce monde mouvant. Peu de personnes avaient ce numéro, vu l'intérêt qu'il pourrait susciter chez certain, mais le donner à cette petite là ne poserait aucun problème.
Il la salua alors qu'elle se mit en route, et la regarda partir pendant quelques secondes. Son sourire s'effaça de son visage. Tournant les talons, il marcha quelques mètres sur le trottoir et s'enfonça dans une ruelle sombre où peu de regard s'aventuraient chaque jours. Il était de retour.
La pauvre n'était pas tirée d'affaire. Il n'avait pas remarqué d'autre surnaturel proche d'eux, mais il était un spectre, pas un détecteur radar. Si quelqu'un les espionnait, de loin ou avec un quelconque moyen surnaturel, la vie de la petite allait se compliquer drastiquement. Surtout si on la prenait pour un membre de son XIII..... Même si ce n'était pas le cas, trainer à côté d'un Corbeau n'offrait jamais un boost de popularité chez les organisations.
Malgré ça, malgré le poids inconnu qu'il posait sur ses épaules, elle lui tendit la main et lui sourit. Il la serra d'une poigne énergique et hocha la tête, acquiesant à sa proposition de future rencontre. Il n'aurait même pas à le proposer lui même, elle s'en était déjà chargée.
"J'en serais enchanté. Au pire... Si t'as de quoi noter, je te donne mon numéro, comme ça on pourra voir quand tu veux qu'on aille boire ce café."
Le temps qu'elle sorte de quoi écrire, il lui fit noté les quelques chiffres qui lui servait d'ancre dans ce monde mouvant. Peu de personnes avaient ce numéro, vu l'intérêt qu'il pourrait susciter chez certain, mais le donner à cette petite là ne poserait aucun problème.
"On aura pas mal de choses à discuter, je pense. Il y a plein de types de gens différents dans ce monde secret, et les connaitres ne sera pas de trop. De même,on pourra parler de toutes ces organisations et tous ces groupes... En fait, ça va te faire une sacrée liste de truc. Autant que tu te prennes un bon temps à toi avant qu'on relance cette machine."
Il la salua alors qu'elle se mit en route, et la regarda partir pendant quelques secondes. Son sourire s'effaça de son visage. Tournant les talons, il marcha quelques mètres sur le trottoir et s'enfonça dans une ruelle sombre où peu de regard s'aventuraient chaque jours. Il était de retour.